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Le cœur d’esclave & la litanie des kajirae

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(mise à jour Février 2021)

Cet article constitue la cinquième partie du guide de la kajira que nous vous proposons aussi en format PDF. Voici les différentes parties ci-dessous :

1- Les esclaves de Gor, principes & guide de jeu.

2- Les règles des esclaves

3- Postures & ordres des kajirae

4- L’éducation des kajirae

5- Le cœur d’esclave et la litanie des kajirae

6- Jouer une terrienne enlevée sur Gor

7- Conseils pour une belle expérience de kajira

 

On va attaquer un autre sujet compliqué et, vous l’aurez compris, si j’aime expliquer, j’aime faire les choses simplement aussi. Le cœur d’esclave, je pense que sur ses 34 romans, Norman s’y perds pendant au moins 200 à 250 pages sans jamais l’expliquer clairement, ni réaliser de l’absurdité et des paradoxes du concept. Si jamais vous voulez comprendre le problème profond de ces paradoxes, je vous renvoie à l’article : le paradoxe intenable de la kajira de Gor (et que vous jouiez libre ou esclave, lisez, vraiment, c’est important !)

Mais ici, on va essayer de voir la chose dans ses aspects goréens purs. Comment dans le monde de Gor, fait-on naitre le cœur d’esclave d’une kajira, et surtout, qu’est-ce que c’est ? C’est très important à comprendre, car toute kajira connait cela, voir le ressent. Et tout libre l’exige, même celui qui méprise les esclaves. Aussi, toutes les esclaves, qu’elles l’aient vraiment, pleinement ou pas du tout, savent ce qu’est le cœur d’esclave, et savent faire croire qu’elles l’ont toutes. Il y va de leur survie.

Pour comprendre ce texte, je vous invite à lire : les esclaves de Gor, principes & guide de jeu, si vous ne connaissez pas les kajirae de Gor… sinon, vous risquez de ne pas tout saisir.

Femme Libre & femme

Petit point à retenir, de la culture goréenne : femme et Femme Libre n’ont pas le même sens en goréen. Femme Libre est la personne de sexe féminin membre actif de la société, ayant des droits. Femme est le mot qui désigne l’animal féminin asservi et possédée : la kajira. C’est de cette dernière qu’on attend qu’elle ne soit que féminité, c’est-à-dire dans le sens goréen : animalité sensuelle et érotique, d’une beauté exquise et d’une obéissance absolue.

EXTRAITS DES ROMANS

« – Tu es esclave, lui expliquai-je. Tu es possédée. Tu es une femelle. On te contraindra à être femme. Si tu étais libre et goréenne, les hommes te permettraient de rester telle que tu es, mais tu n’es ni goréenne ni libre. Les Goréens n’accepteront aucun compromis sur le plan de ta féminité, pas de la part d’une esclave. Tu seras ce qu’ils souhaitent, c’est-à-dire une femme, entièrement, et leur propriété. Si nécessaire, on te fouettera ou on te laissera mourir de faim. Tu peux lutter contre ton maître. Il te laisse faire, s’il en a envie, pour prolonge le plaisir de ta conquête mais, au bout du compte, tu resteras l’esclave ; et tu perdras. Sur Terre, tu avais une société derrière toi, résultat de nombreux siècles de féminisation ; lorsqu’un homme osait simplement te parler durement, tu pouvais fuir ou faire appel aux magistrats ; ici, cependant, ce n’est pas toi que la société soutient, mais lui ; elle tiendra compte de sa volonté, car tu n’es qu’une esclave ; tu ne pourras ni fuir ni appeler quelqu’un à ton secours ; tu seras seule avec lui, et à sa merci. En outre, les hommes, ici, ne sont pas conditionnés à lutter contre leurs instincts, à se sentir coupables, à se haïr ; ils ont appris l’orgueil et, dans l’air même qu’ils respirent, la domination des femmes. Ces hommes sont différents. Ce ne sont pas des Terriens. Ce sont des Goréens. Ils sont forts, ils sont durs et ils feront ta conquête. Avec les hommes de la Terre, tu ne serais peut-être jamais une femme. Avec les hommes de Gor, je t’assure que, tôt ou tard, tu en seras une.

