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La suite de Hot Space, Rage, en financement participatif !

La suite de l’excellente BD de Le PiXX, The Hot Space Comics, est en financement participatif et ça se passe par ici et je vous invite avec insistance à aller participer et aider à la sortie de l’album ; et croyez-moi que vous n’allez pas regretter  !

Ceci dit, vous en causer comme cela, ça ne suffit pas forcément, alors, c’est quoi, Hot Space ?

C’est une bande dessinée de science-fiction racontée et mise en scène comme un vrai blockbuster années 80, dont la version noir et blanc du premier album a été partagé durant toute sa production sur internet.

Nohraïa Kovalski, une pilote tête brûlée et un peu cramée du point de vue hiérarchie militaire est chargée d’une mission lambda dans l’orbite de la planète, officiellement inintéressante, Aoba. Mais la vérité est qu’elle est un appât pour un casus belli. Le but ? Qu’elle soit abattue sur Aoba pour justifier son invasion et tant pis pour les autochtones. Mais voilà, Nohraïa est VRAIMENT tête brûlée… et VRAIMENT coriace. Il va en falloir bien plus pour la faire disparaitre… et ça va saigner !

Ok, là, vous l’aurez compris, on est dans les récits de la SF des années 80, qui n’hésite pas aux easters eggs visuels aux grands succès du genre et aux références aux grands classiques, avec une histoire qui m’a immanquablement fait penser aux romans de la collection SF de Fleuve Noir. Et un rythme d’action de blockbuster, noir et violent, sans concession, où tout le monde en prend plein la gueule au sens premier du terme,  sans laisser au lecteur reprendre son souffle. Le genre de bédé qui se lit forcément d’une traite, parce qu’on ne décroche pas une fois qu’on l’a commencée.

Le trait de Pierre le Pivain est nerveux, tortueux voire parfois torturé et à la fois extrêmement clair, précis et net, paradoxe qu’il manie à la perfection et dont il se fait fierté. Il aime cependant faire dans la SF usée et sale, le lowtech à boulons, le sanglant sans pitié et le travail d’ombrages oppressant à la Alien. Lui aurait des références d’auteurs de comics qui lui ont montré la voie graphiquement, moi, je n’en citerai aucun, car mis à part les clins d’œil assumés à d’autres grands auteurs de bédé de SF européens et des emprunts aux codes des comics, je ne vois chez lui que son style propre qui a quelque chose d’unique et s’assume totalement comme n’étant pas à la mode !

Bref, c’est vraiment de la bonne, un moment d’action haletante, violente et palpitante dans une bédé qui réussit l’exploit peu évident d’avoir la même mise en scène et le même rythme qu’un film d’action percutant. Et le travail époustouflant de Véra Daviet à la couleur, quand j’ai, quant à moi, découvert en premier lieu les planches en noir et blanc, m’a bluffée ! Chapeau bas, madame, je suis admirative !

Donc, le tome 2, Rage, est en financement participatif :

C’est sur la plateforme Ulule, et foncez  !