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Justice, Lois, et codes sur Gor

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*1- principes généraux *

Avant de poursuivre, il est important de rappeler que tout ce qui suit s’applique aux communautés, et cultures, du culte des Prêtres-Rois. Si des différences locales peuvent apparaître en fonction des peuples, régions et cités, ces principes fonctionnent pour les cultures respectant le culte des Prêtres-Rois. Ça ne fonctionne pas vraiment avec les torvies, ni les peuplades dites primitives et autres peuples « sauvages ».

Les lois sur Gor sont bâties sur trois principes : L’Honneur, le respect de la Pierre de Foyer, et la Responsabilité individuelle.

1- L’Honneur : parce que pour tout gorréen, un être sans honneur n’est plus libre, ni même humain, mais une bête sauvage, un hors-la-loi. Un homme sans honneur est un homme sans parole, dont les affirmations, les faits, et les gestes, sont sans valeur. Ainsi donc, pour les gorréens, être déshonoré est une des pires choses qui soient, même le plus méprisable des bandits place son honneur au dessus de tout, et même les she-urt les plus misérables ont encore ce dernier trésor comme unique richesse. Un gorréen sans honneur peut être dépouillé, asservi, ou tué par n’importe qui.
Il est dit, c’est un aphorisme de la caste des guerriers : « « Qu’est-ce qui est impossible à voir ou toucher mais plus beau que le plus riche diamant? » La réponse est « l’Honneur. »

2- La Pierre de Foyer : l’un des plus grands honneurs pour un gorréen se place dans sa Pierre de Foyer. La Pierre de Foyer pour un gorréen représente ce que serait le drapeau pour nous, habitants du 21ème siècle patriotes, elle est le cœur de la cité, son code, son honneur, le symbole de l’unité des citoyens. Ne pas respecter la Pierre de Foyer, ne pas lutter pour la défendre, l’insulter, la perdre, est un des pires déshonneurs qui soient. Quand un gorréen veut affirmer la valeur de sa promesse ou de son serment, il la fait sur sa Pierre de Foyer, consacrant un serment sacré, dont il ne pourra se défaire. Dans cette idée, apparaît le principe que la Pierre de Foyer est supérieur aux hommes qui composent la cité de cette pierre. Ainsi donc, aussi bien un gorréen respectera les dirigeants de la cité qui eux aussi servent cette pierre, qu’il la défendra contre ceux qu’il peut estimer  mal la servir. Un homme sans Pierre de Foyer est, pour les gorréens, un homme sans honneur, un hors-la-loi.
Il est dit : « Un homme peut être abattu sans procès, s’il parle de sa Pierre de Foyer sans se mettre debout. »

3- La Responsabilité individuelle : Les gorréens ne reconnaissent en général jamais la notion de circonstances atténuantes. L’honneur voulant que chaque individu est responsable de ses mots, faits, et gestes, celui-ci doit donc les assumer au nom de son honneur, et en assumer les conséquences. C’est pour cela que les gorréens font assez attention à ce qu’ils disent, car ils se doivent d’assumer tous leurs propos, et se préparer à en répondre, soit par le fer, soit devant une cour de justice. Cette notion introduit quelques caractéristiques : si un homme se fait voler chez lui, mais n’avait pas le moyen, ou l’opportunité, d’avoir une bonne serrure, ou défendre ses biens, il est déclaré aussi responsable que le voleur. Ce dernier sera châtié comme un voleur, mais le volé, responsable de son manque de prudence, ne pourra sans doutes rien demander en réparations supplémentaires. La Loi de Gor, en général est on ne peut plus directe, simple, et stricte, et ne s’embarrasse pas d’excuses, de circonstances atténuantes, ou de contexte qui pourrait justifier l’acte criminel, ou le délit.
Par extension, une personne lésé, arnaquée, ou trompée, un individu pauvre, ou drogué, est considéré comme responsable de son état, et devant répondre de celui-ci. Ainsi donc, par exemple dans le cas des impôts, un homme pauvre ne pourra justifier de ne pouvoir payer sa part parce qu’il n’en a pas les moyens. La Loi de Gor est juste, mais sans pitié ni compassion ou mansuétude.

