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Gor: résumé

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Résumé du concept de Gor, la Contre-Terre :

Gor est peuplé de diverses peuplades antiques, et de créatures étranges venues d’autres planètes réunies par les Voyages d’Acquisition d’une espèce extra-terrestre très avancée que les goréens connaissent sous l’appellation Prêtres-Rois.

Les Prêtres-Rois, une race mystérieuse capable de grandes prouesses technologiques, et de voyager dans l’espace mènent des expériences en contrôlant les sciences et l’évolution de l’homme, détruisant tout ce qui pourrait ne pas aller dans le sens de leur expérience. Pour cela, ils restent en retrait, et la plupart de temps laissent leurs agents, et leurs prêtres, les Initiés, intervenir dès qu’un interdit social, ou technologique est transgressé. Les goréens craignent et respectent les Prêtres-Rois, qu’ils considèrent comme des dieux, et leurs Initiés, qui peuvent s’immiscer dans tous les aspects de la vie des cités-états des peuples de ce monde.

Ainsi donc, la domination patriarcale et fortement machiste et sexiste où la femme est inférieure et soumise, et l’homme physiquement et moralement le plus fort est le résultat de cette sélection patiente sur des millénaire, et coule de source pour tout goréen, qui en règle générale, ne remets pas en cause son monde, et la manière dont celui-ci fonctionne.

Les aventures de Tarl Cabot, le héros récurrent des romans de Gor servent de toile de fond à la description d’une société rude mêlant barbarie, civilisations antiques, machisme, raffinement, violence et haute science. Chaque livre est prétexte à décrire une population particulière de la planète et à soulever une partie du voile.

La plupart des récits sont racontés par un humain transplanté sur Gor, le professeur britannique Tarl Cabot, maître épéiste, engagé dans des aventures impliquant les prêtres-rois, les Kurii et les humains. Les livres sept, onze, dix-neuf, vingt deux, et vingt-six sont racontés par des femmes enlevées sur Terre et devenues esclaves. Les livres quatorze, quinze et seize sont racontés par un homme qui avait été enlevé (et initialement réduit en esclavage) Jason Marshall.

La série comporte plusieurs races d’aliens. Les plus importants des livres sont les prêtres-rois, des insectoïdes, et les prédateurs Kurii. Les prêtres-rois dirigent Gor comme des gardiens quelque peu désintéressés, en laissant les hommes s’occuper de leurs propres affaires, aussi longtemps qu’ils respectent certaines restrictions sur la technologie. Les Kurii sont une race agressive, invasive et violente, détentrice d’une technologie de pointe qui veut coloniser la Terre et Gor. La puissance des prêtres-rois a diminué après la “guerre du Nid” décrite dans le troisième livre, et la plupart du temps, les prêtres-rois et les Kurii luttent les uns contre les autres seulement par procuration, par l’intermédiaire de leurs agents et espions humains respectifs. Tarl Cabot est intimement mêlé à cette guerre dont il sera un des héros.

Il existe 33 romans du cycle de Gor, dont seuls 15 sont traduits en français. Le premier a été édité en 1975, le dernier en 2013. A ma connaissance, ils ne sont plus réédités depuis 2006.

Voici en résumé l’origine mythique du rapport entre hommes et femmes de Gor :

Résumé d’un conte universel : « Il y a fort longtemps, une guerre terrible opposa hommes et femme, menaçant leur survie. Les hommes furent vainqueurs, et voulaient tuer toutes les femmes. Dans leur Sagesse, les Prêtres-rois intervinrent pour sauver les femmes. Mais elles paieraient ce geste d’être soumises à jamais aux hommes, en échanges de quoi les femmes de Gor deviendraient les plus belles femmes qu’on puisse rêver. »

1- L’homme goréen :

On peut décrire l’homme goréen selon deux modèles :

•   L’homme qui place comme valeurs premières Honneur et Courage, et pense que la femme doit être protégée parce que faible, et dominée par nature par l’homme. La plupart des goréens considèrent leur parole comme sacré, et par conséquent, la donner est un acte qui les engage entièrement. Ils considèrent aussi que leur honneur a plus de valeur que leur vie, et par conséquent sont prêts à mourir pour lui (mais pas forcément inutilement).