Les Tribus de Gor

Le cœur d’esclave

Sous ce terme est désigné la nature d’esclave et la dévotion totale des esclaves à l’ensemble des libres. Ce n’est pas que la dévotion à leur propre maitre, mais à tous. C’est l’ensemble et le cœur de ce que sont toutes les kajirae, une fois brisées, dressées et éventuellement éduquées. Une fois devenues esclaves dressés, les femmes asservies sont des pages blanches et elles ne se remplissent que de ce principe qui devient leur principale motivation, leur seul guide : pour résumer, c’est plaire aux hommes, plaire aux libres. Mais c’est plus compliqué que cela.

– Obéir aveuglément :

Une esclave fera tout pour obéir à un ordre d’un maitre, car le faire est non seulement un devoir et elle sera châtiée si elle ne le fait pas, mais aussi une préoccupation intense de faire alors plaisir au maitre en obéissant de la manière la plus fidèle, efficace, agréable et plaisante possible. Une kajira ne peut même pas imaginer désobéir : l’idée la fera trembler de peur, aussi bien de la sentence, que de se mortifier à risquer de décevoir le maitre, puis son propre maitre.

– Être agréable aux maitres :

Plaire à tout prix implique de devenir ce que le maitre attend de l’esclave, de tout faire pour lui faciliter la vie, pour lui être agréable, pour attirer son intérêt et susciter sa satisfaction, combler tous ses désirs. Une esclave ne peut faire passer ses propres désirs et intérêts avant ceux d’un libre, elle n’en fera passer aucun avant ceux de son maitre, quitte à en souffrir ou risquer sa santé ou sa vie.

EXTRAITS DES ROMANS

“Il est naturel pour une jeune esclave, bien sûr, de considérer son maître avec une certaine appréhension. Après tout, elle est un animal, qui lui appartient, sur lequel il a un pouvoir total. La jeune esclave rationnelle, ne mécontentera presque jamais son maître intentionnellement. D’abord, cela coûte trop cher. Ensuite, pour des raisons parfois obscures pour les hommes, qui tiennent au fait qu’elle est une femme, elle ne le désire que rarement”.

Savages of Gor, p. 140

– Progresser dans la perfection :

On exige la perfection dans toute chose que doit accomplir une kajira. Une esclave se creusera la tête, apprendra après des autres libres, des autres esclaves, comment être toujours plus agréable, comme être toujours plus parfaite, plus disponible, plus efficace, plus plaisante, plus fidèle. Comme son maitre voudra tout connaitre d’elle, une kajira se démènera pour tous connaitre des libres et de leurs goûts, leurs préférences, etc. afin de pouvoir mieux les servir et ainsi leur plaire.

EXTRAITS DES ROMANS

Sait-tu, en fin de compte”, ai-je demandé, “qui sera ton meilleur formateur ? “Non, Maître”, a-t-elle répondu. “Toi, toi-même”, ai-je répondu, “la fille, elle-même, avide de plaire, imaginative et intelligente, surveillant ses propres performances et sentiments, s’efforcera avec amour de les améliorer et de les affiner. Tu seras toi-même en grande partie responsable de faire de toi la superbe esclave que tu deviendras”.

Savages of Gor, p 210

– Être l’honneur et la fierté de son maitre :

Tout ce que fait une esclave rejaillit sur l’honneur et la fierté de son maitre. Elle-même n’est pas censé avoir d’autre fierté que cette idée qu’elle est la fierté de son maitre et, étant asservie, elle n’a aucun honneur. Seul comptent alors la qualité de son art à servir, sa perfection à être plaisante, son dévouement et son efficacité. Au-delà que plus cette fierté et cet honneur sont servis avec qualité, plus l’esclave peut espérer échapper aux plus rudes traitements, le faire, dans l’esprit d’une kajira, c’est honorer son maitre ; la plus profonde manière de lui être plaisant.

– Ne jamais se plaindre :

Une kajira est nourrie, logée, habillée par son maitre et tout ce qu’elle est, le simple fait qu’elle respire et soit en vie, elle le lui doit. Tout geste est un privilège, d’une caresse ou une pâtisserie à un petit bijou décoratif. Dans l’esprit d’une kajira, même une punition, même gratuite, a forcément un sens. Seul un maitre qui se désintéresse totalement son esclave ne prendrait pas le temps de la battre. Aussi, une kajira ne se plaint jamais de son sort, car elle a conscience qu’elle doit tout ce qu’elle est, sa vie comprise, à son maitre mais aussi aux autres libres.

