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Résumé des critiques et retours sur Loss, Livre I

Je parlais donc dans le billet précédent de Loss. Pas parce que je n’ai pas écris plus de trois pages dessus en trois semaines, mais parce que certains de mes lecteurs m’ont fait, ou sont en train de me faire, des retours du livre I.

Et dans l’ensemble, des plus enthousiastes, aux plus critiques, ces retours sont encourageants, et plaisant en général, et soulèvent tous les mêmes travers, ce qui est une tout aussi bonne nouvelle, car cela me permets de synthétiser ce qui va, et ce qui ne va pas.

Comme j’aime faire le contraire avec moi, de ce que je fais avec autrui, commençons par ce qui ne va pas:

C’est plutôt simple. Les six premiers chapitres sont, peu ou prou, à jeter. J’aurais dis à chier, mais ce serait être méchante avec moi-même, vu que personne ne l’a dit. Mais il est clair que comparé au style, au rythme, et à la composition du reste du roman, les 6 premiers chapitres sont bancals. Et surtout, c’est quasi 50 pages Word entièrement dans la maison des esclaves de Priscius, sans quasi rien qui allège le récit, et le rythme sur autre chose. C’est donc LOURD. Lourd, et mal écrit, plus mal que le reste à partir du chapitre 7.

Et pour cause.

Il faut savoir qu’à la base, c’était des nouvelles que j’ai réutilisé pour écrire Loss. Qui dataient, d’une part, et qui d’autres part étaient des formats de nouvelles. Entre temps, j’ai gagné quelques points de compétence dans le domaine de l’écriture de roman, et cela se sent. L’effet est un fort décalage qui nuit au récit. Surtout que, cerise sur le gâteau, c’est tout le début ! Donc, forcément, ça dessert mon roman.

A cela il faut rajouter nombre de coquilles, et quelques soucis de grammaire et d’orthographe. Alors là, j’en suis navrée, je fais de mon mieux, mais ça, faut un correcteur compétent. A un certain moment, on ne voit plus ses propres fautes, et je ne suis pas tout à fait une flèche du français.

Autre point, quelques redites d’informations, mais apparemment cela reste mineur, et un gros défaut, surtout les premiers chapitres, à faire des phrases longues, et lourdes. Oui, pour qui ne saurais pas, je fais des phrases à rallonge.

 

Quand à ce qui va: à priori, toutes les personnes qui ont lu le roman ont toutes un premier avis qui fait envie: « on veut la suite! ».

Le truc est qu’apparemment, tous les personnages sont intéressants, riches, complexes, et attirants. Y compris le héros, Jawaad, qui oscille entre des allures de salaud impassible, et de personnage complexe et sensible. J’avoue, c’était une des choses qui avait une grande importance pour moi, tout le récit est basé sur les personnages, et chaque nouveau protagoniste ou héros est travaillé, pour le rendre intéressant, même s’il ne dure que quelques pages.

Le fond, quand à lui, l’univers, est selon les termes: baroque, original, exotique, ou encore Da Vinci-punk. On le découvre sans se le prendre direct dans la tête à coup de pages et de pages de description, et il semble vivant, riche, et détaillé. Ce qu’il est sensé en effet être, je bosse énormément sur l’univers.

Le style et le rythme, dès le chapitre 7, devient intéressant, et agréable, passionne, et mis à part quelques inégalités de style, accroche le lecteur, et ne le lâche plus. En gros, dès que l’histoire bouge, le lecteur est dedans, et il veut y rester.

L’histoire, en elle-même, ne m’a valu aucuns mauvais commentaires. Sauf pour qui n’aime pas les sujets sur l’esclavagisme, et son inspiration gorréenne, qu’on ressent dans le roman -même si justement, elle ne devait pas être autant ressentie que cela, et on en revient au problème des premiers chapitres. Ils sont trop connotés, et c’est lourdingue. Ça ira mieux après réécriture.

Le plus souvent, le récit, et l’intrigue m’ont renvoyé de la part des lecteurs des commentaires enthousiastes, ou du moins intéressés. On se demande ce qui se passe, on réalise assez vite que y’a une très grosse histoire et un gros metaplot derrière le récit, et je laisse pas mal de portes encore ouvertes, tout en évitant que le lecteur se demande WTF. Même avec le pouvoir des chanteurs de Loss, qui pourtant tombe vraiment comme une sorte de magie. D’ailleurs, le pouvoir de la psyké du roman, ou celui de Damas, n’ont pas non plus troublé qui que ce soit. Ce qui interloque à la rigueur le plus les gens, c’est l’étrangeté du Loss. Du fait, c’est un unobtainium, c’est à dire que ce métal a des propriétés impossibles. Et oui, vous pouvez penser à Avatar c’est en effet la même chose, le mot est assez connu.

 

Pour le moment, je n’ai pas beaucoup beaucoup de retours critiques complets. Les retours que j’ai eu sont le plus souvent un peu laudatifs, mais sans critique commentée. Ce résumé, ici, tient donc sur 7 retours critiques. Ce qui suffit cependant à avoir de bonnes bases sur ce que je dois remodeler.

Dois-je préciser que finalement, je suis contente et assez fière de moi? Je suis aussi très heureuse de savoir précisément ce qui ne va pas. J’avais vraiment une idée du souci, mais pas assez précise, et surtout -merci Emilie Latieule- je ne savais pas comment réécrire ce qui n’allait pas. Vu qui m’a aussi encouragé, félicité, et donné des avis, je ne peux qu’être motivé à continuer.

Alors encore une fois, merci à tous mes lecteurs. Ce n’est pas fini, y’a du boulot. Et cela me passionne!