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Le monde de GorLes concepts des goréensPhilosophie des Goréens

25 différences entre goréens et terriens

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Il existe pas mal de différences entre les goréens et les terriens, qui sont très variées, ainsi, on va donc en parler ici. L’intérêt, c’est de comprendre ces différences est de jouer avec. Parce que, je sais, ce n’est pas évident, mais le goréen n’est pas un humain de la Terre ; il n’a jamais rien vu de ce monde, sauf exception et n’y comprendrait rien, tellement éloigné de notre monde qu’il ne peut l’imaginer… comme nous, on aurait du mal à imaginer son monde, d’ailleurs.

Et donc, vous allez jouer un goréen dans le monde de Gor, qui agit, vit, pense et meurt comme un goréen, pas comme un terrien. Donc, décryptons ces différences, histoire de vous aider à incarner votre personnage !

Ha, oui, pourquoi 25 ? Ben parce que c’est tombé par hasard et que ça me semble bien tomber, non ? Et n’oubliez pas de venir vous abonner au groupe Second life des Archives Goréennes : https://world.secondlife.com/group/d406ff87-1da2-1894-2f50-32391e052963?lang=fr

1.  Goréens et terriens ne sont pas si différents

Les goréens ont tendance à être plus en forme physiquement ; ils sont aussi plus solides mentalement, surtout les hommes. Ils ne sont pas forcément supérieurs aux terriens, juste plus solides en moyenne. À noter qu’un terrien sur Gor (homme ou femme) a une grande force à cause de la différence de gravité, plus faible sur Gor, comme l’a Tarl Cabot, qui peut donc faire la différence. Un détail que Norman oublie pour toutes les terriennes, qui sont dans ses romans faibles comme des enfants, ce qui est totalement absurde.  La grande différence entre un goréen et un terrien tient dans leur moralité : un goréen est audacieux, extraverti, colérique, violent, lubrique, volontaire, voire même sanguinaire et capricieux, quand un terrien préfèrera réprimer ou contrôler ces travers, qutte à supporter ses frustrations, ce qu’un goréen considère alors comme de la faiblesse, qui justifie d’ailleurs que les terriens soient vus comme des peuples d’esclaves.

2.  La moralité de Gor est basée sur les inégalités

Autant le dire, et c’est une évidence, le monde de Gor se base sur la loi du plus fort (qui ne l’est pas que physiquement, les goréens respectent beaucoup la supériorité intellectuelle) et sur le fait que l’inégalité est dans la nature, et est donc totalement logique et acceptable. Le faible devient esclave, le pauvre meurt de faim, le sans-honneur meurt seul et tant pis pour lui. C’est aussi pour cela que la parole et l’honneur ont tant de valeur, car la loi du plus fort implique qu’on peut tout prendre par la force, et tant pis pour ses promesses et son honneur. L’honneur alors mis en jeu est ce qui constitue la seule limite à la sauvagerie goréenne, avec la loi, qui dépend de la force. Ceci dit, pour un goréen, il n’y a rien d’injuste ou de sauvage à l’idée que la loi du plus fort domine tout, mais une logique naturelle : les plus forts et les plus grands dominent, les autres se soumettent ou meurent.

3.  Les goréens pensent leur monde comme un être vivant

Oui, les goréens sont plutôt écolos. Ils considèrent leur monde et la vie sauvage, de la forêt à la prairie en passant par les eaux comme une partie vivante d’un monde vivant, qui a une grande importance pour eux et doit être respecté. Ils font attention à leur environnement et en prennent soin. Ils aiment la nature et les paysages sauvages ; ils connaissent souvent les noms de diverses plantes et animaux. Les goréens voient les feux de forêt avec une grande horreur. Celui qui allume un feu de forêt est traqué et brûlé vif.