– Ne jamais rien cacher :

Une fois dressée cruellement et réduite à une page blanche sur laquelle s’écrit sa nouvelle nature, une kajira ne peut plus rien cacher de ses émotions, de ses désirs. Ils ont été mis à nu et animalisés, elle a été amenée à les exprimer sans plus aucunes contraintes et la moindre tentative de dissimulation a été punie. Une kajira est le total opposé d’une femme libre : elle ne contient rien, elle ne cache rien, elle exprime tout et, bien sûr, non seulement ne doit jamais mentir mais en est, en théorie, incapable de le faire.

EXTRAITS DES ROMANS

“Ses sentiments étaient facilement blessés, un bien précieux chez une esclave. Elle ne pouvait pas non plus les contrôler, une autre excellente propriété d’une esclave. Ses émotions, vulnérables, profondes, exploitables dans ses expressions et sur son visage, la trahissaient, l’exposant aux hommes et à leur amusement, plus aisément encore que si elle avait été nue. Elles la rendaient plus facile à contrôler et asservir.”

(Page 103-104 – Tribus de Gor.)

Je la regardais de haut. Je lui ai dit : “Tu es une esclave déloyale”. Elle m’a regardé en riant : “Une fille collarée n’a pas le droit d’avoir des inhibitions”, a-t-elle dit. C’était vrai ; les esclaves doivent révéler leur nature sexuelle, totalement. Si elles ne le font pas, elles sont battues.

Maraudeurs of Gor

– Vivre au présent :

Une fois asservie, une femme perd tout ce qu’elle est et a été. Son histoire, ses crimes comme ses hauts faits sont effacés, ils ne comptent plus. Ses liens familiaux sont anéantis ; son propre père, son fils ou son frère ne voient plus le membre de leur famille, mais un animal, une esclave. Ainsi est la loi et durant le dressage, l’animalisation appuie fortement à détruire tous ses liens au passé.  La projection dans l’avenir n’a, elle non plus, plus de sens pour une kajira : son destin dépend en entier de son propriétaire et ne lui appartient plus. Elle ne peut anticiper l’avenir et essayer de le faire, c’est se faire souffrir inutilement. Cette évidence, répétée et martelée durant l’éducation, devient une partie intégrante de sa nature, qui l’aide à accepter son rôle et le vivre pleinement. Aussi, c’est sans surprise que les kajirae sont nombreuses à ne pas se souvenir de leur passé… ou simplement le passer sous silence.

– Le feu des esclaves :

Appelé aussi ventre des esclaves, le feu des esclaves est l’appétit sexuel et charnel que développent toutes les kajirae au cours de leur dressage et de leur éducation, à force de conditionnement et de sensibilisation exacerbée à vivre toutes leurs émotions et leurs désirs féminins de manière animalisée. Le sexe est l’ultime récompense de l’esclave, le don offert en échange de tout le reste de ce qu’elle est. Conditionnées à en avoir besoin comme de boire, priver une esclave de sexe est une punition ou une épreuve courante, autant que de la priver de manger quelques jours et crée le même manque vital dévorant chez elle. Une esclave veut plaire de toute ses forces, par dévotion. Mais s’il elle veut tant plaire aux hommes, c’est aussi pour que soit calmé son feu d’esclave, qui peut, chez certaines d’entre elles, être permanent et dévorant.

EXTRAITS DES ROMANS

La sexualité excitée de la jeune esclave est sûrement la plus forte des chaînes auxquelles elle est liée… “Et tu en veux encore plus, n’est-ce pas ?” demanda-t-il. “Oui, Maître”, répondis-je, mes yeux se remplissant soudain de larmes. Comme j’étais impuissant devant de tels hommes. “Et désespérément ?” dit-il. “Oui, Maître !” J’ai pleuré. “Tu comprends peut-être maintenant,” dit-il, “que l’esclavage ne se résume pas à des colliers et des chaînes.”

Page 251 – Danseuse de Gor

La sensualité de la femme (esclave) est intéressante par sa globalité. Leur réaction est un tout, physique, émotionnel et intellectuel. Les hommes souhaitent du sexe ; les femmes sont le désir sexuel”.