2- La justice dans les cités gorréennes

La justice dans les cités est dispensée par des magistrats, une sous-caste des scribes, de la Caste Bleue. Ceux-ci travaillent chacun dans leurs spécialités, la haute-justice, la justice civile, la Loi des Marchands, le contrôle de propriété des esclaves, la gestion des documents officiels, etc. Le plus haut rang, les Préteurs (praetors) sont les hauts-magistrats en charge de la justice et des procès, reconnaissables à des tenues de cour et à un haut bâton qui les désigne pour leur rôle. Tous sont autorisés à rendre des décisions de justice, et tout citoyen, quelle que soit son rang, est soumis à respecter ces décisions.

Tout citoyen a droit à un procès, ce qui signifie que toute plainte doit être enregistré, et faire l’objet d’une instruction, les magistrats décidant dans quel cadre se place la plainte. Un délit, une plainte commerciale, font appel à un magistrat local, ce que peut faire toute Caste Bleue compétent dans la Loi des Marchands, par exemple. Les crimes les plus graves, vont demander l’intervention du Préteur. La justice est détachée des castes, ainsi donc, un crime commis par un médecin, ou un guerrier, est jugé par les mêmes lois que pour un marchand, ou un paysan.

Il n’y a ni avocat, ni présomption d’innocence, ni caution, sur Gor. Un individu inculpé est emprisonné jusqu’à son procès, même Haute-Caste -il sera éventuellement installé à demeure, ou dans un lieu confortable. La justice Gorréenne ne semble pas obliger l’inculpé à prouver son innocence, mais les magistrats sont en charge de démontrer sa culpabilité, ou son innocence. Cependant, la notion de preuves matérielles modernes reste secondaire, en premier lieu, ce qui fait force dans un procès, est le témoignage, et donc la parole sur l’honneur. Ainsi donc, un crime bien maquillé sans témoins est très très à juger, même en connaissant le coupable.

Les prévenus sont parfois traités durement, dans un procès. La justice de Gor reste juste (relativement), mais elle est sans pitié, voire cruelle. Un prévenu peut très bien, pour un crime grave, homme, ou femme, être gardé en cage, nu, sans commodités. La torture pour accélérer la procédure et obtenir des aveux selon les crimes, et les cités, peut être employée. Quand un esclave est témoin du crime en cours d’instruction, il est en général systématiquement torturé -c’est automatique à Ar, par exemple-  puisque sa parole ne vaut rien, étant esclave, l’aveu sous la torture est alors acceptable. Ce qui veut aussi dire qu’on peut lui faire avouer ce que l’on veut.

Les peines sur Gor sont exemplaires, et cruelles. La prison est rare, voir dans certains lieux, inexistante. On punit par des dédommagements, des coups de fouet, ou de bâton, la cage, le piloris, le banissement. Les gorréens condamnent à mort pour des crimes qui, de notre point de vue, mériteraient juste de la prison, citons l’injure à la Pierre de Foyer, l’agression d’une femme libre, injure à un Initié, la détention d’une copie non autorisée des clefs de la ville, etc…

On peut distinguer quelques types de peines :

Pour un délit commercial, assimilable à du vol, ou autre, et selon la gravité du délit, l’individu peut être marqué en lui tranchant le lobe de l’oreille, et il sera de toute manière forcé de payer des réparations. En cas de récidive, c’est une main tranchée pour un homme, l’asservissement pour une femme.

Pour un parjure envers un plaignant, il y a en général si les deux parties n’ont pu régler leur litige (par un duel, avec ou sans champion, ou par dédommagement), une réparation à payer. La véritable sentence peut être en cas de parjure grave, la déclaration publique du déshonneur du coupable, ce qui, comme on l’a vu plus haut, est on ne peut plus grave sur Gor.

Pour les atteintes de type injures et insultes, ou les cas de déprédation, si les intéressés n’ont pas fait régler cela par un duel, l’inculpé devra payer réparations. Dans des cas de récidive, une femme peut être fouettée, voir publiquement, ou même asservie.

