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Les loisirs des goréens

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Les goréens aiment s’amuser et se distraire. J’insiste : ils aiment vraiment cela et en profitent à la première occasion. Ça a l’air d’une évidence dite ainsi, mais elle ne semble pas toujours très claire dans la tête des joueurs incarnant des personnages dans le jeu de rôle de Gor sur Second Life.

Ceci dit, ces jeux et ces loisirs sont fortement marqués par trois choses, que nous allons rappeler ici :

– Les goréens ne sont pas pudiques

Seules les femmes libres le sont, et par devoir, plus que par nature ; si elles le pouvaient et l’envie ne leur en manque pas puisque leur situation est très frustrante, elles se désaperaient sans hésiter, ce qui leur est impossible pour conserver leur place dans la société. Pour un goréen, être à poil ne pose guère de souci et tous les goréens admirent et vénèrent la beauté des corps, mâles ou femelles, y compris les parties génitales. Leurs œuvres d’arts reflètent cette admiration de la beauté nue et hommes libres aussi bien qu’esclaves n’ont guère de soucis à la nudité.

– Les loisirs sont pour les hommes

Gor est un monde d’hommes. Si les arts et les loisirs sont accessibles à tous, en priorité, ils sont pensés pour des spectateurs hommes et non pas femmes. Nombre de loisirs et de jeux goréens pourraient d’ailleurs compromettre l’honneur des femmes et elles ne peuvent s’y intéresser. Quant à ceux qui à priori sont destinés aux hommes et aux femmes, si quelque chose dans ce loisir est susceptible de gêner une femme, elle ne peut exiger que ce qui la gêne cesse si c’est au détriment des hommes spectateurs. À elle de se retirer, la prévalence allant toujours pour les hommes en premier lieu.

– Les goréens ne voient aucun souci à maltraiter des esclaves par jeu

Et nous le verrons dans plusieurs exemples de leurs loisirs et de leurs distractions, les goréens traitent dans leurs jeux les esclaves comme des jouets, y compris consommables ; c’est-à-dire qu’il n’y a guère de conséquences dramatiques, à leurs yeux à mettre en danger l’intégrité physique ou mentale des esclaves quand on joue avec lors d’un loisir. Au pire, cela coûte simplement de l’argent pour dédommager le propriétaire si l’esclave est foutue et doit être détruite. Sacrifier des esclaves pour s’amuser, c’est, à la rigueur, compris dans le prix des loisirs concernés. Après tout, elles sont là aussi pour ça, aussi horrible soit l’idée pour nous.

1- Les jeux de concours et championnats

En gros, les jeux organisés pour organiser des spectacles réunissant une vaste foule, faire concourir champions et cités adverses et remporter des prix et du prestige.

1-1 Les courses de tarns

La course de tarns, c’est le rallye aérien des goréens, et c’est beaucoup plus prisé que les combats de gladiateurs ; à vrai dire, les pilotes de tarns sont les plus grands héros sportifs de Gor. Et il s’agit, ni plus ni moins d’une course, sur laquelle tout le monde parie. Mais l’engouement est réel, très fort, pour ces courses. Les fans portent des écussons à la couleur de leur champion cousu à l’épaule pour le soutenir ! Et lors des grands championnats, la ville qui les accueille voit sa population grimper en flèche, les fans suivant leurs champions jusqu’au bout.

Tout le monde connait les noms des grands champions de courses de tarns ; ceux-ci sont sponsorisés par des puissants marchands ou hautes-castes, crieurs, journaux et livres font leurs éloges et on peint leurs portraits sur les murs. Les auberges où ils descendent leur demande d’imprimer leur main sur une toile qui sera encadrée ou dans du plâtre frais sur le mur et des hommes se battent pour leur proposer leur plus belle esclave, afin de pouvoir se vanter par la suite que celle-ci a servi le grand champion avec prestige.

La course de tarns est un sport mais aussi un métier, qui exige une formation longue et compliquée, et qui emploie ses propres tarns de course. Les grandes écoles de formation ont à cœur de former les meilleurs pilotes, car le prestige de la victoire représente aussi des fortunes en terme de gains. Les écoles de tarns de course emploient comme monture de petits tarns à l’endurance limitée, peu aptes à soulever plus qu’un seul homme mais incroyablement rapides et agiles.