•   L’homme qui place sa fierté dans sa Force et sa Puissance, et considère la femme comme inférieur et à son service. Barbares ou civilisés, beaucoup de goréens restent persuadés que les femmes sont nées pour les servir, et vivre sous leur joug. Dans une famille goréenne, le chef de famille a droit de vie et de mort sur tous, et peut très bien asservir même sa propre fille. Les femmes sont sous le joug de leur compagnon, de leur père, de leurs frères, et des hommes de la maisonnée, et sont tenues à leur obéir.

Dans tous les cas, un homme goréen n’est ni un sadique, ni un pervers. Violer, torturer, humilier, mutiler sont des comportements très rares, qui ne sont pas censés exister sur Gor, car éliminées, méprisés et réprimées sans pitié. Un goréen tendrait même à tuer ce genre d’individus, et l’intervention des Prêtres-Rois et de la Caste des Initiés rend ces dérives rares. Les perversions sexuelles cruelles et sadiques sont exceptionnelles, même si parfois certaines scènes des romans prouvent que ces “dépravations” existent.

Un goréen ne frappe donc pas une femme ou une esclave sans que ce soit pour une très bonne raison : une faute évidente, sous la contrainte des codes, ou des coutumes, sous la nécessité. Il ne considère jamais la violence ou la cruauté comme une fin, mais un moyen, qu’un homme avisé devrait pouvoir éviter.

Cela n’empêche pas que les hommes de Gor sont pour nous des brutes violentes. La force -physique, morale, intellectuelle- est respectée, requise et mise en avant. Un homme faible perdra tout car il se fera dépouiller sans pitié. Les goréens sont cruels parce qu’ils considèrent avant tout la notion de responsabilité individuelle. Celle-ci implique que l’homme est responsable de ses actes, et de leurs conséquences, et doit en répondre devant les siens, et ne peut s’en prendre qu’à lui-même de son sort. On ne lui trouvera ni excuses, ni circonstances atténuantes, et on aura aucune compassion pour son malheur.

2- La Femme goréene

La femme goréenne peut là aussi être décrite selon deux aspects :

•   La femme soumise et respectueuse, mais avec son caractère et sa liberté au franc-parler, qui suit les Lois, mais a une certaine autonomie, et garde sa place par son Honneur propre. Ce sont souvent les femmes des basses-castes, mais aussi les femmes libres du Torvaldsland, qui présentent ce profil. Courageuses, travailleurs, autonomes, elles sont un bras indispensable aux travaux du quotidien, et assurent une descendance à leurs hommes. Ces femmes sont honorées, et respectés, et il n’est pas rare qu’elles aient dans les faits quasi les mêmes droits que les hommes.

•   La femme fière et noble, engoncée dans le carcan de son rôle de compagne offerte à un homme par alliance et intérêts politiques et financiers. Souvent isolée du monde, elle pourra être dure avec les esclaves, d’abord pour signifier son rang, mais aussi par envie et jalousie, car telle femme ne peut en général rien laisser voir de sa féminité et de ses sentiments, condamnée à devoir rester dans l’ombre des hommes sans pouvoir jamais participer vraiment à la vie de la cité, ou dire franchement ce qu’elle pense.

L’éducation de la femme de Gor, et plus elle est de haute caste, plus cette éducation est présente, implique (en plus des arts ménagers, et les savoirs de sa caste) les plus simples règles, et postures, codes, et principes des esclaves, car il est toujours possible qu’elle doive finir captive, ou punie, et il vaut mieux qu’elle puisse y survivre. La femme Libre tend donc parfois à détester la kajira… et aussi l’envier. Les femmes de basse-caste seront moins durs, et plus conciliantes avec les esclaves, et n’en possèdent ou n’en fréquentent que rarement. Comme une esclave est toujours une paire de bras pour les travaux, elle est d’autant plus précieuse que ses propriétaires sont peu aisés.