Page 101 – Les renégats de Gor

La sexualité d’une esclave est une gloire qui la distingue des femmes libres… La sexualité de la jeune esclave excitée est incompréhensible pour la femme libre. Ce n’est rien qu’elle ne pourra jamais comprendre. C’est une couleur qu’elle ne peut pas voir, un son qu’elle ne peut pas entendre…”

Page 333 – Tribus de Gor

– Aimer éperdument :

Toutes les kajirae rêvent d’aimer véritablement leur maitre, de vivre ce sentiment et de pouvoir y plonger entièrement et se laisser guider par celui-ci. L’absolu d’un cœur d’esclave, c’est cet amour inconditionnel, d’autant plus merveilleux et cruel que le maitre qui aime son esclave sera d’autant plus exigeant et impitoyable, pour que ses propres sentiments ne deviennent pas une faiblesse sociale dont ses ennemis et rivaux profiteraient. Pour une esclave, aimer son maitre, sans condition, c’est l’accomplissement d’un état d’esprit, le summum d’un cœur d’esclave. Littéralement, elle n’a pas le choix et ce désir secret est le plus fort que connaissent les esclaves.

EXTRAITS DES ROMANS

“La beauté et l’intelligence sont toutes bien et bonnes,” dis-je, “mais la meilleure des esclaves est celle qui aime le plus profondément”

Magician of Gor, P204

L’amour absolu d’un chien bien dressé

Pour ceux qui n’aurait pas fait le rapprochement, le cœur d’esclave, on dirait l’amour inconditionnel d’un chien bien dressé pour les hommes en général et son maitre en particulier, n’est-ce pas ?

Parce que c’est exactement la même chose.

L’esprit d’une kajira fonctionne en des systèmes simples : après être devenu une page blanche, la femme asservie est dressée à obéir aveuglément et demander, supplier et plaire pour le plus petit privilège, même le droit de boire ou aller au petit coin. Ainsi, au fil du dressage et de l’éducation, après le traumatisme terrifiant subi au dressage quand on a brisé sa volonté, sa personnalité est-elle remodelée pour obéir sans réfléchir, pour accepter les pires humiliations comme étant son nouvel état naturel des choses. Nudité et absence d’intimité, réduction drastique de toute liberté élémentaire et tout amour propre et fierté réduits à néant, soumise à la stimulation de ses sens, de ses émotions, et du plaisir sexuel, elle se réinvente sous une forme animalisée. Cette nouvelle nature, qui guide sa nouvelle manière de penser, est très proche de celle du chien de compagnie dressé, qui aime les maitres, tous les maitres, encore plus le sien, veut leur plaire à tout prix, fera tout pour et ne pensera jamais à son propre intérêt.

Ceci dit, est-ce que le cœur d’esclave est courant ? Alors oui, il l’est pour les esclaves d’élevage, qui ne connaissent rien à la liberté et pour qui cette vie de dévotion inconditionnelle, quels que soient les risques, est normale. Il est moins évident pour les esclaves anciennes Femmes Libres, ou encore Panthères. C’est un état qui ne s’obtient que par la violence et la cruauté impitoyable du dressage des esclavagistes. Pour les terriennes, c’est encore plus difficile car elles connaissent la liberté et les privilèges de la vie moderne, plus qu’aucune femme sur Gor ne pourra l’imaginer.

Et les goréens le disent eux-mêmes, ils le savent et c’est ainsi qu’ils le considèrent : l’esclave est un animal, c’est ce qu’ils en attendent ; la loi le considère comme tel. On ne peut pas juger une esclave, sa parole n’a aucune valeur et sa vie n’a de valeur que commerciale. Il est donc logique de les dresser comme des animaux domestiques de compagnie :

EXTRAITS DES ROMANS

“Dans ce sens, ma chère,” ai-je dit, “je ne suis pas un animal, et vous êtes un animal. Oui, ma chère, vous êtes légalement un animal. Aux yeux de la loi goréenne, vous êtes une bête. Vous n’avez pas de nom en soi. Vous pouvez porter un collier et être mis en laisse. On peut vous acheter et vous vendre, vous fouetter, vous traiter selon les désirs du maitre, disposer de vous comme bon lui semble. Vous n’avez aucun droit. Légalement, vous n’avez pas plus de statut qu’un tarsk ou un vulo. Légalement, littéralement, vous êtes un animal”.

Explorators of Gor

Simuler le cœur d’esclave

Il ne faut pas rêver, cet état d’esprit, que nous décrivons plus haut, n’est pas la norme. Il est un absolu, plus ou moins fort ou présent chez une kajira, selon sa propre nature, son degré de soumission, son acceptation de son état, ses expériences avec le monde et les libres et, plus simplement, la qualité et la profondeur de son dressage. Beaucoup d’esclaves n’auront jamais cette dévotion que nous décrivons, tout simplement parce qu’elles ont été dressées sommairement, dans l’unique emploi de la peur, et que c’est par la peur qu’elles font tout ce qu’elles ont à faire.

