Rien à voir

Pour la Journée internationale pour les droits des femmes.

Bha oui… la journée un peu galvaudée, un peu mal-comprise, jamais bien acceptée, souvent bourrée de clichés  sexistes divers (dont un tiers sont fait par des femmes d’ailleurs, les mecs ; vous en faites pas, on est nous aussi très doués pour être connes avec nous-même), mais, la Journée Internationales pour les Droits des Femmes… et je vous jure que y’a besoin, et un peu partout.

Je m’étais demandé comment souligner cette journée, et j’ai décidé de vous montrer mon idéal féminin. Et pas que le mien. Mon Ange, Alysia Lorétan, partage mon point de vue, si elle devait citer l’avatar de la Femme, ce serait la même actrice, le même personnage, dans le même film, et pour les mêmes raison. Mais inutile de vous la présenter… voici :

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Ca m’a pris une heure environ hier soir. En fait, j’adore Ripley, et je suis une fan de Sigourney Weaver, et de ses modèles de personnages féminin, de la femme qu’elle est, et des femmes qu’elle a incarnés… et certaines ne sont pas tendres !

Mais elle est pour moi l’incarnation de la Guerrière Historique . De ces femmes quelques peu uniques devenues des légendes, prenant les armes et défiant le pouvoir des hommes et des tyrans pour défendre ce qui compte le plus. Et finalement le faire à n’importe quel prix, avec autant de détermination que tout héros de guerre. Mais avec cette nature, incarnée par Ripley… celle qui rappelle que la faiblesse devient une force quand on en forge sa résolution, mais qu’avant tout, c’est cette faiblesse qui rappelle aussi la beauté de notre humanité.

Il y a des millions d’hommes qui ont peur de ce genre d’image. Une mère protégeant une enfant, déterminée, et armée comme un tank. Juste parce que ça leur rappelle qu’une nana peut aussi leur mettre un coup de pied dans les couilles. Mais aussi, et enfin, parce qu’il y a un dernier pouvoir qui, résolu et forgé, devient plus tranchant et solide que toutes les haines : ce qu’on peut faire sans limites par amour.

Et plus que peur des femmes, au point de vouloir les dégrader, les écraser, les dépersonnaliser… ces millions d’hommes on peur de ce sentiment qui peut les terrasser, et qu’on ne contrôle pas : l’amour.