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Les esclaves de Gor, principes & guide de jeu

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(Nouvelle version : Février 2021- merci entre autres à Lanah Moore pour ce document )

Cet article constitue la première partie du guide de la kajira que nous vous proposons aussi en format PDF. Voici les différentes parties ci-dessous :

1- Les esclaves de Gor, principes & guide de jeu.

2- Les règles des esclaves

3- Postures & ordres des kajirae

4- L’éducation des kajirae

5- Le cœur d’esclave et la litanie des kajirae

6- Jouer une terrienne enlevée sur Gor

7- Conseils pour une belle expérience de kajira

Ce long document –oui, difficile de faire court, sur ce sujet – devrait vous permettre de saisir de manière assez synthétique tout ce qu’un goréen, maitre ou esclave, devrait savoir sur les esclaves de Gor. Mais aussi et surtout, pour joueurs et joueuses : comment on les joue, comment on interagie avec, comment on incarne un personnage esclave. Parce que contrairement à l’idée répandue, ce n’est pas un rôle simple à jouer.

1- Introduction

Oubliez les références aux esclaves romains, ou aux traites négrières ou encore aux esclaves de vos séries de fantasy ! Les esclaves dans le monde de Gor sont très spécifiques et le concept est poussé très loin dans l’idée d’asservissement par ses aspects abjects et inhumains. Paradoxalement, et je ferais souvent l’analogie, pour les goréens, les esclaves sont des animaux familiers, qui sont tout à fait comparables à des chiens de compagnie et sont traités, dressés et considérés comme tels. Gardez bien cela en tête pour la suite.

Le terme Kajira signifie esclave. Quand une esclave dit cette phrase rituelle : « La Kajira », en goréen, elle dit juste: « je suis une esclave ». Vala… pas de différence entre les deux mots, même si sur Second Life, certains joueurs imaginent une sorte de catégorisation entre l’esclave et la vraie esclave (celle qui a un vrai cœur d’esclave), la seconde seulement serait alors kajira. Ben non. C’est comme bondmaid dans la langue du Torvaldsland : ça veut juste dire esclave. Il y a bien sûr des différences culturelles entre une esclave du Tahari, une du peuple des Chariots, une du Torvaldsland et une de la Cité d’Ar.… mais ce ne sont que des mots voulant dire la même chose.

Nous sommes ici dans un jeu de rôle, ce qui inclut que c’est bien une façon de jouer et que votre personnage, même s’il vous ressemble par moment, reste un personnage fictif. Pensez dès maintenant à faire la nuance entre le jeu de rôle (le RP, et le rôle que votre personnage incarne) et l’OOC (vous le joueur, devant votre ordinateur). Ce rappel est important, car la dureté du monde de Gor, et son implication, font souvent glisser cette notion aux limites floues. Surtout quand on joue une Kajira, ce qui induit un rapport très difficile à interpréter entre son état (l’esclave n’est pas un être libre, c’est une propriété, une femme traitée et considérée comme animalisée, voir comme mobilier, et possédée par quelqu’un, en tout légalité dans le monde de Gor), et ses relations au reste des gens qu’elle côtoie sur Gor.

Voir à ce sujet ce lien : https://www.psychee.org/gorpedia/le-jeu-de-role-quoi-tes-ce-que-cest/

On parlera plus en détail dans ce guide des conseils de sécurité et de prudence pour jouer une Kajira.

Extrait des romans

Je regardais la fille incroyablement belle dans le miroir. Elle était parée d’une corde de soie rouge, maquillée, parfumée, vulnérable, douce, avec à ses bras des bracelets, et des perles dorées entrelacées dans son collier turien.

“Elle est belle,” murmurai-je. Sucha m’avait beaucoup aidé.

“Plutôt jolie pour une fille de colporteur”, sourit Sucha.

“J’ai peur,” dis-je.

“N’aie pas peur,” dit Sucha.

“Quelles sont mes devoirs ?” demandais-je.

“Une beauté exquise et une obéissance absolue,” dit Sucha.

J’ai regardé la fille dans le miroir. Je me suis souvenu des paroles de Thurnus. “Ta place est aux pieds des hommes”, avait-il dit. J’ai regardé la fille dans le miroir. Ses chevilles étaient ornées de clochettes. Elle était magnifique. C’était une esclave portant collier, soies et parfums. Elle était très belle. Je n’avais aucun doute que sa place était aux pieds des hommes. C’était une esclave. Elle était moi.

“Une beauté exquise et une obéissance absolue”, dit Sucha.

“Oui, Maîtresse » répondit-je.

Slave-girl of Gor

2- la création d’une kajira

Une esclave de Gor est le fruit d’un dressage et d’une éducation qui ne lui laisse aucun choix. Une esclave sert et obéit docilement, ou elle mourra. Malgré la dureté du concept, et la cruauté des faits et méthodes, l’idée qui la dirige n’est pas cruelle (enfin, dans le monde de Gor selon sa vision des choses, voire plus bas).