Une esclave, quelle qu’elle soit, a vécu des choses horribles, assez pour briser un esprit et détruire sa personnalité et son amour-propre. Mais pour créer un cœur d’esclave, il faut aller bien plus loin que cela et ce n’est pas donné à tous de créer un tel conditionnement réussi. Seuls les esclavagistes, et encore, les meilleurs, y parviennent vraiment. Ça n’est pas naturel, n’en déplaise à Norman, sauf chez les esclaves d’élevage, car elles ne connaissent en général rien d’autre. Même la plus soumise par nature des femmes ne pourrait arriver à cet état de fait sans conditionnement poussé et réussi.

Aussi, beaucoup de kajirae simulent le cœur d’esclave. Elles savent séduire, tromper, mentir, tricher, ravaler leurs souffrances et leurs peurs, et faire bonne figure, pour plaire, bien servir et ainsi assurer leur survie, qui ne dépend que de la volonté des maitres. Sans doutes rêvent-elles de vivre ce sentiment complet d’abandon et de dévotion qu’est le cœur d’esclave, espérant un jour qu’un maitre parviendra à leur donner la sécurité et la stabilité qui leur permettra de vivre sereinement. Mais la majorité ne le connaitront jamais.

Et le plus drôle, est de ne pas oublier ce paradoxe : les goréens adorent les femmes qui leur résistent, qui se battent contre l’asservissement, qui refusent de céder et se soumettre, et lutteront contre ce cœur d’esclave qui, tôt ou tard, leur sera imposé sans pitié. Autant dire que dans ces femmes-là, le cœur d’esclave, faut un sacré boulot et du temps, pour le faire naitre…

EXTRAITS DES ROMANS

Si nécessaire, on te fouettera ou on te laissera mourir de faim. Tu peux lutter contre ton maître. Il te laisse faire, s’il en a envie, pour prolonge le plaisir de ta conquête mais, au bout du compte, tu resteras l’esclave ; et tu perdras.

Tribes of Gor

Oui, les goréens trouvent passionnant et amusant qu’une captive leur résiste et même qu’elle leur résiste longtemps. Mais considérez bien une chose : la captive perdra, quoi qu’il arrive. Il n’y a pas d’alternative. Elle se soumettra, ou mourra à force de résister ; et pour les goréens, ce risque n’est en général que rarement un gros problème. Dans la plupart des cas, une esclave morte, cela se remplace. Certaines sont très précieuses, pour des tas de raison, et ils la briseront de grès ou de force sans la tuer. Mais si cela arrive, tant pis.

La litanie des kajirae

La litanie des kajirae, c’est en quelque sorte un mantra que les esclaves apprennent par cœur et qu’elles ont répété des heures durant, des jours durant, pendant leur éducation, c’est-à-dire leur conditionnement. Quand une esclave a peur, quand elle doute, quand elle est perdue, on pourra la voir souvent le répéter à voix basse. Elles l’apprennent aux nouvelles et le font répéter encore et encore. Les plus éduquées des kajirae peuvent même, comme les éducatrices, en détailler et en expliquer le sens complet.

EXTRAITS DES ROMANS

Il est le maître, je suis l’esclave

Il me possède, je suis possédée

Il commande, j’obéis

Il doit être satisfait, je dois le satisfaire

Pourquoi ?

Parce qu’Il est Maître et que je suis esclave”.

Les explorateurs de Gor p.184

L’autre mantra, très connu, est la série de questions et de réponses que les kajirae ont enduré pendant leur formation, sous le joug d’une éducatrice, en devant répondre encore et encore, jusqu’à ce que cela deviennent un réflexe, pour modeler leurs pensées et créer dans leur esprit les principes du cœur d’esclave. Il en existe plusieurs variantes, en voici la plus courte d’entre elles :

EXTRAITS DES ROMANS

« Qui suis-je ? Une esclave, une femme possédée.

Pourquoi suis-je marquée ? Pour que tous voient que je suis possédée.

Quel est mon seul devoir ? L’obéissance absolue,

Quel est mon plus grand désir ? Plaire aux hommes. »

Assassins of Gor

Voilà, c’en est fini pour l’explication du cœur d’esclave et de la litanie des kajirae. Pour continuer à vous renseigner, et que vous jouiez esclave ou libre, c’est tout aussi important à savoir, voici la suite à lire : 6- Jouer une terrienne enlevée sur Gor

 

 

 

 

 

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