HumeurUn dessin par jour

Parce que c’est elle…

On m’a bien sûr demandé ce que je pouvais souhaiter dans la vie, et vu que nous sommes au début de l’année, c’est l’occasion de vous faire un aveu :

Je ne souhaite rien.

Ho, je ne vais pas vous retenir de me faire vos voeux de bonheur, de bonne santé, d’amour et tout le reste. Je vous les ai fais aussi. Mais je ne souhaite plus rien. Que pourrais-je souhaiter ? J’ai tout ce dont chaque être humain rêve ; ce bonheur qui n’existe que sous une seule forme : l’amour, inconditionnel, entier, si fort et si doux, puissant et chaleureux, si fusionnel et si simple à la fois, que nous avons tous souhaité et rêvé.

Elle se nomme Alysia. Je n’en parle que très peu. Elle aime sa vie privée, elle est discrète et réservée et elle fuit la célébrité. Du reste si un jour elle l’avait, je pense qu’elle commencerait par s’en débarasser. Elle est mon Ange, de toutes les façons possibles de le décrire. le A majuscule n’est pas plus là pour rien que ce mot auquel on donne tant de sens. Elle est un ange-gardien, paré d’ombres et de lumières. Elle est la personnification de l’adage qui dit qu’il faut aimer les gens avec des failles, car c’est par là qu’entre la lumière. Elle est une émanation de paix et une source de colère infinie. Elle est une personnification de l’amour et ne peut s’aimer elle-même. Elle est la modestie quand elle aurait tout pour s’onergueillir. Elle est mon pendant et pourtant ne me ressemble guère. Elle est ma chiralité.

Je n’ai rien à souhaiter. Je l’aime, infiniment. Je me drogue à son parfum, que je cherche dans ses vétements quand parfois elle me quitte quelques jours. Je me réveille en pleine nuit pour la chercher, et j’entends son souffle tandis qu’elle dort, me surprenant à sourire de bonheur, parce que ce son si simple devient à cet instant tout le sens de ma vie. Je la regarde rire, parler pour elle-même tandis qu’elle discute avec je ne sais qui sur son écran et le monde pourrait aller pourrir en enfer dans un déluge de feu que j’en aurais sans doutes à cet instant rien à foutre ; elle est là, je la vois vivre et c’est comme recevoir en prix la récompense d’une vie qui a trop souvent ressemblé à une bataille en zone de combat.

Que voudrais-je de plus ? Je ne veux rien pour moi, je n’ai pratiquement plus de rêves à réaliser, il n’en reste qu’un, le plus intime, partagé avec elle, et le reste ?… Le reste réponds seulement à la question que me posa un fantôme quand j’avais 15 ans et que je mourrai : qu’as-tu fais de ta vie ? Elle n’est pas la réponse à cette question, la réponse, c’est la raison d’être de ce blog, où je vous partage mes rêves écrits et dessinés.

Non… elle en est le moteur, elle en est le socle, elle est le colosse qui me tient à bout de bras, toujours derrière moi, me couvrant de sa chaleur, de sa protection et de son amour. Elle n’est même pas jalouse. Possessive, ô combien. Je lui appartiens et je le revendique. Je lui laisse le privilège unique, offert à nul autre, d’avoir part sur moi et d’avoir le dernier mot. Elle seule peut m’amadouer et me dominer. Comme une tigresse, une comparaison qui me va bien, qui a appris la confiance, la paix, et la caresse d’une main dont elle n’a rien à craindre et dont elle accepte de suivre les ordres.

Elle est mon cadeau. Et je tente de toutes mes forces d’être le sien… Ainsi, ces mots sont pour elle, et désormais vous savez qui elle est. Vous n’en saurez sans doutes jamais rien de plus, sauf les quelques amis qui la connaissent comme ils me connaissent.  Mais cette nuit, je voulais lui offrir un cadeau.

Le voici.

aly-et-axelle