Les goréens sont rarement sadiques. Mais l’esclavagisme existe depuis des millénaires sur Gor. Les hommes le pensent faire partie de l’ordre naturel des choses, et la femme même Libre est conditionnée à l’accepter et comprendre qu’elle est soumise, et qu’elle peut un jour finir esclave. Toute femme Libre apprend au moins un peu ce qu’elle doit faire si elle est capturée, pour se livrer comme esclave. Il vaut mieux après tout vivre esclave que mourir.

Note sur la notion de sadisme et de rudesse

Le sadisme, la violence et la rudesse du traitement des esclaves, les romans fourmillent de contre-exemples à ce principe. Le fait est que les goréens adorent les enfants qui sont sacrés et ne doivent pas être brutalisés, qu’ils respectent les Femmes Libres qu’on ne peut toucher sans conséquences graves, et qu’ils n’hésitent pas à affirmer qu’ils chérissent leurs esclaves, car ce sont les seules femmes qu’ils peuvent aimer (d’amour) librement et sans entraves. Mais une esclave, pour un goréen, sert à être utilisée, malmenée, battue ou violée, c’est dans les normes. Certains ne le feront pas, d’autres si, puisqu’ils en ont le droit et on réalise que de suite, ce n’est ni doux, ni romantique. Quelques exemples ci dessous.

Extrait des romans

« Aveugle, la tête couverte d’un capuchon, elle s’est envolée dans les bras du jeune géant blond. Avec un cri de joie, il la saisit et la jeta dans l’herbe, coincée sous lui. Il avait pu l’attraper.

L’arbitre a crié un mot, que j’apprendrai plus tard “Capture”, et a frappé l’homme sur l’épaule. Les autres ont reculé. Puis, à ma grande horreur, j’ai vu Eta, toujours cagoulée et ligotée, violée à l’instant même, dans l’herbe.

Quand le jeune homme en eut fini avec elle, il se leva et détacha la cagoule de sa tête, la jetant sur le côté. Les hommes lui envoyaient des vivas, criaient et le frappaient dans le dos. Il souriait. Il avait gagné. Il est retourné chez lui. Des sommes d’argent ont été échangées. Eta s’effondra sur le côté dans l’herbe.

En quelques instants, l’arbitre était retourné vers elle et, par les bras, l’avait jetée à nouveau sur ses pieds. Elle se tenait debout, chancelante, tremblante, le mouvement de son corps agitant les clochettes.

Il a de nouveau appelé le mot que j’apprendrai plus tard : “Capture !”, et il l’a de nouveau mise en mouvement avec l’aiguillon électrique. Encore une fois, les hommes l’ont traquée. La deuxième place était en jeu. Elle n’a pas aussi bien couru cette fois-ci, mais, peut-être parce que cette fois il n’y avait que quatre poursuivants, elle s’est dans l’ensemble distinguée. En deux ou trois minutes, elle fut de nouveau enlevée et, à ma grande horreur, elle fut, avec plaisir et impitoyablement, de nouveau soumise à l’indignité de la femelle prise, son second ravisseur la forçant avidement, avec une audace et fougue à peine inférieure à celle de la première.

Comme je me sentais désolé pour elle, et comme, secrètement, je l’enviais. J’ai regardé pendant que la troisième place et la quatrième place étaient gagnées. Le cinquième homme, après avoir enlevé son capuchon, fut la cible de beaucoup de rires et de poussées de bonne humeur. Il, perdant, n’avait pas gagné le droit de raviver la beauté démentie.

Slave-girl of Gor

De l’autre côté de la pièce, je vis celle qui avait été Lady Rowena de Lydius, ses bras, ses poignets encore liés par ses propres cheveux, autour du cou du marin. Ses mains était tenues par un autre d’entre eux. Ses lèvres étaient pressées avec ferveur contre les siennes. Il l’a jeté sur le carrelage à côté de sa table.

…/…

J’ai entendu des halètements et des cris de l’autre côté de la pièce, la chute d’un gobelet, et des corps en train de haleter. L’ancienne Lady Rowena de Lydius n’avait plus les mains liées, mais elles étaient maintenant retenues au-dessus de sa tête, chaque poignet dans les mains d’un homme différent. Elle était sur le dos, jetée sur une des tables basses.

…/…

Une nouvelle fille, Susan, dansait maintenant. Celle qui avait été Dame Rowena de Lydius se tenait sur le ventre sur une table, trempée de larmes, agrippée à ses côtés, les dents serrées. Tula, la danseuse, était maintenant elle aussi transmise d’homme en homme. Certaines des autres filles, aussi, étaient maintenant utilisées avec sauvagerie par les maîtres. D’autres d’entre elles se léchaient et s’embrassaient, chuchotaient à leurs oreilles, mendiaient pour attirer leur attention.

Players of Gor

« – « N’importe quoi », dit-il : « Ce n’est qu’une esclave. »

– « Peut-être que Samos a trouvé un esclave d’amour », dis-je.

– « Une Terrienne ? » s’exclama Samos en riant.

– « Peut-être, » dis-je.