Une piste de courses de tarns fait un pasang de long. Elle est délimitée par des anneaux, soit suspendus depuis les plus hautes tours, soit perchés au bout de long mât au-dessus des bâtiments les plus hauts. Chaque anneau, assez étroit est rembourré et un solide filet placé dessous, pour sauver le pilote s’il venait à chuter. Un tour de piste comporte douze anneaux et chaque pilote doit passer dedans avec sa monture. Les anneaux n’ont pas toujours la même forme ni le même diamètre, pour compliquer l’épreuve. Autant dire que ces courses sont dangereuses ; les mauvaises chutes ne sont pas rares et il y a régulièrement des morts.

Il est à noter deux choses : d’une part il y a parfois des femmes qui concourent. Certaines villes l’interdisent mais d’autres s’enorgueillissent de leurs championnes. Et le combat est en général interdit dans ces courses : tenter de désarçonner un cavalier pendant une course est alors une cause d’élimination, même si cela se produit assez régulièrement. Mais certaines courses autorisent la lutte entre pilotes.

1-2 Les jeux d’arène

Les jeux d’arènes se pratiquent dans des lieux adaptés à la forme générale d’amphithéâtres ovoïdes, comme le Colisée de Rome. Plus une cité est riche, plus son amphithéâtre est prodigieux et équipé. Le plus connu, qui peut accueillir 50 000 spectateurs, est le Stade des Lames à Ar. Ceci dit, vu le prix de ces structures la plupart des arènes comptent moins de 5000 places.

Une arène accueille en priorité des jeux de combat. Combat d’animaux sauvages, combats de gladiateurs mais aussi combats libres et combats de kajirae. À la différence des arènes romaines, les exécutions publiques ne sont jamais organisées dans ces amphithéâtres.

Les jeux de gladiateurs sont les plus prisés, avant les jeux de combat libres. Les gladiateurs sont des esclaves, mais parmi les kajiru, ils occupent le plus haut rang possible. Les plus célèbres d’entre eux sont renommés et adulés et peuvent même regagner ainsi leur liberté. Mais la plupart mourront sur le sable, les combats étant la plupart du temps à mort. Les goréens sont beaucoup plus cruels et impitoyables que les romains avec leurs gladiateurs, sauf si ce dernier est très coté et que sa mort représenterait une lourde perte d’argent ou de prestige.

Les combats de bêtes sont organisés avec des animaux entre eux, ou contre des gladiateurs, des kajirae ou encore des prisonniers. Sauf cruauté exceptionnelle, on arme toujours les personnes qui affrontent des bêtes. Survivre à un combat de bêtes pour les kajirae ou les prisonniers est un exploit honoré et remarqué : on honorera le maitre de la kajira grandement et elle sera choyée, et on accordera sans doute une grâce au prisonnier vainqueur.

Les combats libres se font entre hommes libres, parfois aussi contre des gladiateurs, et contre des criminels ayant obtenu d’être jugés par l’épée ou des mercenaires voulant prouver leur force (et se faire de l’argent sur les paris). S’ils sont moins cotés que les combats de gladiateurs, ils sont très suivis et les paris peuvent monter très haut entre des combattants réputés. Ceci dit, la plupart du temps, là aussi, ces combats sont à mort.

Les combats de kajirae sont rien moins que des mêlées à mains nues entre femmes nues, avec quelques subtilités diverses, fait pour occuper les spectateurs, quand il faut du temps pour passer d’un spectacle à un autre. La mise à mort y est interdite et c’est considéré comme très distrayant, mais de moindre valeur que les autres jeux d’arène. Il est rare qu’une kajira soit mise en scène dans des combats armés ou contre des hommes, mais cela existe.

1-3 Les courses de tharlarions

Pour rappel le tharlarion est un gros lézard bipède et carnivore, dont diverses espèces sauvages vivent aussi bien dans les marais humides que dans les plus sec déserts, et qui est employé comme monture par les goréens depuis des milliers d’années. À l’état sauvage, le tharlarion est un prédateur doué pour la chasse, qui agit en meute et peut se comparer en terme de danger dans un écosystème au loup. À l’état domestique, c’est un animal nerveux mais docile, bien que craint, à raison. Son régime alimentaire étant toujours carnivore, le nourrir coûte cher, ce qui explique que la monture soit assez peu répandue.