Pour une agression caractérisée sur une femme libre, les gorréens sont assez implacables, on ne touche pas à une femme libre, c’est le bannissement, ou la mort par le pal. Il est à noter qu’une telle agression sur un homme de la part d’un homme, ou d’une femme, ne sera pas considérée à priori. Un homme est responsable de se défendre seul, une femme qui agresse un homme réponds de son acte devant sa famille, son compagnon ou son tuteur, et l’homme agressé va demander réparation lui-même. La justice n’intervenant pour trancher que si les deux partis ne peuvent régler le litige.

Les crimes les plus graves, ceux qui finissent par le pal, avec ou sans torture préalable, mais qui peuvent aussi être condamné par des sentences de mort toutes plus horribles les unes que les autres, comme jeté au désert les tendons tranchés, le supplice de la roue, ou de l’écartement, etc, sont : l’injure caractérisé à la Pierre de Foyer, le vol de la Pierre de Foyer, la trahison de la cité et la complicité avec l’ennemi (ouvrir les portes à l’ennemi, fournir des cartes détaillées de la Cité, fournir un accès ou une clef, tuer un membre du Conseil, parjurer un serment sur la Pierre de Foyer, etc), l’agression ou l’injure caractérisé à un Initié ou aux Prêtres-Rois, l’agression de tout membre de la Caste des Artistes. Il doit y en avoir d’autres du même acabit.

*3- Qui écrit les lois ?*

Les lois des cités gorréennes sont édictées par décret, le plus souvent par le Conseil en place, parfois par les Ubar et Ubara. Mais aussi bien ces derniers, que tout membre du Conseil, sont soumis à ces lois, au même titre que la dernière des she-urt. Si les autorités, après un crime commis par l’un d’eux, venait à changer les lois par décret, celles-ci ne s’appliqueraient pas rétrospectivement. Ainsi donc, tout membre de la cité doit répondre de ses actes devant la loi, quel que soit son rang, et ne peut échapper à la mise en accusation d’un magistrat si celui-ci l’ordonne. Ce dernier pouvant, comme on l’a vu plus haut, être simplement un scribe compétent dans le domaine, ou un Préteur venu pour instruire et juger l’affaire.

*4- Les femmes et la Loi*

On l’aura noté vis à vis de la Loi, les femmes d’une cité sont très protégées. Il est interdit d’asservir une femme sans procès, elles ont les mêmes droits que les hommes, mais en plus, nul ne peut les agresser sans devoir répondre devant la Loi -et les gorréens ne supportent pas qu’on touche à une femme libre de leur cité- et elles peuvent donner leur avis, répondre, et même envoyer chier un homme sans que celui-ci puisse leur coller une baffe pour les faire taire, sans risquer la colère des citoyens, et un procès qui risque fortement de mal se passer pour lui.

Pourtant, les femmes ne sont pas si libres que cela, loin s’en faut. Une femme est soumise toute sa vie à une autorité supérieur, qui peut décider pour elle, et a tout pouvoir. C’est le chef de famille, le père, le tuteur, le Compagnon. En effet, si une femme libre ne peut être frappée ou violentée par qui que ce soit sans un gros risque pour l’agresseur, son tuteur peut tout à fait la frapper, la punir, la molester, voir l’asservir, sans que la Loi puisse s’y opposer. Fondamentalement, une femme est totalement soumise à l’autorité de son tuteur, qui a presque tout pouvoir sur elle.

Une femme libre ne choisit pas son Compagnon, en général. Le compagnonnage est un contrat visant à fonder une famille dans le but d’avoir des héritiers, éventuellement de négocier des alliances, de monter dans la hiérarchie des castes. Elle passe de l’autorité parentale, à celle de son compagnon, qui dans le cadre privé, peut faire un peu tout ce qu’il veut. Ainsi donc, les femmes tendent à se tenir à carreau, non parce que tout homme peut leur tomber dessus -car il ne peut pas- mais parce que s’il vient se plaindre à son tuteur ou compagnon, ça va barder sévère. L’honneur voulant qu’un outrage ne peut rester impuni, le tuteur recevant la plainte de l’offensé, se sentira obligé, s’il reconnaît l’outrage de punir la fautive. Il peut très bien l’enfermer, lui retirer ses biens, la baffer, la fouetter, voire dans les pires cas, l’asservir pour quelques temps, à définitivement. Les femmes ne peuvent donc dans ce genre de cas là compter sur la protection de la justice, mais sur la mansuétude de leur tuteur, plus ou moins large.