3- L’esclave Goréene :

Il existe deux grand « concepts » de d’esclaves, que les goréens nomment “Kajira” :

•   La kajira goréenne : ex Libre, ou éventuellement “Panthère” ou sauvage, elle est descendante des goréens, accoutumée aux concepts de ce monde. La nature même des humains sur Gor la rend facilement soumise et docile, puisque ce trait est dans le sang de toutes les goréennes, et qu’elles sont nées et ont grandis avec tout le poids de cette éducation, de génération, en génération. Même si elle peut avoir son caractère, une esclave goréenne sait comment fonctionne son monde, et y est préparée, naturellement, et au final, elle apprend à assumer sa situation.

•   La Kajira barbare (la terrienne) : techniquement rare, la barbare ou Esclave-Née (un autre surnom) est une femme arraché à la Terre dans un Voyage d’Acquisition, puis jetée nue, sachant, ou non, parler goréen (en général, non, mais par soucis de facilité, de nombreux joueurs sur SL préfèrent décider qu’elle a pu apprendre à son enlèvement), pour être capturée, et asservie. Elle aura été souvent bien plus difficile à asservir, mais démontre plus de passion, de sensualités et d’émotions sensibles que l’esclave goréenne, car la Terre a une culture qui encourage bien plus que sur Gor l’expression sans retenue des émotions, sensualité, et amour.

Dans tous les cas, la kajira qui a été dressée a subi une épreuve marquante et sans pitié visant à briser sa volonté, et son désir de rébellion et de liberté. Elle se soumet aux hommes, et veut leur plaire, ne serai-ce que pour améliorer son sort. Elle sait que c’est à travers les hommes qu’elle sera bien traitée, et un de ses seuls plaisirs est le plaisir sexuel, mais aussi l’attention, et l’affection. Elle sera donc toujours docile, et plaisante, pour les obtenir.

Une kajira sait qu’elle est une possession, et que mal se tenir, provoquer, menacer, ou encore frapper un Libre l’expose à une immédiate punition (correction physique, cage, voir mutilation ou mise à mort). Toute esclave le sait si elle a été dressée. Et fera de son mieux pour ne pas risquer sa vie. Aucune Kajira ne dira d’un Libre qu’il ou elle est son ami, même si c’est le cas, l’aveu peut menacer aussi bien la kajira que le Libre. Pour les goréens, une esclave -même si elle fut une Femme Libre qu’ils ont connu- est un animal, traité et considéré comme tel. Il ne peut donc s’agir de créer avec une kajira un lien affectif ou de confiance qui puisse s’apparenter aux liens entre personnes libres. L’amitié est donc exclue. Même si dans les faits, ce serait le cas, jamais le mot ne sera employé.

Par voie de conséquence, la relation amoureuse qui nait parfois entre un maitre et une esclave ne peut, et ne sera, jamais admise publiquement, et jamais le terme ne sera utilisé par le maitre au sujet de son esclave. Il en sera bien plus dur et exigeant avec une esclave qui l’aime et est aimé de lui, pour freiner toute faiblesse qui pourrait lui porter préjudice devant ses pairs.

Légalement, sur Gor, une esclave n’a AUCUNS droits. Pas même d’avoir son propre nom. Elle est échangeable, vendable, peut être battue, mutilée, tuée, offerte, abandonnée, sans que son propriétaire ai à se justifier le moins du monde de ses actes. Cependant, les goréens n’aimant pas la cruauté, la violence, et le sadisme gratuit, un homme qui torture et détruit son esclave peut en subir des conséquences vis-à-vis de son entourage. Mais légalement, il est libre de faire ce qui lui plait de sa propriété.

Et si un homme bat, blesse, tue ou abuse de quelque manière une esclave qui ne lui appartient pas, il ne risque légalement que l’obligation de payer un dédommagement. Tout autre risque sera à l’aune de la colère du propriétaire lésé.