4.  Le racisme et les races n’ont pas de sens pour les goréens

En gros, la couleur de peau et ce genre de trucs n’ont pas d’importance pour les goréens, à cause du melting-pot que constitue leur société en général. Mais la langue, la ville et la caste sont des questions de grande importance pour les goréens, et voici donc une base suffisante pour les discriminations dont les humains se délectent tant. Les hautes castes regardent de haut les basses castes, qui le leur rendent bien ! Chaque ville regarde de haut les autres villes et les uns et les autres regardent de haut les ploucs des villages. Ceux qui parlent le goréen regardent de haut les peuples barbares qui ne savent pas le parler.

5.  Il n’existe pas de mots pour « pays » ou « nation »

En gros, le terme c’est cité-État, qui détermine une appartenance, la pierre de foyer et une fierté. La limite géographique constitue les terres agricoles et les communautés rurales vassales de la cité-État et il y a un flou entre deux frontières, voire parfois de vastes zones sauvages ou contrôlées par de petits clans ou des hors-la-loi.

6.  Les goréens ne sont pas pressés

Chacun vit au rythme du soleil et des saisons ; la mesure de l’heure n’est guère importante, même dans les villes où il y a des clochers et les goréens ne se gênent pas pour faire des pauses et aller se promener ou aux bains publiques en pleine après-midi. Être pressé par le temps ou se donner rendez-vous à heure précise n’est pas du tout goréen.

7.  Les arts sont importants

Musique, peinture, sculpture, chant, danse, poésie, lyrisme, tout ce qui est artistique est important et participe de la vie civile. Tous les arts sont encouragés et prisés, absolument partout. Il est d’ailleurs courant que les peintres ne signent pas leur œuvre, car elle appartient au paysage publique, pas à leur propre gloire. Autant dire que les artistes, sans vivre très bien, ne meurent jamais de faim ou de froid ; on a toujours quelques sous pour les aider.

8.  Les goréens adorent les loisirs

Toutes proportions gardées, car les femmes Libres ont de ce côté bien moins de libertés que les hommes libres, mais les goréens aiment aller discuter aux bains, aiment boire et causer aux terrasses, et aiment aller dîner chez les uns et les autres et aller faire des fêtes. Les goréens aiment aussi aller faire le marché, aller discuter politique dans les agoras ou encore assister à des pièces de théâtre, des concerts, des combats dans les arènes et bien d’autres choses encore. Forcément, encore une fois, les femmes libres, même si elles peuvent en profiter, sont nettement plus limitées dans ces loisirs.

9.  Les goréens sont très fiers de leur apparence

On ne parlera pas de la mode goréene, parce qu’elle est sans intérêt et que sur Second Life, personne ne la suit dans les tenues, et c’est tant mieux. Mais les goréens aiment soigner leur look : ils font attention à leurs cheveux, à leurs atours et prennent soin  – ou font prendre soin – de leurs vêtements à la première occasion. Ils aiment aussi beaucoup la propreté, du plus humble paysan au plus fier rarius.

 

10.  L’honneur est très sérieux pour les goréens

Et il ne faut vraiment, mais vraiment pas tenter l’honneur d’un goréen sans être sûr de pouvoir en répondre, y compris par les armes. Le goréen dira que son honneur est plus précieux que l’or et qu’il fera plus facilement la guerre pour l’honneur que pour la richesse. Bon, dans les faits, les guerres se font pour des conquêtes, mais les problèmes d’honneur peuvent très vite compliquer les relations diplomatiques… ou être de bonnes excuses pour s’emparer des biens de son voisin.

11.  Les goréens sont assez réactionnaires

Dans de nombreux domaines, ils ne sont pas prompts à accepter l’innovation ou le changement et même s’en méfient. Plus que traditionnalistes, ils ont toujours tendance à idéaliser des situations passées et ne pas aimer que les choses changent. Pour eux, le progrès ne se justifie que s’il est impératif et évident à leurs yeux ; autant dire : pas souvent.

12. Les hommes goréens montrent leurs émois

Si le goréen moyen a l’air un peu pète-sec, ce n’est pas du tout une réalité généralisée :  Les hommes goréens peuvent ressentir et exprimer des émotions sans honte. Il n’est pas indigne d’un homme de pleurer ouvertement, même un guerrier sans peur ! Par contre, les femmes goréennes n’ont bien entendu jamais ce droit en public, sauf les esclaves, chez qui c’est même un devoir.