Il est donc logique qu’on organise des courses de ces animaux, chaque ville et chaque élevage profitant du prestige pour vendre ses meilleurs animaux. Il s’agit de courses sur des pistes prévues pour les cavaliers et leurs montures, en général sur un demi-pasang où il faut accomplir plusieurs tours pour gagner. Les courses de tharlarion sont violentes et autorisent tous les moyens pour désarçonner et éliminer les concurrents.

La course de tharlarions est prisée, mais les champions sont beaucoup moins honorés que ceux des courses de tarns. Ces courses ont surtout pour vertu de vanter les mérites de tel ou tel élevage et ainsi accroitre le prix des bêtes. Ainsi on est loin de l’engouement pour les courses de tarns ou les combats d’arène.

1-4 Les palestrae

Vous ne vous êtes jamais demandé comment les goréens font pour avoir des carrures d’athlètes ? Hé oui, la réponse est simple : ils vont faire du sport au gymnase : les palestrae.

Les gymnases ne sont ouverts qu’aux hommes et souvent seulement à certaines castes. Il y a un palestrae pour les bâtisseurs un autre pour les scribes, un pour les marchands, etc… Chaque caste entretient son gymnase et en est fier. On y vient pour s’exercer, s’entrainer et maintenir sa forme, en pratiquant de la lutte, du soulever de poids, des exercices de course et de gymnastique, du lancer de javelot, du saut en longueur ou en hauteur, etc. Pensez aux gymnases grecs et vous aurez une parfaite idée.

Et bien sûr, ces gymnases organisent des compétitions entre eux, mais aussi entre villes. Il s’agit clairement, pour quelques jours, lors d’une foire, de proposer ce qui s’apparente à des jeux d’athlétisme, dotés de prix, qui sont plus symboliques qu’autre choses, mais qui vont avec un grand prestige, pour a ville gagnante et pour les champions. Et bien entendu, on peut s’enrichir sur les paris.

1-5 Les attrape-filles

Oui, forcément, dans l’ensemble des jeux de championnats, il devait forcément en être un qui implique les concepts goréens de capture et d’asservissement ou encore de loisirs sexuels.

L’attrape-fille désigne en fait deux jeux, le premier est simplement un loisir plutôt privé, ou un jeu d’arène, que nous allons rapidement décrire plus bas, le second est un jeu assez complexe qui fait s’opposer de vastes équipes d’hommes et de femmes de cités rivales lors de grandes foires commerciales. L’enjeu de l’attrape-filles entre cité est littéralement de résoudre un différend entre cités, en mettant en jeu rien moins que les femmes du camp perdant, qui risquent tout simplement l’asservissement en cas de défaite.

L’Attrape-filles entre cités étant véritablement une institution, et un jeu décrit avec détail par Norman, j’ai préféré faire un article à part que vous trouverez en suivant ce lien.

L’autre version est un jeu à pari, très populaire et répandu partout, qui ne nécessite qu’une piste pour y jouer, et implique des hommes libres et des esclaves : dans ce jeu, une esclave est coiffée d’une cagoule qui l’aveugle et ornée de clochettes nombreuses. Elle est ensuite lâchée sur la piste pour que les hommes libres, eux aussi encagoulés, la poursuivent et la capturent. Il est interdit à l’esclave de rester immobile pendant un certain intervalle, généralement quelques Ihn. Elle est sous le contrôle d’un arbitre qui utilise une aiguillon électrique pour la faire courir ou lui faire marquer sa position. En général, il y a une dizaine de participants par tour, pour une esclave.

L’homme qui capture l’esclave gagne le droit de la violer sur place, ce qu’il ne se gêne pas pour faire en public. Puis il quitte la piste sous les vivas des vainqueurs des paris et de la foule, et on recommence avec les candidats restant. Le dernier homme à n’avoir pu capturer la fille devra donc se passer de l’utiliser.

Les esclaves forcées de participer à ce jeu et qui résistent à quelques tours de cette épreuve essaient d’affiner leurs compétences d’évasion dans ce jeu et certaines filles deviennent très douées pour cela, au point que c’est plutôt sur elles et leur capacité à s’esquiver pour longtemps qu’on va parier. Mais pour beaucoup d’entre elles, la violence intrinsèque du jeu, qu’on ne peut que qualifier de cruel, a souvent de tels effets sur leur mental qu’elles en perdent la raison et, devenant inutiles, sont bien entendus tuées.