4- Les droits et devoirs des hommes :

  • Un homme est Maitre en son domaine, on dit, sur Gor, que « l’homme est Ubar dans le cercle de son épée ». On y respecte le droit patriarcal, où l’homme décide et règne sur ses biens, sa conjointe, ses enfants, et ses serviteurs.
  • Tout homme respecte les castes, et avant tout la sienne. Tout goréen, même paysan, pense que sa caste et les lois de sa caste sont les meilleurs.
  • Mais tout homme goréen respecte avant tout Honneur, et Courage, et suivra un homme réunissant ces qualités, avant de suivre un Homme de haute Caste ou lignée.
  • La parole d’un homme est sensée être sacré. On évite donc de la mettre en doute à la légère.
  • Un Ubar est un chef de guerre, un général ayant tout pouvoir. Mais en cas de paix, c’est un Conseil qui dirige, avec ou sans un chef à sa tête, et qui prend les décisions, Conseil élu parmi les Hautes-Castes, et parfois parmi les basses.
  • L’ordre de préséance des hautes-castes est : initié, scribe, constructeur, médecin et guerrier. Les guerriers sont donc la plus basse des hautes-Castes et est sensé devoir respect à toutes les autres.
  • Un Homme sans pierre de foyer n’est rien, et peut être tué par n’importe qui. Pour rappel en goréen “étranger” et “ennemi” sont des mots synonymes.
  • Un goréen respecte les lois de l’hospitalité comme sacrées. Aussi bien celui qui reçoit, que celui qui est reçu doit respect et déférence à l’autre. Et la générosité et autres étalages d’aisances peut inclure (mais pas nécessairement) les kajirae de la maisonnée.
  • Le duel est une coutume fréquente en cas de litige ou conflit. Un non-guerrier peut choisir (ou payer) un champion pour un duel.
  • Parmi toutes les castes, une basse-caste peut faire appel à un type de loi particulier : les marchands : Le Droit des Marchands s’invoque pour un échange et une négociation, et le Droit fait que tant que la négociation a lieu, le lieu et ses intervenant est protégé et considéré sacré : on ne se bat pas pendant un commerce.

 5- Les droits et devoirs des femmes :

  • Une femme est sous l’autorité de son père, de ses frères, de ses fils, ou tout mâle tuteur de sa famille, tant qu’elle n’est pas en Compagnonnage. Une fois liée par un contrat de compagnonnage, elle est sous l’autorité de son Compagnon. Une femme sans tutelle est rare, et sans protection.
  • Une femme est libre de parole, elle a le droit de parler si elle le souhaite et quand elle le souhaite, et donner son avis, y compris sortir de ses gonds. Une femme peut même gifler un homme de sa Pierre de Foyer. Mais tout dépend des circonstances, et elle est soumise aux évidentes règles de respect et de politesse. Et risque de répondre de son geste, s’il était mal avisé.
  • Une femme est en droit d’attendre protection de la part d’un homme de sa Pierre de Foyer. Mais une femme qui supplie un homme peut justifier de se retrouver avec un collier pour l’avoir fait.
  • Une femme ne porte pas d’armes. Et si elle peut avoir un poignard ou une dague, il est fortement conseillé que cela ne se voit pas.
  • Une femme qui se comporte de manière passionnée, ou trop sensible, qui montre un intérêt affectif ou sexuel évident pur un homme, ou qui est surprise à coucher avec un kajiru ne lui appartenant pas, peut être accusée de se comporter comme une kajira, et asservie (dans le cas de coucher avec un kajiru qui ne lui appartient pas, elle sera asservie par le propriétaire du Kajiru).
  • Un homme ne peut asservir une femme de sa Pierre de Foyer de sa propre initiative, sauf fait flagrant et indiscutable devant témoins, sans devoir répondre aux lois et au Conseil de sa Pierre de Foyer.
  • Le Compagnonnage n’est pas un mariage, mais un contrat entre deux parties, renouvelable tous les ans, et validé par un scribe. Ce contrat se discute entre les parents/chefs de famille des deux compagnons –vrai surtout pour la femme- et n’a, surtout dans les hautes castes, aucuns rapports avec l’amour.
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