13.  Le marchandage est la règle

Vous devez toujours marchander : sur les marchés et dans les magasins, il n’y a pas de prix fixe affiché en général. Si vous essayez d’acheter quelque chose, négociez ! les goréens adorent cela !

14. Les goréens ne sortent pas leur arme à tout-va

Principalement parce que c’est un bon moyen de finir mort ou gravement blessé et d’être alors en danger… ou inutile. Les goréens ne sortent leur arme que quand ils sont prêts à en user, pas pour menacer ou parader.

15. Il n’y a pas de mariage sur Gor

Le « mariage » goréen est appelé le Compagnonnage libre. Il s’agit d’un contrat, signé entre deux parties, les familles des deux compagnons, et son but est d’assurer une descendance aux hommes et créer des alliances entre familles. Il ne dure en général qu’une seule année et doit être renouvelé avant le vingtième Ahn de la date anniversaire ou il est dissout. Les femmes libres ne changent pas de nom dans le cadre d’un compagnonnage libre. Un contrat spécifique pour le compagnonnage est donc généralement établi, détaillant toutes les modalités de cette union, même si certains contrats sont simplement faits à la parole donnée.

16.  Les chaises sont rares

Les chaises et sièges ont une signification symbolique particulière liée au pouvoir et au statut et ne se trouvent pas souvent dans les logements privés. Elles sont généralement réservées aux personnes importantes telles que les administrateurs et les juges. La plupart des goréens trouvent d’ailleurs les chaises inconfortables et leur préfèrent des coussins. Les hommes goréens s’assoient généralement les jambes croisées. Les femmes s’agenouillent, en se reposant sur leurs talons. Oui, je sais, sur SL, beaucoup de gens préfèrent les sièges, c’est pas bien grave non plus !

17.  Les tombes sont rares

Les goréens ne croient pas à un monde meilleur après la mort, mais pensent que les actes d’un homme survivent à sa mort et que c’est tout ce qui importe. Donc, on enterre ou on brûle les morts, mais on ne laisse pas de tombe marquée à leur nom ou de mausolée. Les funérailles sont très silencieuses, et la couleur du deuil est le blanc, en général.

18.  L’analphabétisme est courant

En fait, la majorité des goréens ne sait pas lire, y compris les guerriers. Et pour les goréens, cela n’a rien d’une honte, c’est juste un fait.

19.  Le savoir est double et secret

Le pouvoir, c’est le savoir et dans ce domaine, les hautes-castes l’ont bien compris. La Double Connaissance, c’est ce que les gens du commun croient et ce que les intellectuels savent. Les basses castes ont la Première Connaissance, des savoirs qui sont pour partie des mensonges que leur fournissent les hautes castes. Les castes inférieures croient que Gor est plate et elles ne savent rien de la Terre, sauf ce mot étrange qui nomme le lieu d’où viennent des femmes-esclaves qu’on croise parfois. Les castes supérieures ont la Deuxième Connaissance, qui est beaucoup plus riche et exacte, et toujours remise à jour, mais qui n’est pas encore complète et introduit encore quelques contre-vérités. Peu de membres des Hautes castes connaissent la véritable nature des prêtres rois et des Kurii. Ainsi, il y a bien une Troisième Connaissance que même la caste des Initiés ne connait pas du tout, et réservée aux agents des Prêtres-rois, qui, eux, savent beaucoup de choses sur la Terre du XXIème siècle, par exemple.

20.  De nombreux goréens de basse caste cachent leur nom.

Ils ont alors un nom d’usage et un vrai nom. Souvent, seuls les proches parents connaissent leur vrai nom. La connaissance d’un vrai nom donnerait soi-disant un pouvoir, une capacité à utiliser ce nom dans des sorts et des pratiques magiques insidieuses. Les hautes castes utilisent généralement leurs noms librement, mais les basses castes pensent qu’elles ont aussi des noms d’usage. La plupart des gens donnent leur nom suivi de leur cité.