– « C’est sans importance, » dit Samos. « Ce n’est qu’une esclave, une chose à servir, à battre et à maltraiter, si cela me plaît. »

Explorators of Gor”

Le dressage en résumé

Aucun homme ne veut d’une esclave malheureuse, folle, dangereuse, ou incontrôlable. La captive future esclave est donc en général brisée, matée, conditionnée, pour accepter son rôle. Une fois ceci fait, seulement, elle sera éduquée pour savoir comment servir et plaire. Aucun goréen, n’aime particulièrement tuer une esclave. Tout sera donc fait, y compris le plus rudement possible, pour qu’elle accepte sa condition totalement et docilement. Ainsi, la vie lui sera alors plus douce ; tout est relatif, mais dans le monde violent de Gor, cela reste une réalité. Une Kajira éduquée l’aura parfois été dans une Maison des Esclaves, son éducation entièrement dispensée par une esclave cultivée dont c’est le rôle, que l’on nomme Éducatrice.

« Un Maître dresse, une Éducatrice éduque ». Si c’est le maitre qui va conditionner l’esclave à accepter son nouvel état, celui d’une femme possédée, animalisée, soumise aux hommes, propriété dédiée à plaire et à servir ; les artifices du service, du ménage, des danses, des chants, des massages, des baisers, de la culture que doit connaitre l’esclave, seront dispensés par une autre esclave.

On parle un peu en détail du dressage et de l’éducation des kajirae ici : 4- L’éducation des kajirae

2- Jouer une kajira

Les principes de base du rôle en quelque sorte avec des explications générales.

« Une beauté exquise et une obéissance absolue »

Une kajira une fois dressée, conditionnée à accepter totalement son rôle et sa nature de femme animalisée et plus ou moins éduquée apprend cette phrase, qui résume ses devoirs.

Le premier est de toujours plaire, toujours être parfaite dans son apparence, son allure, sa gestuelle, sa diction, ses manières et de susciter ainsi le désir, mais pas seulement ; la beauté est un spectacle et une kajira doit toujours être belle, de toutes les manières possibles. Elle n’a, en théorie, droit à aucun relâchement ou excuse à ce sujet. En pratique, il y a quand même des esclaves dont on attend pas la beauté : les filles de cuisine ou d’atelier, même les esclaves à paga, ne sont ni dans un cadre ni dans une situation où on l’exige. Mais ceci dit, même elles connaissent ce devoir et tentent d’y répondre.

Le second est l’obéissance absolue : une esclave a été conditionnée à obéir à des consignes, des postures, des ordres simples, répétés encore et encore, avec des châtiments à chaque manquement, à la moindre hésitation, On l’a poussée à bout pour qu’elle obéisse sans réfléchir et c’est ce qu’on attend d’elle par la suite. La vie d’une esclave est faite d’obéissance, même aux ordres les plus injustes, cruels, dégradants ou ignobles. De toute manière, elle n’a guère le choix : désobéir à un ordre, voire simplement hésiter, est un excellent moyen de subir cruellement le fouet, voire parfois pire.

Servir tout le monde, toujours de son mieux

Une esclave se doit de servir tous les Libres de la même manière et avec le même dévouement ; c’est son rôle ; elle appartient à un Maître qui la possède et dont elle est la propriété, l’objet. Mais elle sert tous les maitres avec le plus grand dévouement possible, et tentera de leur plaire, quels qu’ils soient.

Évidemment, les ordres de son Maître restent sa priorité, mais cela s’arrête là. Il faut savoir que le maître ne sera que plus honoré d’entendre que son esclave a bien servi avec dévouement un de ses frères ou voisins dans n’importe quel service, de la paga, aux bains, ou aux fourrures (un des termes employés pour utiliser sexuellement une esclave). L’esclave n’a aucun honneur qui lui soit reconnu, mais représente constamment son possesseur et se doit d’être irréprochable, car l’honneur de son maître est en jeu. Ne pas servir avec dévouement, même un ennemi qui aurait enlevé l’esclave pour la retenir, peut valoir à celle-ci une terrible punition de son propriétaire, s’il se considère bafoué dans son honneur.

Une esclave ne possède rien

Une esclave est une marchandise ; elle peut être vendue ou prêtée à tout moment par celui qui la possède. Elle représente une valeur marchande de par son corps, sa beauté, et son éducation. C’est pourquoi elle se doit d’y prendre attention, de l’entretenir, d’y veiller et, de toute manière, tout maitre surveille aussi bien la santé, que le poids et l’apparence de son esclave, comme on le ferait d’un chien de concours.

Le corps de l’esclave n’est qu’un objet ; c’est un apparat qui ne lui appartient plus ; il ne lui est pas plus permis de se tatouer que de se couper les cheveux sans l’ordre ou l’accord de son propriétaire. Et si elle se mutile volontairement, elle abîme la propriété de son maitre et peut s’attendre à être sévèrement châtiée.

Une esclave ne possède rien : ni son nom, ni sa vie, ni même son histoire. Une fois une esclave parée d’un nouveau collier qui à cet instant ritualise et confirme qu’elle est possédée par un nouveau maitre, tout ce qu’elle a vécu auparavant n’existe plus. « Le collier efface le passé ». Si c’est d’apparence cruelle, l’autre conséquence est qu’une femme condamnée à l’asservissement voit aussi les crimes et fautes qu’elle a pu commettre auparavant effacés pour sa nouvelle vie ; l’ardoise est alors vierge. Ce qui peut être un grand bien, si elle a été condamnée à un asservissement temporaire.