*5- Lois, codes et coutumes communes aux cités gorréennes*

Il n’est pas facile de trouver tous les exemples, et tous les codes et lois coutumières aux cités gorréennes, Norman ne s’est pas trop étendu en détail, donc les exemples directement tirés des romans sont peu nombreux. On notera qu’on en apprends plus d’ailleurs sur les lois concernant les esclaves, que les Hommes et Femmes Libres.

Mais voici un rapide échantillon des lois gorréennes trouvables dans les romans. Ce n’est pas un code stricte à suivre, certaines lois concernent une ville, d’autres sont coutumières, d’autres enfin sont relativement courantes. Les lois servent de guide pour aider les joueurs, et non de règles à suivre absolument et dans leur totalité :

1- “Il ya un dicton sur Gor, qui dit que les lois de la cité ne s’étendent pas plus loin que ses murs.” (Outlaw of Gor, p.50) : En gros, une fois sorti de la sphère d’influence directe de la cité, ses lois ne s’appliquent plus, les murs d’une ville vous protègent aussi légalement, d’où le fait qu’une femme en dehors des murs d’une ville, ou de la zone clairement définie de son influence judiciaire et policière, a du mouron à se faire si elle n’a pas d’escorte.

2- Réclamer un territoire sien consiste à poser un symbole de réclamation, de couleur jaune en général, sur le sol, au matin, au soleil, puis de rester près de celui-ci, et le défendre tout le jour. A la nuit tombée, si le symbole est resté, la terre réclamée devient propriété de votre Pierre de Foyer.

3- Le vol d’une Pierre de Foyer, est un des pires crimes sur Gor, le voleur est souvent puni en étant ébouillanté dans l’huile. Par contre, le même voleur revenant chez lui avec une Pierre de Foyer volée est acclamé et honoré comme un héros, béni des Prêtres-Rois.

4- Un homme peut être tué sur place pour avoir parlé de sa Pierre de Foyer sans se mettre debout. On ne sait pas précisément, si c’est une loi, ou une forme de coutume.

5- Seules les Hautes-Castes votent pour le Conseil d’une cité, chaque caste vote pour son Conseiller, de sa propre caste.

6- Seules les Hautes-Castes peuvent voter pour élire un administrateur, ou nommer un Ubar. Les basses-castes n’ont aucun droit de vote.

7- Il n’est pas très clairement précisé si les femmes de Haute-Caste ont le droit de voter. «Alors que ce sont seulement les hommes de haute caste qui élisent les membres du Conseil de la ville» (Assassin of Gor, p.16), ne précise pas si on parle des Hautes-Castes en général, ou seulement des individus mâles de haute-caste. Cependant, les membres du Conseil et les administrateurs peuvent être des femmes, donc, à priori, elles ont sans doutes le droit de voter.

8-Il est interdit de faire sortir d’une Cité une carte de la cité et de son territoire, tout comme il est interdit à un non-citoyen de posséder une carte d’une cité qui n’est pas sa Pierre de Foyer.

9- Les grandes cités mesurent le temps, on trouve des horloges, des cloches donnant les heures, etc, et la durée du temps est partout la même en général, les mesures du temps se faisant selon les mêmes normes.

10- Être citoyen est un privilège, pas un droit.  «La citoyenneté, ou son maintien, sur une base autre que nominale, dans certaines villes, est subordonnée à des choses telles que  d’être présent à des cérémonies publiques, comme participer tous les six mois à des auspices, et en assistant et intervenant à de nombreuses réunions publiques, dont certaines sont appelé à la dernière minute “. (Danser of Gor, p.302-303)

11- . «La citoyenneté dans la plupart des communautés de Gor n’est pas quelque chose de du en vertu de la naissance, mais gagné en vertu d’intention et de persévérance.” (Slave Girl de Gor, p.394). A la majorité -celle-ci va entre 16, et 21 ans selon les cités, voir 25 parfois, c’est à dire l’âge limite pour faire son pèlerinage aux monts Sardar- un habitant d’une cité doit participer à la cérémonie de Pierre de Foyer. Celle-ci peut être simplement formelle, ou constituer en un véritable interrogatoire par un comité de citoyens, ou des membres du Conseil, pour déterminer votre résolution à être citoyen. Le serment en général se fait en touchant, ou embrassant, la Pierre de Foyer, et une fois cela fait, le nouveau citoyen se voit parfois offrir un manteau, ou une couronne de lauriers.

