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L’attrape-filles, un jeu entre cités goréennes

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L’attrape-fille (Girl Catch en anglais) est un jeu goréen qui se joue selon deux règles distinctes. Une ne concerne que des personnes libres, hommes et femmes, l’autre que des hommes et des esclaves. Fondamentalement, dans les deux cas, le jeu est cruel à nos yeux, sans la moindre équivoque, mais s’avère avoir une certaine cohérence et une grande utilité dans sa version avec des libres. Il se pratique partout, mais surtout le long du Fleuve Vosk et autour d’Ar, où il est une tradition.  Ici, on va parler de la variante du jeu qui a un clair amusement si on voulait l’exploiter dans le jeu de rôle sur SL Gor. L’autre version est décrite dans l’article, Les Loisirs des Goréens, à la section 1.5

L’attrape-fille entre cités

L’attrape-fille entre cités est un jeu sportif et violent, mais qui interdit les armes et est sévèrement contrôlé par des arbitres, afin d’éviter le maximum de mort. Impliquant jusqu’à 200 participants par camp (100 hommes, 100 femmes), il faut toujours exactement le même nombre de participants de chaque côté. Le terrain de jeu est entouré d’une palissade haute de 60 cm environ, avec à chaque extrémité une fosse de capture, décrite dans la citation de roman proposée plus bas.

La raison d’être de ce jeu est claire : régler des différents entre villes adverses sans en passer par la guerre et les drames de la mort, puisque l’enjeu n’est rien moins que les filles du camp adverse, et l’honneur de la victoire. Le perdant perd aussi toutes les jeunes femmes libres qui se sont engagés dans le match !

Le but du jeu ? Capturer toutes les filles du camp adverse, en les attachant pour les jeter dans la fosse de son camp. Pour se faire, il faut se débarrasser des hommes du camp adverse, en les sortant de l’aire de jeu ; pour cela, tous les moyens sont bons, mais sans user de la moindre arme. Il peut y avoir des blessés, et c’est très violent mais les morts sont rares. Tout homme qui franchit la palissade est éliminé et, si jamais il tentait de revenir quand même, la sentence est à priori la mort. Durant la lutte, les femmes n’ont, bien entendu, pas le droit de se mêler de la baguarre entre les hommes. Leur rôle, c’est de compliquer la tâche du camp adverse, ne pas se faire capturer et aider par leur course et leurs manœuvres les hommes de leur camp à sortir les adversaires de l’aire de jeu. Mais elles ne doivent aucunement se battre dans la mêlée des hommes.

* Note :  je suppose qu’elles ne se laissent pas du tout capturer sans se défendre. Puisque tous les coups sont permis, elles ne devraient pas se gêner pour résister, tout en évitant le pire, ceci dit. Les hommes goréens sont forts, violents, et pardonnez-moi de le dire : cruels et de peu de pitié.

Le premier camp à avoir capturé toutes les femmes est le vainqueur, et à part le grand honneur de gagner un duel entre cités, les hommes du camp gagnant gardent les femmes qu’ils ont capturés. Elles seront alors asservies par chacun des hommes qui les ont capturés.

On suppose que pour reconnaitre les femmes capturées, chaque homme participant a des liens avec une petite étiquette ou une plaque avec son nom, ou des liens avec ses couleurs, mais ce point n’est pas détaillé.

Les participants n’ont pas le choix de leur tenue : homme et femmes sont vêtus de tunique, de la couleur choisie pour leur ville. Les tuniques des femmes sont clairement faites pour dévoiler leurs formes et leurs charmes. Les femmes portent éventuellement des masques réduits, comme des loups, mais clairement, comme indiqué dans la citation ci-dessous, ce n’est pas une habitude. A priori, cela gâche le plaisir des participants et des spectateurs.

Bien entendu, rien qui puisse se changer en arme n’est autorisé sur le terrain de jeu. Il est même probable qu’hommes et femmes soient pieds nus, afin d’éviter les coups de botte ou de chaussure à talon épais. Les ceintures et baudriers, avec des boucles de fer, sont sans doutes eux aussi tout à fait proscrits. Il ne peut y avoir que les participants vêtus de tuniques avec des ceintures de corde, pour éviter tout risque d’accident.