Une esclave capturée, offerte ou vendue, voit tout ce qu’elle porte sur elle, ou est détentrice, va appartenir à son nouveau maitre. Le plus souvent, elle est donc totalement dénudée, et il n’est pas rare qu’elle ne reverra plus ses bijoux et accessoires, même si elle y était terriblement attachée. Ou il lui faudra faire preuve de bien des dévotions et des efforts, pour faire plier le maitre à son caprice de pouvoir les retrouver.

Un exemple des principes complexes qui font d’une esclave un objet, une marchandise .

Extraits des romans

« Le vol, ou la capture, si vous préférez, vous confère des droits sur moi. J’appartiens et je dois servir pleinement toute personne à qui je suis entré en possession effective, même s’il s’agissait d’un vol. Le Maître originel, bien sûr, a le droit de récupérer ses biens, qui restent techniquement les siens pendant une semaine. Mais si je devais fuir le voleur, après qu’il ait consolidé son emprise sur moi, par exemple, en me gardant même pour une nuit, je pourrais, en fait dans la loi goréenne, être considérée comme une esclave fugitive, même s’il ne me possédait pas encore techniquement, et punie en conséquence. Par analogie, il n’est pas permis aux animaux de fuir les attaches sur leur cou, ou de fuir les enclos dans lesquels ils se trouvent enfermés ; l’argent doit conserver sa valeur et son pouvoir d’achat, peu importe qui l’a en main, et ainsi de suite. De telles restrictions ne s’appliquent pas aux personnes libres, comme les femmes libres. La femme libre a le droit de tenter de fuir son ravisseur, du mieux qu’elle peut, et sans pénalité, même après la première nuit dans ses liens, si elle choisit encore de le faire. Si elle est réduite en esclavage, bien sûr, elle est soumise aux mêmes coutumes, pratiques et lois que tout autre esclave.

Dancer of Gor »

Une esclave est une femme animalisée

Cette idée est étrange, mais quand un goréen parle des Femmes Libres, il accole toujours les deux mots, car la Femme, dans l’esprit des goréens, ne peut être qu’esclave. La « vraie femme » est possédée, de corps, d’esprit, et d’âme. Elle est féminine, sensuelle, émotive, et aisément capricieuse. Elle désire les hommes de tout son être et vit dans le souhait d’être prise par eux, et se donner à eux de tout son corps. Et elle ne peut rien cacher, de ses émotions, désirs, pensées secrètes et fantasmes. La vraie femme selon les goréens ne peut qu’être esclave, car elle a abandonné toute la fierté, et les tabous et inhibitions des Femmes Libres, souvent et à raison considérés comme froides et frigides par les goréens.

Extraits des romans

« – Tu es esclave, lui expliquai-je. Tu es possédée. Tu es une femelle. On te contraindra à être femme. Si tu étais libre et goréenne, les hommes te permettraient de rester telle que tu es, mais tu n’es ni goréenne ni libre. Les Goréens n’accepteront aucun compromis sur le plan de ta féminité, pas de la part d’une esclave. Tu seras ce qu’ils souhaitent, c’est-à-dire une femme, entièrement, et leur propriété. Si nécessaire, on te fouettera ou on te laissera mourir de faim. Tu peux lutter contre ton maître. Il te laisse faire, s’il en a envie, pour prolonge le plaisir de ta conquête mais, au bout du compte, tu resteras l’esclave ; et tu perdras. Sur Terre, tu avais une société derrière toi, résultat de nombreux siècles de féminisation ; lorsqu’un homme osait simplement te parler durement, tu pouvais fuir ou faire appel aux magistrats ; ici, cependant, ce n’est pas toi que la société soutient, mais lui ; elle tiendra compte de sa volonté, car tu n’es qu’une esclave ; tu ne pourras ni fuir ni appeler quelqu’un à ton secours ; tu seras seule avec lui, et à sa merci. En outre, ils ne sont pas conditionnés à lutter contre leurs instincts, à se sentir coupables, à se haïr ; ils ont appris l’orgueil et, dans l’air même qu’ils respirent, la domination des femmes. Ces hommes sont différents. Ce ne sont pas des Terriens. Ce sont des Goréens. Ils sont forts, ils sont durs et ils feront ta conquête. Avec les hommes de la Terre, tu ne serais peut-être jamais une femme. Avec les hommes de Gor, je t’assure que, tôt ou tard, tu en seras une.

(Les Tribus de Gor)”

La fidélité de même que la nudité ne sont pas la même sur Gor que sur Terre. En fait, ils n’ont strictement aucune raison d’être pour des esclaves qui ne sont qu’animaux, possessions, biens dédiés au plaisir et à être utilisés comme bon le semble par qui le souhaite. Et un maitre goréen perdrait la face à traiter son esclave avec la même exigence de jalousie, et de pudeur qu’il le ferai avec une Femme Libre. On ne traite pas son chien comme son épouse, après tout ? Et on n’habille pas les chiens par pudeur de leur nudité, sur Terre.

