Jeux de rôleLinks: Jeux de rôleRien à voirUn dessin par jour

Retour d’OctoGônes 2022

Donc… la convention édition 2022 d’OctoGônes s’est achevée hier, et ce fut génial ; je veux dire, plus encore que les fois précédentes, qui commençaient d’ailleurs à dater, pour nous.

OctoGônes, s’il en reste à ne pas connaitre parmi les rôlistes qui me suivent, c’est LA convention lyonnaise de jeux de rôle de l’année, considérée comme la plus grande de France. Ok, je n’ai jamais vu le FIJ (Festival International des Jeux) à Cannes, mais c’est surtout une convention de tous les jeux, alors qu’OctoGônes pète sa réclame sur les jeux de rôle et, cette année y consacre un étage entier de la salle du Double Mixte.

Forcément, le plus gros événement rôliste – y compris professionnel – de l’année, faut y être ! Ce qui ne fut pas le cas ces dernières années pour les Chants de Loss, pour cause de risques de COVID, bref, vous savez… Mais cette année, hors de question de le rater, et nous étions donc toutes là ; un exploit, d’ailleurs d’avoir les trois autrices réunies. Mention spéciale aux quelques personnes qui ont ainsi réussi à avoir leur jeu dédicacé de nos trois signatures : c’est des collectors, les gens !!

Et donc, ça donnait quoi ? Déjà, c’était grand et c’était la grande foule. Le Double Mixte, le Samedi, était plein comme un œuf, avec dès le matin des files d’attentes pour la convention, les allées et les traverses blindées de monde… et bien sûr un brouhaha joyeux et gigantesque.

L’espace stands de jeux de rôle, c’était une grosse moitié de l’étage, avec presque tous les éditeurs de JDR, petits ou grands, mais aussi romanciers, auteurs, artistes, vidéastes, associations, bref tout ce que compte la rézosphère rôliste francophone.

Parce que, je sais pas vous, public, mais nous, auteurs, on va à ces conventions pour rencontrer note public et nos collègues, pour nouer des relations, pour découvrir et échanger, bref, pour consolider nos réseaux de relations. Ouais, on réseaute, quoi !

Et puis, tous les messages sur les réseaux sociaux ne vaudront jamais les regards brillants de joie et la chaleur des voix des fans venant nous remercier d’avoir écrit Les Chants de Loss, le JDR, venant profiter de l’occasion si rare de nous parler, nous rencontrer et, bien sûr, me demander des dédicaces dessinées !

Et du coup, on en a eu tellement des gens venant nous témoigner leur reconnaissance et leur enthousiasme ! Et bien sûr, entre ma mémoire pourrave et le brouhaha d’une convention blindée de monde, je ne me rappelle quasi d’aucuns noms.

Alors, pour vous tous, et de la part d’Emilie, Alysia, Romain et moi, veuillez trouver ici nos plus grands, nos plus chers remerciements ! Vos encouragements, votre enthousiasme, votre passion, vos remerciements, c’est juste incroyable à recevoir, c’est formidablement motivant ; cela donne un sens encore plus fort et encore plus émouvant à notre travail pour vous émerveiller et vous faire rêver toujours plus. Vous m’avez même foutu les larmes aux yeux ! Et les sourires émus d’Alysia et Emilie, je peux vous dire que je ne les ai pas ratés !

Je pourrais encore dire plein de choses, mais d’autres le feront mieux que moi. Je sais juste que ce fut un moment aussi épuisant que formidable (et j’y ai perdu une paire de lunettes et y ai gagné une sciatique !). Et je vous mets ici un lien vers un reportage de Rôliste TV, qui vous propose une balade d’une heure dans la conv’ !

Enfin, et je veux insister, un immense, IMMENSE merci à l’organisation de la convention OctoGônes, l’équipe de la FAJIRA et tous les bénévoles qui ont tenus le cap trois jours durant (et avant, et après). Un remerciement spécial, de notre part à toutes, car l’accueil était chaleureux, humain, tellement amical et bienveillant. Et tout a été fait au mieux et pensé pour assurer l’accueil en toute sécurités de toutes et tous, pour assurer, activement, et avec quelle efficacité, le rôle d’un tel moment : une formidable convivialité pour toute la diversité des publics et des participants du monde du jeu de rôle francophone, sans laisser personne derrière, pour s‘assurer que tous soient rassurés, se sentent en terrain bienveillant, sécurisé, inclusif et ouvert. Ho, je parie qu’on peut faire mieux, et ils feront encore mieux. Mais c’était magnifique et, pour moi, tellement émouvant.

Voilà… un grand merci, de tout mon cœur.

Bon, on remets ça dans un an ?