Enfin, rien n’indique que les jeunes filles soient célibataires. La citation précise juste : jeunes hommes et jeunes femmes, ce qui est logique pour la violence du sport et son enjeu. On pourrait supposer qu’aucune jeune femme volontaire ne pourra participer sans accord de sa famille et de son compagnon, mais à priori, c’est faux ; vu la grande importance de ces jeux, les autorités de la ville et les règles de l’honneur doivent sans doutes imposer que chaque personne se désignant volontaire ne peut être contrainte à renoncer par son compagnon ou sa famille.

* Note : la capture et l’asservissement des filles du camp perdant n’est pas forcément la fin. Il est évident que les familles des jeunes filles capturées viendront, avec les représentants de la ville perdante, proposer des tributs pour racheter ces filles, afin de les libérer et les rendre à leur famille. Les goréens respectent les femmes libres, même si là, c’est une occasion en or. Aussi, on peut supposer que la plupart des jeunes filles retrouveront leur liberté, tant qu’elles ne se sont pas soumises à leur kidnappeur. Mais ce n’est pas automatique : entre désirs personnels et rivalités entre cités, il peut arriver que beaucoup de ces filles restent asservies.

Il faut bien tenir compte de ce point, assez évident. Les participants à l’attrape-filles sont tous des volontaires ! Aussi, au-delà de l’honneur et du devoir, puisque ce jeu permet d’éviter des guerres sanglantes et résoudre des conflits, les filles, qui savent ce qu’elles risquent, participent parce qu’elles savent que si leur ville perd, elles ont de bonnes chances cependant, de retrouver leur foyer comme femmes libres.

* Note : certaines participantes le font ni plus ni moins que pour se faire asservir ! Oui, ça parait étrange, mais la vie de jeune femme libre, que ce soit de basse ou de haute-caste (et c’est encore pire pour ce dernier cas) peut être si pesante, misérable, oppressante que, franchement, l’illusion romantique de la vie d’esclave aimée de son propriétaire et libre des carcans de la femme libre sont clairement préférables. Aussi, ces dernières se font capturer exprès, en résistant plus ou moins peu, et si leur ville perd et qu’elles sont asservies, font de suite les rituels indiquant qu’elles se soumette à leur ravisseur et propriétaire. Une fois que cela a été vu, aucun parent goréen digne de ce nom, l’honneur accroché à l’âme, ne voudra récupérer la fille qui s’est soumise volontairement à l’asservissement.

Un attrape-fille sur Gor Second Life

Le plus intéressant d’un tel jeu n’est pas le match lui-même, mais ce qui se passe avant et ce qui se passe après, on le réalise bien quand on sait pourquoi ces jeux ont lieu, dans quel contexte et sur quoi cela débouche.

Le souci sur Second Life est de parvenir à avoir deux équipes avec, dans chacune, exactement le même nombre d’hommes et de femmes. Il vaut mieux tenter de respecter le même nombre d’hommes et de femmes dans chaque équipe, par exemple, 8 hommes, 5 femmes. Mais clairement, il faut parvenir à avoir un nombre de joueurs minimal dans chaque camp, pour que le match ait un intérêt : 10 contre 10 est un minimum.

Le problème de l’attrape-fille est que c’est une lutte. Elle est arbitrée, puisque le but est d’éliminer les hommes en les sortant du terrain (le participant ne peut alors plus revenir dans la partie) et de capturer les femmes en les jetant dans la fosse (où l’équipe adverse a interdiction d’aller). Les arbitres sont là pour veiller au respect des (quelques) règles. Mais c’est tout de même avant tout une baston !

Donc, pour simuler la partie de jeu, il faut utiliser les outils possibles de combat de Second Life, comme le HUD zCS. A priori, ce HUD ne permets cependant pas de simuler un combat sans être armé. Donc, pour la simulation de la mêlée, il faut que chaque participant homme soit armé, contrairement au jeu dans les romans de Norman. Les hommes avec des armes classiques, mais uniquement de mêlée, les femmes sans aucune arme.