Une kajira est fidèle à son Maître en ne lui mentant jamais, en lui faisant honneur, en servant, en plaisant (aussi bien lui que les autres libres) en respectant son corps et son apparence pour lui. Mais pas sexuellement. Le rapport au sexe n’est pas le même ici, il n’y a pas de notion de fidélité mais simplement une notion d’utilité et de plaisirs. Un goréen n’est d’une part pas pudique en général, et d’autre part n’a aucun gène à utiliser sexuellement une esclave si l’occasion se présente. Elle est là pour ça, pour lui plaire, pour le désirer, pour le satisfaire -et même si elle n’en a pas envie, l’idée même qu’elle veuille se dérober est absurde pour un goréen, et elle risque de prendre cher si elle le faisait. On ne demande pas son avis à un bien utilitaire.

Seules les femmes libres se doivent de garder une grande pudeur pour se différencier de l’esclave, ce qui explique leur réputation de froideur, et de frigidité. Une femme libre ne laissera aucun homme la toucher, ou même la frôler, et jamais elle ne sourira ou ne répondra à un compliment sur son apparence à un homme libre. Ce serait tenter le diable. Seules les esclaves aiment les compliments et le montrent. Une Femme Libre qui rougit à un compliment peut très bien se retrouver asservie sur l’heure. Car c’est un trait d’esclave, et elle aurait alors prouvé qu’elle est donc esclave dans l’âme, personne n’y trouverait rien à redire.

C’est une marque d’hospitalité commune que d’offrir une esclave à un invité pour la nuit. La restriction d’utilisation sexuelle est donc une norme employée pour des contraintes OOC et le respect des limites des joueurs. Certains joueurs ne veulent pas forcément se retrouver à coucher avec n’importe qui. Vous pouvez donc en effet restreindre votre esclave mais cela n’est pas du tout une coutume goréenne ; bien au contraire, une esclave restreinte est souvent considérée soit comme une esclave punie, soit comme une esclave que son Maître juge savoir mal servir sexuellement.

L’esclave peut aussi être vierge (on dit soie blanche sur les esclaves sur Gor). La plupart des goréens respectent la règle qui veut que c’est le maitre qui déflorera son esclave soie blanche. Mais pas tous. Si vous voulez vraiment qu’une esclave ne puisse être utilisée sexuellement, faites-lui porter une ceinture de chasteté, c’est un outil courant sur Gor.

Tout libre peut punir une esclave

Absolument tout libre, homme ou femme peut punir une esclave, quand il le désire, et comme il le souhaite, tant, en général, qu’il ne l’abime pas, c’est à dire qu’il ne laisse pas de blessures ou de mutilations ; si le Libre vient tout de même à l’abimer il devra payer un dédommagement à son propriétaire, rien de plus….

Cela ne provoquera en général que rarement une guerre ou une vendetta. Ce n’est qu’une esclave, même si son maitre la chérissait. Au pire un duel peut être réclamé pour des questions d’honneur, mais pas pour la Kajira elle-même ou tout du moins pas en le clamant. Les exceptions à ce principe ne sont pourtant pas rares, Norman lui-même cite : « Nombre de guerres ont eu lieu pour les yeux et la beauté d’une esclave. » et insiste beaucoup sur le fait que les goréens peuvent tomber profondément amoureux de leur esclave chérie et précieuse.

Sauf si l’esclave est trop gravement abimée, ou a été tuée ou mutilée sans aucune raison valable ou tolérable, aucun conflit n’aura lieu, car l’honneur de son propriétaire pourrait en pâtir. Par tradition, un Goréen veille à ne pas considérer une esclave. Même si en son for intérieur, il y tient terriblement, il ne le montrera pas trop publiquement.

Il est à noter -et c’est en effet assez cruel- qu’un Libre, pour quelque raison que ce soit, peut abuser ou utiliser une esclave comme il le souhaite, y compris la brutaliser ou la punir par jeu ou par envie. C’est son droit. Une esclave est aussi là pour cela, même si la cruauté et le sadisme ne sont (en théorie) pas courants chez les goréens.

Extraits des romans

“Tout homme libre peut discipliner une esclave insolente ou errante, dis-je, même celle qui est le moindrement déplaisante, S’il a simplement le désir de la discipliner. Si elle est alors tuée ou blessée, il n’a qu’à verser une indemnité à son maître, et ce, seulement si ce dernier peut être retrouvé dans un délai précis et demande une telle indemnité.”

En vertu de ces coutumes et statuts, la discipline parfaite sous laquelle les esclaves goréennes sont gardés est maintenue et garantie même lorsqu’elles ne sont pas du ressort direct de leurs maîtres ou de leurs agents désignés.

Players of Gor

“Tu ne peux pas me punir !” cria-t-elle. “Vous n’êtes pas mes maîtres !”

“Toute personne libre peut punir une esclave errante”, ai-je dit. “Vous ne pensez pas que son comportement n’est pas sujet à la surveillance et à la correction méritée, dès qu’elle est hors de la vue de son Maître ?”