1-6 Les danses

Les hommes et femmes libres ne dansent pas vraiment sur Gor. À part dans des cultures locales et traditionnelles, la danse est exclusivement un art pour les esclaves. Même au théâtre, les danseuses sont toujours des kajirae.

La danse des esclaves on avant tout un seul but : plaire aux hommes et les inciter à user sexuellement des esclaves. Les danses racontent des sentiments, des émotions, des moments de la vie des esclaves, mais leur objectif, c’est d’éveiller la luxure masculine avant tout. Il peut y avoir des danses plaisantes aux femmes, pour leur beauté mais elles seront toujours très sensuelles.

Il existe des concours de danse. Organisés par les plus prestigieux marchands d’esclaves, leur but est de servir au prestige des esclavagistes et de leur maisonnée et d’assurer d’augmenter la valeur marchande des esclaves à vendre. Le plus souvent, un concours de danse précèdera une vente aux enchère de toute ou partie des danseuses qui ont concourus et dont leurs maitres ont été récompensés par le prestige de leur victoire.

Il n’y a en général pas de jury, bien que des notables puissent être désignés pour tenir ce rôle. Le plus souvent, la victoire revient au maitre de l’esclave qui a été la plus acclamée. Il est connu qu’il y a un certain risque à faire participer à un concours de danse une esclave qu’on ne compte pas revendre. En effet, si elle fait partie des meilleures danseuses, elle sera fortement convoitée et des hommes pourront se sentir froissés d’apprendre qu’elle n’était pas à vendre.

2- Les loisirs sociaux

Les activités que l’on pratique entre amis et en public.

2-1 La chasse

Les goréens chassent et aiment cela et, surtout, ce n’est que très rarement une activité solitaire. La raison en est simple : la faune de Gor peut vite changer le chasseur en proie s’il est imprudent ou isolé. Il est à noter que les femmes chassent elles aussi et personne n’y voit rien à redire. Elles s’entrainent d’ailleurs à l’arc. Mais cette coutume est plutôt courante dans le nord de Gor.

Pour la chasse, hommes et femmes revêtent des tenues pratiques, incluant chausses et pantalons, et qui permettent de se camoufler. On chasse à l’affut et à l’arc, ou encore à la battue, avec des pieux de chasse et du piégeage. Le plus souvent, on vise du petit gibier, comme de la volaille ou encore des tabuks. On chasse aussi le tarsk sauvage, mais la bête est très dangereuse si on ne sait pas bien s’y prendre.

2-2 Les bains

Les goréens aiment en général l’eau, aiment se laver et, pour tout dire, aiment être à poil. Les bains des cités sont des lieux sociaux très importants. On n’y va pas seulement pour se laver, mais pour se détendre, discuter avec des amis et même régler des affaires ou des enjeux politiques !

Les bains sont séparés entre hommes et femmes. Mais seulement pour les libres. Les esclaves des deux sexes peuvent, selon les désirs des clients, y servir indifféremment d’un côté comme de l’autre, même si le rôle des kajirus n’est que rarement de s’occuper des clients, mais de laver et entretenir les lieux.

Les bains ne se content pas d’offrir des bassins pour le bain et la toilette. On y trouvera des parfumeurs, des salles de massage, des hammams, des cours d’exercice et des gymnases, des jardins récréatifs, des galeries d’art, des allées de promenade, des arcades de marchands divers, des cabinets de médecins, des salles de lecture, des salles de musique et plus. Une maison de bain goréenne peut être un véritable palais dédié à la détente, à la culture et aux affaires, avec de complexes structures souterraines assurant le chauffage et la qualité des eaux des bassins.

Les filles de bain sont toutes des esclaves. Elles ont pour collier une chainette avec une plaque qui donne leur nom et les coûts de leurs services. Elles ont les cheveux mi-longs pour qu’ils sèchent plus vite et sont vêtus seulement de simples serviettes. Les esclaves de bains sont là pour le plaisir des hommes. Parfois, les filles font semblant de fuir les hommes à la nage par jeu, avant d’être rattrapées. Ceci est fait exprès car la plupart des filles pourraient facilement éviter les hommes si elles le souhaitaient ; pour les esclaves qui servent longtemps dans les bains, elles sont toutes d’excellentes nageuses.