L’espace du terrain de jeu doit être assez vaste et bien délimité, pour que les participants soient en mesure de courir, les uns pour attraper, les autres pour esquiver et fuir. Ne pas oublier que tout pas hors de la limite du terrain de jeu mène à l’élimination pour les participants hommes. Pour les femmes, elles doivent retourner immédiatement dans l’espace de jeu, tout simplement.

  • Le combat se joue comme tout combat simulé sur Second Life : pour éliminer les hommes, il faut alors les vaincre : les « down ».
  • Le participant homme vaincu, « down », sort alors du terrain de jeu, il est éliminé.
  • Pour capturer une participante femme, il faut la vaincre aussi, la « down », et se servir du « bind » du HUD de combat employé.
  • Je suggère d’imposer quelques emotes pour décrire le temps d’attache, disons trois, une pour attacher les bras, une pour les pieds, une troisième pour attraper la fille dans ses bras.
  • Tirer la captive pour l’emmener dans la fosse de son camp se fait avec l’outil « bind » du HUD.
  • L’action de soin (le « heal ») n’est pas autorisée sur les participants hommes. Une fois « down » ils sont éliminés.
  • L’action de retirer des liens à une fille « down » et attachée, mais laissée sur le terrain sans avoir été emmenée dans la fosse, est autorisé, ainsi que l’action « heal ».
  • Une participante femme ne peut pas être armée, elle ne peut que courir, fuir ou aider les autres femmes « down ».
  • Aucune arme à distance ne peut être permise, en aucun cas.

Le jeu s’arrête dans deux cas : toutes les femmes de l’un des deux camps ont été capturés et emmené dans la fosse du camp opposé, ou tous les hommes des deux camps ont été éliminés.

  • Si tous les hommes des deux camps sont éliminés, la partie est remise à zéro et recommence.

La victoire revient au camp qui a capturé toutes les femmes du camp adverse. Dès lors, les femmes capturées par le camp perdant appartiennent aux hommes du camp gagnant. Les négociations du camp perdant pour racheter ses femmes peuvent commencer. Tout le reste est alors histoire de jeu de rôle, d’interprétation et de politique.

Bien sûr, les spectateurs, eux, sont invités à parier avant et pendant le match ! Il y a trois types de paris : quelle ville gagnera, quel homme capturera le plus de fille, quelle fille ne se laissera pas capturer, ou alors la dernière de son groupe. Ces paris sont validés par les arbitres et font l’objet de sommes importantes misées en jeu, y compris, d’ailleurs, par les participants avant que le match commence !

Extrait et citation sur une partie d’attrape-fille entre villes :

« “Laissez passer ! Dégagez ! s’exclama le jeune homme musclé en riant. Il avait une fille nue sur l’épaule, les mains et les pieds liés. Il l’avait gagnée dans l’attrape-fille, dans un concours pour trancher un différend commercial entre deux petites villes, Ven et Rarn, la première port fluvial sur le Vosk, la seconde réputée pour son exploitation de cuivre, situé au sud-est de Tharna.

Au concours participaient une centaine de jeunes hommes de chaque ville, et une centaine de jeunes femmes, les plus belles de chaque ville. Le but du jeu était de protéger les femmes de l’ennemi. Les armes n’y étaient pas autorisées. Le concours se déroulait dans une zone en dehors du périmètre de la grande foire, car on ne peut asservir personne dans l’espace sacré des foires.

La zone de jeu était entourée d’un mur bas en bois et les spectateurs observaient depuis cette limite. Lorsqu’un participant mâle était jeté hors de la limite du mur, il était retiré de la compétition et ne pouvait, sous peine de mort, retourner dans la zone pour la durée du concours.

Lorsqu’une fille était enlevée, elle était ligotée main et pied et jetée dans une des deux fosses pour filles, à l’extrémité du “camp” de chaque ville. Ces fosses sont circulaires, profonde d’environ 60 cm avec un fond épais de sable et délimitées par une petite clôture en bois, “. Une fois dans la fosse, la fille ne pouvait s’extraire de ses liens, considérée piégée et capturée, sous la surveillance d’arbitres.