Magicians of Gor

3- l’esclave de Gor n’est pas la soumise du monde du BDSM

Nous ne sommes pas dans un univers BDSM ; l’esclave et la soumise sont deux choses totalement différentes ; notez que je ne critique en rien, je serai mal placée, et que parfois, notamment pour l’éveil des sens, les rapports entre maître et kajira et maître et soumise du monde BDSM se rapprochent.  Mais ce sont pour le rôle deux mondes différents :

La soumise est une femme soumise de sa propre volonté à UN seul maître qu’elle a choisi, et à qui elle a décidé de donner pleins pouvoirs ; elle peut, à tout moment, tout arrêter et retirer à son maître le pouvoir qu’elle lui a donné. Le maitre et la soumise adaptent leurs jeux et leurs règles en commun ; elle doit le respect, mais pas l’obéissance aux autres dominants. Et tout peut cesser quand elle le souhaite. Il lui suffit de dire « non ».

L’esclave est une propriété, un animal, une possession, soumise de force et sans aucun choix sauf la mort, par une contrainte du monde où elle vit, de par sa nature de femme plus faible dans un monde d’hommes qui considère l’esclavagisme comme naturel, et l’état d’esclave des femmes comme allant de soi ; c’est simplement le rapport de force qui prime. La kajira ne choisit pas son maître et ne choisit pas de le quitter ou non ; elle n’a simplement aucuns droits. Elle peut être donnée revendue, prêtée, volée, abimée, tuée, et rien n’est sous son contrôle : elle n’a aucun autre choix que de tenter de servir, obéir et plaire, pour rester en vie et améliorer son sort.

Bien sûr, tout ceci est RP parlant. On respecte les limites OOC du joueur qui joue la kajira, et on gère en OOC les cas conflictuels. Mais en RP, une kajira qui refuse d’obéir, d’être docile, ou exige un droit, ne récoltera que souffrance, douleur, et mort.

La kajira se doit donc de servir tous les maîtres de la même manière sachant qu’elle ne décide pas de qui la possède. Elle doit simplement faire son rôle et garder sa place ; plusieurs types d’esclaves existent et sont éduqués pour devenir cela … Elles peuvent évidemment s’attacher à leur maître plus qu’à un autre, et même, le maître encourage, y compris par la force, cet attachement et cette dépendance précieuse. Mais en aucun cas l’esclave ne peut faire de différence sur un service à un maitre par rapport à un autre, quel qu’il soit.

Le maître dans Gor ne doit absolument rien à son esclave, elle est sa chose, au même titre que son arc, son épée, son bétail… Par conséquent, l’esclave n’est pas en droit d’attendre quelque chose de sa part ; seuls ses efforts pour se rendre désirable seront récompensés ; par conséquent tout ce qu’un Maître donne à son esclave comme des soies, des caresses … doit être pris comme un cadeau important et non comme un dû. Il faut bien comprendre que dans l’esprit goréen, l’esclave n’est plus humaine. C’est un animal domestiqué, utilitaire et possédé.

La kajira par contre, comme le serait une soumise en BDSM, ne peut et ne doit rien cacher. Aucun mensonge, aucune pudeur, aucune dissimulation ou cachotteries ne lui seront permis. Il est assez courant que le maitre fasse poser son esclave nue face à lui, pour lui demander de livrer ses moindres désirs érotiques et fantasmes, ou, si l’esclave sait écrire, la faire écrire, nue, et raconter par le menu et en détail ses plus secrètes envies, ses rêves érotiques, ses désirs, ses fantasmes, ses besoins. Le maitre n’a strictement pas à en tenir compte, à la différence du BDSM. Mais les maitres goréens aiment à tout connaitre de leur esclave, simplement parce qu’ainsi, ils ont les outils pour assoir encore plus leur emprise sur leur possession, et en user encore plus librement et avec d’autant plus de plaisir et d’amusement, qu’ils en savent tout pour l’exploiter.

Extrait des romans

“Il n’est pas rare que les maîtres s’enorgueillissent de la profondeur avec laquelle ils connaissent leurs filles esclaves ; cette profondeur est à mon avis beaucoup plus grande que celle avec laquelle le mari moyen de la Terre connaît sa femme ; la fille esclave n’est pas simplement quelqu’un avec qui l’homme vit ; elle est très spéciale pour lui ; elle est une possession précieuse ; il la possède ; il veut connaître, profondément et profondément, l’histoire, l’esprit, l’intelligence, l’appétit, la nature et les dispositions de son bel objet ;”