2-3 Les tavernes à paga

Une taverne à paga, c’est à la fois un bar, un restaurant et un bordel. C’est d’ailleurs pour cela qu’aucune femme libre n’y entrera sans avoir une bonne raison.

Mais contrairement à ce que croient souvent les joueurs de Gor SL, une taverne à paga n’est en général pas fermée aux femmes ! Certaines, malgré leur activité, les accueille, et accueillent même des familles entières ! Dans ce cas, les patrons du lieu s’assureront simplement qu’il règne une certaine discrétion dans les activités les plus érotiques de leur affaire ; il suffit que la salle principale soit précisée ne pas être dédiée au sexe, seulement les alcôves des étages et du sous-sol. Cela reste tout de même un lieu d’hommes. Les kajirae y dansent sur les tables et les pistes, elles y sont souvent lascives car on les a achetés et dressés pour cela, etc… c’est pourquoi, même s’il n’y a que très rarement un interdit formel à ce qu’une femme entre dans une taverne, elle sera souvent réticente à le faire.

À noter d’ailleurs que si le prix de l’usage sexuel d’une esclave est compris dans le prix de la consommation, la plupart du temps, un goréen n’y va pas pour cela, mais pour boire des verres, discuter avec des amis, faire connaissance, écouter les rumeurs de la ville ou de la région, jouer aux dés, à la lutte ou au kaïssa et parfois parler affaires.

Enfin, on ne saute pas nécessairement l’esclave qui vient nous servir la paga, ou l’une de celles de la salle de service qui prépare les repas, danse pour les hommes et sert les clients. Le plus souvent, le prix payé donne le droit d’aller dans une alcôve où sont enchainées les paga sluts (oui, les putains à paga, littéralement), destinées librement au client pour autant de temps qu’il le désire. Et, oui, c’est parmi un des sorts les plus misérable pour une esclave. C’est d’ailleurs souvent employé pour dresser ou former une esclave rétive, que de la louer quelques semaines à un patron de taverne. Pour pouvoir utiliser par exemple une esclave de service ou une danseuse, il faut demander aux patrons et parfois payer un supplément.

À noter que ces alcôves sont pourvues de tous les jouets sexuels qu’affectionnent les goréens : cordes, menottes et entraves, bandeaux, cagoules, fouets, et j’en passe. Abimer une paga-slut conduira juste, sauf si on y est allé vraiment trop fort, à payer un supplément, soit d’avance, soit après l’utilisation.

2-4 Les bibliothèques

La plupart des villes ont une grande bibliothèque publique contenant des milliers de manuscrits qui y sont soigneusement organisés et catalogués. Ces bibliothèques sont ouvertes aux hommes et aux femmes de toutes les castes. Les documents les plus précieux et interdits n’y sont cependant pas accessibles et ils sont isolés dans des parties fermées et gardées.

Il est à noter que même les esclaves sont autorisés à entrer dans une bibliothèque si leur propriétaire est venu s’acquitter du prix de l’accès pour son esclave et a donc donné son accord. Beaucoup de goréens alphabétisés passeront ainsi du temps dans ces bâtiments, aussi bien pour lire, qu’apprendre, ou discuter dans une ambiance feutrée. La plupart des bibliothèques sont des lieux confortables et fonctionnels, rivalisant souvent de beauté et de luxe.

2-5 Le théatre

Le théâtre est un spectacle publique très apprécié et populaire, comptant aussi bien des formes sophistiquées comme le drame et les allégories mythiques, que plus légères, comme la comédie, le comique, les contes dansés et le mime. Les femmes libres n’ont pas le droit de jouer sur une scène de théâtre : on prétend que leur voix ne porte pas assez loin, mais la réalité est que la caste des artistes ne veut pas offrir sa prérogative lucrative aux femmes : aussi les rôles féminins y sont-ils joués par des hommes à la voix adaptée, et dotés de masques. Les kajirae y sont cependant employées, pour les rôles de danse et de figuration.

