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Le monde de GorLes esclaves

Les types de danses d’esclave

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Voici la liste, clairement non exhaustive, des différentes formes de danse d’esclaves goréennes. Pour beaucoup d’entre elles, le joueur qui voudra danser cette danse devra inventer et interpréter quelque peu la méthode de danse, la mise en scène et le sujet, l’histoire de cette danse. Ainsi donc, il ne faut nullement hésiter à imaginer et inventer sur les bases des thèmes de ces danses, tout en respectant d’une part la manière de construire une danse d’esclave, d’autre part la raison d’être première de ces danses (le sujet vous est détaillé à cet article : https://www.psychee.org/gorpedia/lart-de-creer-une-danse-desclave/ ).

Note : les esclaves ne connaissent pas toutes ces danses, mais les plus emblématiques et donc les plus connues sont marquées d’une étoile. Même les femmes libres ont souvent été, surtout dans les hautes castes, initiés aux codes de ces danses, dans l’éventualité un jour que leur survie dépende de leur capacité à danser devant l’homme qui les aura asservis.

Danse de la Ceinture

Danse rarement exécutée en publique et qui provient de Port-Kar. Elle est jouée sur des fourrures d’amour, en général pour un guerrier. Elle tire son nom du principe de base selon lequel la fille n’est pas censée, durant sa danse, s’élever au-dessus de la ceinture du guerrier. De toute la danse, jamais la danseuse ne se lèvera, ainsi, elle comprend surtout des mouvements au sol. Les phases de cette danse décrivent la fille qui reconnaît qu’elle est l’esclave du guerrier et essaie de lui faire plaisir. Il restera à l’écart d’elle et ses efforts seront de plus en plus désespérés. Au point culminant de la danse, la fille sera à genoux, à la supplier. Le guerrier finira par la rejoindre à ses côtés, la saisissant dans son dos. La kajira se penchera alors vers l’arrière, s’arquant, offerte, jusqu’à ce que sa tête touche les fourrures, puis le guerrier l’allongera. Ils finiront la danse en un baiser.

* Danse de la chaine

La kajira, sur la piste de danse, est attachée par une longueur de chaîne tenue par une personne libre (et pas forcément un homme) et l’utilisera dans une danse pour dont le but est de montrer à tous sa soumission et sa joie d’être esclave. La chaîne s’enroulera en général autour de son corps au long des phases de la danse. Au début, elle se battra contre celle-ci et son sort d’esclave, puis, dans un second temps, elle avouera sa soumission, connaissant sa destinée d’esclave, et acceptera sa servitude à cause de son désir et du feu qui brûle dans son ventre. À la fin, elle se réjouira de sentir la prison de la chaîne autour de son corps, et de son cœur d’esclave.

* Danse des six lanières

C’est une danse qui raconte toujours une capture et une soumission. La fille a 6 lanières de cuir attachées à son corps : aux chevilles, aux poignets, au ventre et au cou. La danse commence avec sa capture et le récit de sa rébellion et de sa lutte. Elle montrera son défi jusqu’à ce qu’elle soit soumise par les maîtres qui la retiennent. À l’apogée de la danse, la jeune fille est présentée à un maître, qui lui demande si elle est esclave (les goréens connaissent cette danse, aussi jouent-ils le jeu bien sûr !) à qui elle proclamera fièrement, “la kajira ! » (Je suis une esclave, en goréen) mettant ainsi fin à la danse en posture de soumission. Il est fréquent que les spectateurs attrapent les lanières de la danseuse en cours de danse, et tirent dessus ou les tiennent fermement, pour la forcer à suivre leurs gestes pendant qu’elle danse.

* Danse de l’esclave

C’est la forme la plus libre de danse et prends le style que la fille choisira pour la danser. Le sujet est celui de l’esclave nouvellement asservie ou achetée, timide et timorée, qui exprime sa peur et son effroi, en essayant de fuir son maitre. Puis elle se fait capturer et subit sa colère et son autorité. Sa peur se change alors en soumission sous le joug de son nouveau maitre, qu’elle accepte avec amour et sérénité en découvrant son propre cœur d’esclave, pour finir par tout faire pour lui plaire. Souvent, au cours de la danse, le maitre, qui est des spectateurs, viendra attacher une laisse au cou de l’esclave, pour qu’elle joue la scène finale de sa soumission, publiquement.

* Danse du nouveau collier

Peu décrite, mais apparemment elle aussi très libre dans son style, il s’agit d’une danse qu’on demande à sa nouvelle esclave, qui va alors raconter, dans sa danse toujours érotique et suppliante, son désir brûlant et sa joie d’être bientôt invitée dans les bras ou les fourrures de son maitre.