“Par exemple, il est courant pour un maître de forcer sa fille à lui parler longuement et en détail des facettes secrètes de sa nature, lui expliquant et développant ses fantasmes ; si elle est alphabétisée, elle peut être forcée, nue, vêtue de son seul collier, à genoux à une petite table, parfois avec ses chevilles menottées, de les écrire ; Cela fournit au maître, bien sûr, d’abondants matériaux qu’il peut utiliser pour la rendre plus soumise et plus impuissante ; parfois la jeune fille tente de tromper le maître ; il n’est pas difficile de détecter l’inauthenticité en la matière ; elle est alors battue ; elle aussi peut parfois recevoir l’ordre d’inventer des fantasmes, parfois d’un certain type ; Ces exercices intellectuels et émotionnels, effectués par la jeune fille dans des conditions d’esclavage, en particulier s’ils sont associés à un régime d’exercice forcé, à des poses sous surveillance masculine, et ainsi de suite, peuvent faire beaucoup pour la sensibiliser à son collier ; ils réveillent son corps et, d’égale importance pour la Goréenne, mais pas pour la Terrienne, qui voit le sexe avec la perception d’un hippopotame, comme une question de frottements corporels, s’ouvrir son imagination fantastique et son esprit ; elle devient bientôt curieuse de ce qu’elle est, un simple article de son maître, ou d’une implication plus profonde ? L’esclave vit un paradoxe de liberté ; la femme libre est physiquement libre, mais misérable, se battant pour être ce qu’elle n’est pas ; la fille esclave, physiquement en servitude, même avec son collier, parfois ses chaînes, n’a d’autre choix que d’être totalement et précisément ce qu’elle est, l’esclave ; Il est intéressant de noter que ces femmes, les esclaves, sont presque toujours joyeuses et vives ; elles sont, paradoxalement, libérées dans leurs sentiments et leurs émotions ; elles ne sont pas pincées, ni psychologiquement retenues ; je ne sais pas pourquoi ; voir ces femmes, leur tête haute, leurs yeux brillants, leur corps, leurs mouvements, beaux comme aucune femme terrienne n’oserait être, est assez agréable.”

Tribes de Gor – Page 42

Dernier point commun entre la kajira et la soumise BDSM, l’éducation d’une esclave, et son conditionnement, passent par un état de satisfaction et de recherche de plaisir sexuel intense. Et dans ce domaine, les goréens sont imaginatifs, et ce conditionnement, qui prends du temps, sera poussé très loin, très longtemps, jusqu’à dépasser tout ce qu’une soumise de BDSM pourrait vivre -nous sommes dans un monde de fiction- car elle en deviendra aussi dépendante, que l’est un être vivant à manger, et boire. Pour se faire, et par jeu et plaisir, les goréens ont autant d’attirails, de jouets, de bijoux, et de techniques que l’ont les pratiquants du BDSM.

Et enfin dernière grand différence entre BDSM et asservissement goréen : on ne teste pas par jeu la soumission, la volonté, la dévotion d’une esclave. Celle-ci lui est imposée, rudement, et elle est forcée à l’être par tous les moyens possibles. On ne vérifie pas si elle va renouveler sa soumission à son maitre, on ne teste pas sa capacité à accepter volontairement les pires avilissements. On ne teste pas son état d’esclave. On le lui impose, on le lui rappelle sans pitié, mais on ne cherche pas à savoir si elle le fera d’elle-même et de sa propre volonté. Une esclave n’a pas le choix, et ce serait lui en donner un.

4- Les Kajirae dans Gor

Il n’y a pas tellement d’esclaves que cela, sur Gor et la plupart ne sont pas des captives, mais soit des femmes produits d’élevages, comme de nos jours on élève des chiens, soit des enfants vendues jeunes par des parents trop pauvres pour pouvoir les élever. Ceci arrive y compris dans les Hautes Castes. Être de Haute Caste n’assure pas, loin s’en faut, d’être riche.

Si dans les livres de Norman, on voit plein d’esclaves -et quelques femmes libres qui finissent souvent collier au cou- il y en a peu. Entre 2 et 3% dans les petites communautés, et jusqu’à 20% à Ar ou Port-Schendi, qui battent tous les records. Il y a nombre d’enlèvement de terriennes (ils sont 7 milliards sur Terre, quelques-unes qui disparaissent, ça arrive tout le temps), mais elles sont au final rares ; on peut considérer que deux à trois sur quatre mourront des mauvais traitements que les goréens infligent à une terrienne, plus fragile et éprise de liberté qu’une goréenne, souvent trop pour l’endurer l’asservissement. Une estimation générale c’est qu’on trouverait environ 5000 esclaves nées sur Terre sur Gor. Ce n’est pas beaucoup.

En comparaison, il y a aussi assez peu d’esclaves mâles. On ne revend jamais d’enfants mâles, dans une famille. La plupart sont des prisonniers de guerre, quelques rares sont des Kajirii (un kajirus, des kajirii) d’élevage, ayant un pédigrée, voué à la reproduction dans les élevages des Maisons d’Esclaves, ou comme esclaves de plaisir mâle.

Et, non, les kajirii ne se mettent pas à genoux cuisses écartés et bite à l’air ; un kajirus ne salue jamais à genoux, ni n’attends à genoux, mais droit, debout et sagement à gauche de son maitre/maitresse. Il ne touche jamais une kajira (sauf sur ordre), encore moins dans les fourrures, sous peine de mort. En général un kajirus de plaisir sera plutôt fin, et petit comparé à un grand gorréen baraqué, mais ce n’est pas une généralité. Les kajiriis sont encore plus avilis et considérés inférieurs que les kajirae. Car ce sont des hommes qui n’ont même pas le courage de se tuer plutôt que d’endurer leur asservissement. Les kajirae les méprisent le plus souvent, mais les craignent aussi. Une punition cruelle et courante, pour une esclave qui a rechigné à bien servir un maitre sexuellement, c’est de la jeter dans la cage des kajirii… et inutile de décrire ce qu’elle va endurer.