12- Ne pas participer aux cérémonies de citoyenneté, peut être punie de bannissement. Ceci s’applique uniquement aux personnes nées dans la ville ou nés de citoyens de la ville : “La raison semble être que la communauté a le droit de s’attendre à cette allégeance de ses membres.” (Vagabonds of Gor, p.303)
13- Vous pouvez renoncer à votre citoyenneté actuelle et acquérir la citoyenneté d’une autre ville. Évidemment, vous devez être accepté par cette autre ville en tant que citoyen, avec toutes les conditions plus haut à respecter.

14- Un des avantages de la citoyenneté, c’est qu’elle offre une certaine protection contre les créanciers étrangers. On ignore si cette protection est couverte par la Loi des Marchands ou non.

15- Le serment de désaveu, est un serment existant dans la Caste Rouge, et qui existe dans certains cités. C’est une sentence irréversible, où une famille désavoue à jamais un de ses membres, qui n’est plus de sa famille, et perd sa caste. C’est avant tout un serment de Caste Rouge, mais un Ubar peut le prononcer, et dans certaines cités, c’est tout à fait possible pour tout chef de famille envers un de ses membres.

16- Tout citoyen doit avant sa 25ème année révolue, avoir voyagé aux Monts Sardar, les monts sacrés des Prêtres-Rois. Les Initiés vérifient qui fait ce pèlerinage, ou pas, et peuvent forcer, leur influence étant grande, des jeunes, à faire le voyage à un moment précis. Il est dit que malheur à la cité dont les enfants ne font pas le pèlerinage.

17- « un homme qui refuse de pratiquer son moyen de subsistance , ou de modifier  son statut, sans le consentement du Conseil, est, par définition, un hors-la-loi passible du pal » (Tarnsman of Gor, p.46) Un homme qui refuse la loi des castes et de sa position sociale, devient un hors-la-loi, un proscrit, sans Pierre de Foyer, qui peut être tué par n’importe qui. Un sort peu envié.

18- Chaque cité détermine la reconnaissance légale des Castes, et des Sous-castes. C’est aussi elle qui détermine qui est haute-caste, ainsi, donc, les marchands, habituellement basses-castes, peuvent dans certaines cités, être haute-caste.

19- Il est criminel de tromper autrui en se faisant passer pour une autre caste, ou en faisant les activités de celle-ci. Le plus souvent, il s’agit de médecine illégale, mais aussi d’abus d’autorité en se faisant passer pour rarius. Cependant, par exemple, on peut exercer une activité d’une autre caste si c’est de l’ordre du courant : n’importe qui peut vendre des esclaves, mais il ne peut se prétendre de la Caste des Esclavagistes.

20- Il est possible de changer de Caste. C’est très rare, les gorréens sont TRES fiers de leur caste, en général. Une femme peut -elle n’est pas forcée- adopter la caste de son compagnon. L’inverse n’est pas vrai. Dans les autres cas, changer de caste est sous la décision du Conseil, et sous réserve d’être adopté et reconnu par la caste que l’on désire rejoindre.

21- Les femmes médecins n’ont légalement pas le droit de pratiquer la médecine tant qu’elles n’ont pas deux enfants. Les femmes-médecins arborent donc souvent deux bracelets, un à chaque poignet, qui sont retirés à chaque enfant qu’elles ont, et une fois défaites des deux bracelets, elles peuvent exercer pleinement.

22- Un crime magistral, pour un travailleur du métal, est de faire une copie d’une clef sans permission.

23- Un Compagnonnage dure un an. S’il n’est pas renouvelé par contrat avant l’anniversaire du compagnonnage, il est automatiquement dissous.