Danse du besoin

Cette danse, très érotique, est en théorie exécutée en cinq scènes. Pendant la première partie, la jeune fille asservie feint l’indifférence face à sa situation. Dans la seconde, elle prend lentement conscience des désirs brûlants qui sont en elle et lutte mentalement pour les nier. Au cours de la troisième étape, la jeune fille exprimera ouvertement son désir et sa volonté de plaire aux maîtres pour lesquels elle danse, doutant de sa propre valeur et de sa capacité à plaire, évidente dans ses mouvements, à la fois gracieux et timides. Dans la quatrième étape, la jeune fille s’exposera de manière flagrante, montrant la chaleur de son corps et le besoin d’être prise. A la cinquième et dernière étape, la jeune fille vient supplier ouvertement les spectateurs d’être utilisée, ce dont elle a besoin pour se sentir complète.

Danse du pilier

Autre danse très érotique, elle se danse autour du maitre choisi, ou autour d’un poteau de danse (pole dance), et vise surtout à attirer l’attention et les faveurs du maitre, sexuellement en jouant consécutivement d’attractions et de refus, en le frôlant, l’attirant et le fuyant, dans un jeu de séduction particulièrement sensuel.

* Danse de Sa-eela

Le terme Sa-eela est difficile à traduire, mais peut s’interpréter comme « la faim du feu d’esclave », en gros, le désir d’être utilisée sexuellement. Le thème commun du genre est, bien entendu, la tentative de la part d’une esclave négligée de s’attirer l’attention de son maître. La Sa-eela, habituellement exécutée nue, libérée de toutes contraintes sauf le collier, est l’une des danses les plus puissantes, intimes et émotionnelles de Gor. C’est parce que chaque fille apporte à la danse sa propre nature, ses propres dispositions, sa propre sensualité et ses propres besoins, sa propre personnalité… Pour la danseuse, la danse de Sa-eela est une forme d’art unique, personnelle et créative. De plus, il lui offre une merveilleuse modalité d’expression personnelle profondément intime…

* Danse des foulards (ou danse de service)

C’est une danse de taverne, assez simple et peu codifiée. Elle se danse en ayant préparé de côté une boisson souvent du ka-la -na, et en tenant ou en ayant accroché à son cou, sa talle, ses seins, ses chevilles et ses poignets des foulards, qui forment un costume, que les spectateurs vont effeuiller selon leur désir. La danse raconte une séduction joyeuse et une soumission, dont le but final est d’offrir la boisson dans un service particulièrement érotique.

* Danse de soumission

Très proche de la danse de Sa-eela, mais qui peut être dansée dans n’importe quelle tenue, elle est toujours interprétée pour le propriétaire de la jeune fille. Son style est très libre : chaque danse est différente et unique selon l’esclave et son maitre, qu’elle connait bien, car la danse est une manière de rappeler sa soumission à son propriétaire. Cela peut se faire de bien des façons, de la kajira qui va danser avec ses mains courant sur son propre corps, lancinante, pour attiser la convoitise de son maître, à la fille qui danse en se tortillant de désir et se soumet à ses pieds. C’est, en clair, une démonstration très individuelle de la profonde soumission d’une esclave à son maître.

Danse des liens

Cette danse ressemble à certains égards à la danse des six lanières et à la danse du pilier. La fille est attachée à un piquet et va en général raconter sa lutte pour combattre sa situation, ou y céder et aimer sa position, le plus souvent consécutivement. La longe qui la retient sert dans la danse à la ou la caresser.

* Danse de la vierge

Peu décrite et à peine suggérée dans les romans, il s’agit d’une danse qui, elle, ne se fait jamais dans une taverne. La danseuse peut être réellement vierge ou non. Dans le premier cas, c’est le maitre qui va la déflorer sous peu qui exige la danse, dans le second cas, c’est une danse plus libre et choisie par l’esclave ou les maitres pour le divertissement. La danse ne raconte pas un récit, mais l’ensemble des émotions, peur, doute, effroi, curiosité, désir, de la vierge qui va bientôt être offerte à un maitre. Elle peut raconter ses émotions d’une manière fort douce, comme l’attente de ce moment, ou de manière fort cruelle, car elle sait que sa première fois sera un viol rude et douloureux.

* Danse du fouet

Cette danse demande la participation d’un maitre, car c’est lui qui fera claquer le fouet au-dessus et autour de la fille pendant qu’elle dansera. Les maitres les plus joueurs ou cruels n‘hésiteront pas à caresser durement le corps de la fille du fouet, quitte à la zébrer de marques rouges. Mais personne alors ne frappe durement la jeune fille pour la blesser vraiment. Cela reste tout même une danse qui fait très peur aux danseuses à qui on la demande, sauf si elles ont une confiance totale et aveugle en leur maitre. La danse raconte alors les différentes phases de la peur de la kajira d’être punie, mais aussi de sa soumission, de son attraction au baiser mordant du cuir, la passion de son cœur d’esclave, et sa peur de la punition aussi bien que son plaisir à endurer le fouet.

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