Pour rappeler une évidence, AUCUN homme sur Gor, JAMAIS, ne remets en question l’esclavagisme, et la nature de la femme qui n’existe que si elle esclave. Il peut remettre en question la nature de la violence faite aux esclaves, la dureté aux Femmes Libres, il peut ne pas aimer certains traitements, mais remettre en question l’esclavagisme est aussi saugrenu pour lui, que pour nous remettre en question l’essence même de nos libertés et droits démocratiques, ou le fait que la Terre tourne autour du Soleil : C’est un non-sens, simplement.

Une croyance très répandue dit que seule la femme qui a été asservie et esclave connait ce qu’est la totale liberté. Un paradoxe difficile à saisir et presque révoltant ; mais débarrassé des carcans de sa nature Libre, fierté, froideur, honneur, rigidité, haine et sauvagerie, la femelle prisonnière de son rôle devient femme libre de sa féminité, animal domestique et servile, plaisante, et disponible, dans le seul plaisir et bonheur est de plaire et obéir, de toutes les manières possibles.

Oui, on peut se dire que c’est pour se justifier. Sans doute. Mais un goréen pense ainsi. Et s’arrange universellement pour que l’esclave finisse aussi par le croire jusqu’aux aux tréfonds de son âme.

5- Esclaves de plaisir, et de tour

Il y a deux grands types de kajirae: les esclaves de tour, et les esclaves de plaisir.
Cela définit deux choses: leur fonction, et leur éducation. Mais une esclave de plaisir hautement éduquée peut très bien se retrouver à finir esclave de tour, condamnée à laver le sol et faire la cuisine. Elle sert, et obéit, donc on fait d’elle ce qu’on veut, même si elle n’y est pas adapté à priori.

L’esclave de tour sert cuisses fermées : c’est l’esclave domestique, qui fait les tâches et corvées de la maison, qu’on parle d’un domaine de puissant marchand, ou des corvées d’une ferme rustique.
L’esclave de plaisirs sert cuisses ouvertes : elle sert le plaisir des hommes, et a parfois été éduquée spécifiquement pour cela, sexuellement et artistiquement. Une esclave de taverne sert par exemple cuisses ouvertes car son usage sexuel est en général compris dans le prix de la boisson.

Quand une esclave n’est pas destinée à servir sexuellement (une esclave de plaisir en train de servir une Femme Libre, par exemple) elle resserre ses cuisses. En général, elle fermera les cuisses devant des Femmes, mais selon l’éducation, le lieu, et son maître elle peut rester cuisse ouverte même face à une femme, parce que des hommes sont présents et que leur présence prévaut. Ca n’est pas systématique.

Après, on trouve tout un tas d’esclaves qui partant de ces deux types, sont destinés à des fonctions variés, selon leurs qualités, ou les caprices de leur maître.

Extrait des romans

« – Il y a les Esclaves de Taverne, expliquai-je, qui doivent donner du plaisir aux clients de leur maître. Il y a les femmes qui travaillent dans les cuisines et les laveries publiques. Il y a les esclaves de louage, qui peuvent être louées à n’importe qui, dans n’importe quel but, excepté les blessures et les mutilations, sauf si une compensation est versée au maître. Il y a les esclaves d’Etat qui entretiennent les bâtiments publics et travaillent dans les bureaux et les entrepôts. Il y a les femmes des villages de Paysans, et les femmes des grandes fermes qui font la cuisine et portent de l’eau aux équipes d’esclaves. Il y a celles qui sont achetées pour les Jardins de Plaisir des hommes riches. Il y a d’autres femmes qui travaillent dans les manufactures, enchaînées à leur métier à tisser. »

(Les monstres de Gor)

Norman avait le chic pour décrire un monde qui si on le lit tel quel, fourmillerait d’esclaves en masse et ne valant pas grand-chose. Qu’on ne s’y trompe pas, cette idée est relativement fausse, et ne s’applique que dans les deux ou trois plus grandes cités de Gor, et encore. Cependant, on comprend l’idée que les esclaves sont usités dans bien des fonctions. Une chose cependant : si on peut trouver des esclaves ouvriers et ouvrières, ce n’est très courant. Et on ne laisse pas les esclaves créer ou faire de l’artisanat, en général. C’est un acte et un travail de Libre. Mais si une esclave a l’occasion et la chance de montrer un grand talent artistique, son Maître ne se gênera pas d’en faire sa fierté. Et elle aura peut-être gagné un ticket pour son affranchissement, même si faut pas trop y compter.

Voilà, c’en est fini pour une première présentation du rôle de l’esclave dans le monde de Gor et des premiers guides sur comment la jouer. Pour continuer à vous renseigner, et que vous jouiez esclave ou libre, c’est tout aussi important à savoir, voici la seconde partie à lire : 2- Les règles des esclaves

 

 

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3 thoughts on “Les esclaves de Gor, principes & guide de jeu

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