Pour le reste, le théâtre goréen ressemble aussi bien au théâtre de tragédie grec très codifié et accompagné de musique qu’au théâtre populaire à la Molière. Les costumes et accessoires sont très importants, mais les décors sont souvent inexistants et laissés à l’imaginaire du public et mimés par les acteurs. Un thème fréquent du théâtre goréen est l’ascension et la chute d’une femme libre de grand pouvoir, puis son épanouissement final dans la servitude, sous le joug de l’homme qu’elle a méprisé quand elle était encore libre.

La plupart des sièges de théâtre sont attribués selon le principe du premier arrivé, premier servi, à l’exception de certaines sections, des places d’honneur, réservés aux puissants de la ville. La participation du public à la pièce est courante, et même très encouragée : il sifflera le traitre, huera le méchant, jettera des fruits au bouffon. Des bagarres éclatent même dans le public entre ceux qui approuvent la pièce ou ses personnages et ceux qui ne l’approuvent pas. Le plus grand théâtre connu et le Théâtre de Pentilicus Tallux à Ar. Sa scène est si vaste qu’elle peut accueillir 1000 acteurs, des animaux et des chars !

2-6 La musique

La musique est populaire sur Gor, et tout le monde a tendance à savoir en jouer. Il est cependant à noter que les goréens n’écrivent aucune partition, cela n’existe pas : la musique sa technique et ses airs sont toujours transmis oralement, même dans la caste des musiciens.

La musique se joue partout, mais on la trouve le plus souvent dans le théâtre, qui accompagne les pièces. Elle est aussi jouée dans des soirées et banquets pour distraire des convives de marque et on trouve souvent un petit groupe jouant dans un jardin public, des bains, ou même un coin de rue. La musique goréenne a une caractéristique marquante : elle est fortement sensuelle et le plus souvent adaptée à permettre à des esclaves de danser dessus. Pour les goréens, musique et sensualité vont de pair. L’instrument roi est le czehar suivi des flûtes, de la voix (le chant), du kalika et de toutes les formes de percussion. Il n’y a aucun instrument à archet sur Gor (le violon n’y existe pas), ni aucun instrument à clavier, comme le piano.

La musique est si importante que dans le théâtre, le nom du flûtiste principal qui accompagne les pièces apparaît sur les publicités, immédiatement après celui des principaux interprètes

La caste des musiciens réunit celle des chanteurs : “Une miche de pain pour une chanson” est la devise de la caste ; ce n’est que rarement un métier qui rend riche, mais il ne laisse jamais personne mourir de faim, tant les goréens respectent cette caste aimée de tous. Pour les goréens : “Aucun musicien ne peut être un étranger”, c’est pourquoi la coutume veut qu’ils soient librement autorisés dans presque toutes les villes. Aussi par la coutume, on ne peut les asservir, et malheur à celui qui chasse ou blesse un musicien sans avoir une très bonne raison de le faire. On pense, à raison, qu’il s’agit de la caste la plus heureuse de Gor, car même ses femmes n’ont pratiquement rien à craindre des terreurs et injustices des hommes.

2-7 Les jardins publics

Les goréens aiment la nature, même les citadins de la grande Ar. Aussi consacrent-ils toujours des espaces à des jardins et des lieux verdoyants. Ils ressemblent d’ailleurs plus à des jardins naturels, comme les jardins anglais, que des jardins alignés et géométriques comme les jardins à la française.

Les jardins publics sont très fréquentés, disposent de bancs, de fontaines, de petites boutiques de douceurs et sont très fleuris. On y laisse vivre oiseaux et petits animaux, souvent apprivoisés.

2-8 Les arts plastiques

L’art est un élément essentiel de la vue urbaine des goréens. On trouve des bas-reliefs, des statues, des peintures murales partout. L’art et les artistes qui s’en chargent sont considérés comme faisant partie intégrante de la vie urbaine et du prestige civique de chaque cité. Et comme les goréens adorent la beauté et la nudité, ils en mettent partout !

Il est à noter que les artistes ne voient pas la nécessité de signer leur œuvre. Chacun a son style, et considère que cela suffit. Les artistes restent des artisans : ils sont là pour décorer, embellir, transcender la réalité, mais pas parler d’eux-mêmes ou se mettre en avant. Cela n’empêche pas les artistes d’être courtisés par les puissants et de très bien gagner leur vie par leur travail.