24- Un compagnonnage est dissous en cas de mort ou d’asservissement de l’une des deux parties. Il ne semble pas précisé si un compagnonnage peut être dissous par accord mutuel des deux parties avant la fin de l’année.

25- Une femme ne change pas son nom dans un Compagnonnage.

26- Le nom de famille – en fait, le nom de clan- est une commodité qui ne se transmets que par le Compagnon. Une femme peut garder son propre nom de famille selon le contrat de compagnonnage signé, mais il ne peut supplanter pour ses enfants le nom de son compagnon.

27- Un homme ne peut avoir qu’une seule compagne, mais selon les cultures, cette règle n’est pas immuable.
28- Port-Kar ne reconnaît pas -entre autres choses- l’Institution du Libre Compagnonnage.

29- Qui entre dans une cité sans permission est passible du pal. “Les pics sur les murs des villes de Gor sont souvent surmontés des restes d’hôtes indésirables.” (Outlaw of Gor, p.49)

30- Les panthères et autres femmes talunas, sont considérés comme hors-la-loi. Tout hors-la-loi qui entre dans une cité peut être empalé.

31- Les assassins portant la marque noir sur leur front, une dague dessinée, peuvent entrer dans une cité sans être arrêtes.

32- La caste des Artistes est toujours libre d’entrer dans une cité.

33- Tout héraut ou messager officiel, tout diplomate, est assuré d’une immunité dans la cité le temps de sa mission, et d’en ressortir.

34- Le droit d’auteur et les brevets n’existent que dans les murs d’une Cité. Le Droit des Marchands ne peut couvrir ce droit au delà des murs de la cité concernée.

35- Toutes les cités emploient des références communes, accessibles à tous, par gabarit, pour les poids et mesures, sous la Loi des Marchands. Un marchand trouvé avec des gabarits faux est puni.Il en va de même pour les fausses monnaies.

36- Les voiles et robes de dissimulations ne sont pas forcément imposées par la loi, mais peuvent l’être. A Ar, par exemple, ce n’est pas de l’ordre de la loi. Dans certaines cités, une femme sans voile peut être arrêté, détenue, puis forcée de se voiler par la garde. Une infraction répétée peut conduire à l’asservissement. Mais même là où il n’y a pas de loi précise, la coutume chez les femmes gorréennes est très forte de porter des robes, et de se voiler le visage.

37- Même dans les villes qui ne légifèrent pas sur le voile, il existe souvent des lois limitant la peau nue exposée. Si trop de peau nue est dévoilée, la femme peut être asservie : «  Si tu veux être dépouillée comme une esclave, tu sera esclave, dit-on »  (Dancer of Gor, p.157)

38- Dévoiler une femme de force, contre sa volonté, est un crime grave.

39- Dans certaines cités, il est illégal de laisser des soies de plaisir entrer en contact avec la peau d’une femme libre. Ceux-ci sont considérés trop excitants et érotiques.

40- Les femmes sont rarement permises, voire jamais, de jouer au Kaissa.

41 : Le Dar-Kosis est une maladie proche de la lèpre, considérée comme sacrée, et un châtiment des Prêtres-Rois. Il est considéré hérétique de tenter de la soigner ou trouver un remède.

42- « Qui contracte le Dar-Kosis est considéré par la loi comme mort. » (assassin of Gor, p.226). Ainsi donc une personne contaminée perd toutes ses possessions.

43- Le vol est traité durement, et sévèrement , dans toutes les cités, la première fois, on tranche un lobe de l’oreille, la seconde fois, on tranche une main, et pour une femme, on l’asservit.

44- Il existe une caste des voleurs à Port-kar. Le vol y est illégal, et un homme est tué, une femme asservie s’ils se font prendre.

45- Mettre le feu à une forêt est un crime et une catastrophe pour les gorréens, le coupable est en général brûlé vif.

46- C’est le droit de tout individu, libre et esclave, de recevoir le sérum de stabilisation, le traitement de prolongation de la vie de Gor. C’est peut-être l’un des seuls droits qu’un esclave possède. On ignore si un propriétaire d’esclave peut refuser le sérum à son propre esclave, mais il semble y avoir peu de raisons d’un tel refus.

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