Le but du jeu est ainsi simple : pour les hommes, c’est de retirer ses adversaires hors du terrain et de capturer les filles de l’autre ville, en les attachant et les jetant dans leur fosse. Pour les femmes, bien sûr, le but est d’échapper à la capture.

“Laissez passer !” Cria-t-il. “Laissez passer !” Je m’écartais, comme le reste de la foule.

Les jeunes hommes et les jeunes femmes portaient une tunique adaptée à ce sport. Les tuniques des jeunes femmes sont coupées court, pour mieux révéler leurs charmes. Les jeunes hommes portent des liens enroulés autour de leur poignet gauche, ce qui lui permet d’obtenir des prix.

Les jeunes femmes, qui sont libres, portaient généralement des masques, si les règles du match le permettent, afin que leur modestie soit moins gravement compromise par l’aspect dénudé de leur tunique. Cependant, si la jeune fille était attrapée, son masque lui était arraché. Les tuniques des filles n’étaient pas retirées, cependant, jusqu’à la fin du match, quand la ville gagnante était annoncée.

La victoire était déterminée lorsque l’un des deux camps parvenait à ravir la totalité des femmes de “l’ennemi”.  Une fois ligotée et jetée dans la fosse des filles, une femme ne pouvait plus être récupérée jusqu’à la fin du match, et à condition de remporter la victoire. Les femmes capturées de la ville victorieuse étaient libérées ; on leur rendait leurs vêtements et elles étaient honorées ; les filles de la ville perdante, étaient bien entendu dépouillées et devenaient esclaves.

Ce sport peut sembler cruel, mais certains le considèrent comme supérieur à la guerre : il est autrement plus propre et il y a peu de risques de perdre des vies ; c’est aussi une façon de régler des différends, plus honorable dans sa méthode.

L’honneur est important pour les Goréens, d’une manière que ceux de la Terre pourraient trouver difficile à comprendre ; par exemple, les terriens trouvent naturel que les hommes partent en guerre pour des questions d’or et de richesses, mais pas pour l’honneur ; le goréen, au contraire, est plus enclin à soumettre les questions d’honneur au jugement de l’acier que les questions de richesse et d’or. L’explication est simple : l’honneur est plus important pour lui. Curieusement, les jeunes filles libres des villes sont impatientes de participer à ce sport. Sans doute chacune d’entre elle croit-elle que son camp sera victorieux et qu’elle reviendra couverte d’honneur dans sa cité.

Le jeune homme m’a frôlé. Les cheveux de la jeune fille étaient encore coiffés et noués ; ils n’avaient même pas encore été libérés, comme ceux d’une esclave. Bouclé autour de son cou et verrouillée, se trouvait un collier d’esclave mince, commun, en acier gris. Il y avait mis une étiquette pour qu’on puisse l’identifier comme étant la sienne. Elle avait été du Rarn, probablement de haute caste, au vu de la délicatesse de de sa beauté. Elle serait désormais esclave dans le port fluvial de Ven, possédée par un jeune homme qui semblait être un marinier. Ses lèvres étaient délicates et belles. L’embrasser serait un plaisir.

C’était la première année, soit dit en passant, que des masques étaient autorisés pour les jeunes femmes dans ce tournoi. Les masques, cependant, avaient été féminins et de taille réduite. Ils ne cachaient pas grand-chose et d’avaient d’autre but que d’exciter les hommes et de les stimuler à la poursuite de la beauté, culminant dans son assaut grossier, sa capture et son démasquage. Pourtant, je soupçonnais que l’innovation, l’année prochaine, serait abandonnée. Il était plus facile pour les spectateurs de parier sur la prise de filles données, et combien de temps elles resteraient encore libres, si leur beauté était plus visible pour les parieurs.

Je me suis occupé du jeune homme. Il allait à la palissade. Là, il grimpa sur l’une des plates-formes et, mettant la fille à genoux, les chevilles et les poignets croisés et attachés, à ses pieds, face au Sardar, il détacha ses cheveux. Puis il la souleva dans ses bras, les cheveux déliés, devant les montagnes du Sardar, se réjouissant et rendant grâce aux Rois-Prêtres qu’elle était maintenant à lui. 

Magicians of Gor »

 

 

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