À noter que les codes concernant la caste des musiciens, surtout sur le fait de les asservir ou de s’en prendre à eux, concerne aussi, mais pas forcément partout, les artistes. C’est une caste très respectée et aimée, elle aussi, mais qu’on considère moins « pure » et moins libre que celle des musiciens. Ils sont plus proches d’autres castes d’artisans.

 3- Les jeux

Les Goréens apprécient énormément les jeux, qu’ils soient adultes ou enfants. Nombre d’entre eux, depuis l’enfance, encouragent le développement de traits privilégiés chez les garçons, tels que le courage, la discipline et l’honneur. D’autres jeux encouragent l’audace et le leadership et, bien entendu, nombre d’autres ont pour but de leur enseigner la nature des femmes et des esclaves et les encouragent à assimiler la virilité et à la maîtrise.

Parmi quelques autres jeux, citons le jeu des coquilles : trois tasses ou coquilles sont utilisées et un caillou est caché sous l’une d’elles. Les tasses sont mélangées et vous devez deviner où se trouve le caillou caché. Un bon tour de passe-passe peut vous assurer de ne jamais gagner. Un autre jeu très courant se nomme Le Berceau du Gianni, qu’on retrouve jusqu’au Torvaldsland. Même les panthères aiment ça, c’est dire. Dans ce jeu, vous essayez de créer des motifs complexes avec une même longueur de ficelle, le but étant de faire le plus complexe possible.

2-1 Les jeux de dés

Les dés goréens sont des cubes, avec six faces, comme les nôtres. Les goréens donne à chaque face, de 1 à 6 points, des noms d’animaux : le larl pour le six, le urt pour le un, etc. La plupart du temps, les dés sont sculptés dans de l’os de verr, parfois dans de l’ivoire.

Comme tout le monde joue aux dés, avec 1 à 6 dés selon les jeux, et que tout le monde parie dessus, les dés font l’objet d’une véritable industrie qui signe ses dès, pour prouver qu’ils ne sont pas pipés. Sinon, Norman ne décrit aucun genre de jeu de dés précisément.

2-2 Le kaissa

C’est le jeu-roi sur Gor, qui s’apparente au jeu d’échecs de la Terre. Beaucoup de goréens, en fait, les plus cultivés, et sans doutes toutes les hautes-castes, savent jouer au kaissa. Le jeu est très complexe et très prisé. Il y des clubs, des manuels de stratégie, des compétitions et une caste à part, la caste des joueurs de Kaissa, qui organise l’ensemble de ces tournois.

À noter que contrairement à une idée très répandue sur Gor SL, hommes et femmes peuvent jouer au kaissa. C’est être membre de la caste des joueurs de Kaissa qui est fermé aux femmes. Il y a bien une vague référence de l’interdit de jouer pour les femmes, dans Assassins of Gor, mais elle est brève et très floue : il semble que ce soit plutôt un interdit de faire des compétitions. Par contre, aucun esclave ne peut jamais y jouer, ou même toucher au jeu et ses pièces sans ordre exprès, sous de graves peines, y compris la mort. Qu’un esclave touche au jeu de kaissa est une grave insulte.

2-3 le zar

En gros, le zar est un jeu de dame sur un plateau de kaissa. C’est un jeu courant dans le tahari. Le but est de prendre la place de toute les pièces du point de départ adverse, et il reste relativement simple, très éloigné de la complexité stratégique du kaissa

2-4 le jeu des pierres

Le jeu des pierres est un jeu de devinettes où un certain nombre de pierres sont tenues dans la main d’un joueur, généralement de deux à cinq, le nombre maximal étant toujours précisé avant de commencer, et l’autre joueur doit en deviner le nombre.

Le jeu n’est pas simplement un passe-temps idiot. Doté de nombre de règles et de subtilité, comme le fait d’atteindre à un certain nombre de points (donc de deviner juste plusieurs fois de suite), de répondre en temps limité, ou de jouer sur le questionnement entre pair, impairs et même nombres premiers, il introduit des stratégies basées sur l’observation, la psychologie et la ruse. Des villages entiers ont changé de mains au cours d’une partie de jeu de pierres et il existe des tournois… et des champions renommés !

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