21. Les goréens sont superstitieux

Beaucoup de membres des basses castes et certains des hautes castes sont superstitieux. Ils croient que certaines personnes peuvent lire dans les pensées. Ils croient à la magie, aux mauvais sorts, aux malédictions et racontent les histoires des grands sorciers du lointain pays d’Anango. Ces superstitions peuvent parfois les rendre plutôt crédules.

22.  Les goréens aiment les enfants

Les enfants goréens sont traités comme des rois, de manière très libre et permissive (surtout les garçons, quelle surprise ?) et leurs parents et proches ne leur infligent pas de souffrances. Même les enfants esclaves sont rarement maltraités et bénéficient d’une grande liberté, jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge adulte, c’est-à-dire vers 14-15 ans.

23.  Les goréens ont la jeunesse éternelle

J’exagère, mais à peine. Le traitement nommé sérum de stabilisation est un remède qui prolonge la vie. Il a été mis au point il y a environ cinq cents ans par la caste des médecins. Ainsi, personne sur Gor, à l’exception des Rois-Prêtres, ne peut avoir plus de cinq cents ans. L’effet du sérum est une transformation progressive des structures génétiques, entraînant une régénération cellulaire constante et stable. Cela permet aux goréens de vivre exceptionnellement longtemps et de rester jeune très longtemps. Mais cette capacité affecte tous les gens différemment. Parfois, elle ne fonctionne pas, parfois elle s’atténue après quelques centaines d’années seulement et parfois elle accélère même le vieillissement ! On considère que tous les humains, libres et esclaves, ont le droit d’avoir ce sérum. Il coûte assez cher, mais on le donne aux gens dès qu’on le peut. Ainsi, nombre des habitants de Gor semblent jeunes et en bonne santé.

24. Les goréens ne sont pas sadiques, mais…

En fait, si, ils le sont ; mais il faut se placer dans le contexte des romans et dans la tête de Norman pour relativiser le propos. Les goréens décrits par Norman souffrent peu de tares psychologiques innées ou acquises et les psychopathes divers y sont fort rares et, de toute évidence, ne font pas de vieux os. Les goréens répriment toute violence gratuite sur les hommes, les femmes et les enfants, mais ceci s’arrête aux LIBRES. Les esclaves, elles, sont faites pour être maltraitées et battues à l’envie et sans besoin de justification. Leur souffrance et leur mort ne sont que de relativement peu de conséquences et se défouler sur elles est parfaitement normal pour les goréens ; c’est aussi leur rôle. Et puis, plus on est riche sur Gor, plus on peut s’offrir de caprices pervers et choquants, mais qui, ne frappant que les esclaves, n’est donc pas grave. Donc, les goréens peuvent être sadiques à nos yeux et ils le sont bel et bien. Simplement, eux ne voient pas le sadisme comme s’appliquant aux esclaves ; de plus, ils savent le canaliser et les débordements meurtriers sanguinaires sont limités aux esclaves et restent peu communs.

25. Les goréens ne voient aucun souci à l’esclavage

Pour les goréens, c’est dans l’ordre des choses ; non seulement la règle est que les forts dominent et les faibles se soumettent mais, qui plus est, dans l’esprit goréen, toute femme est une esclave en puissance qui est laissée libre tant qu’elle tient dignement et avec honneur sa place dans la société. Pour un goréen, l’esclavage est un plaisir, une commodité, une source de prestige et de richesse. Tous les hommes goréens apprennent dès l’enfance comment ordonner à une esclave, comment la forcer à se soumettre, comment l’attacher, la bâillonner. On les encourage, adolescents, à aller en user, à les violer, à les prendre, à les battre à en faire leurs objets de plaisir ; après tout, elles sont là pour cela. Pour l’esprit goréen, il vaut mieux que ce caractère soit canalisé ainsi, plutôt que d’exploser en d’autres violences plus dramatiques. Et puis, toute une partie de la société se base sur l’esclavagisme, son usage, son commerce et son exploitation ; personne sur Gor n’aurait l’idée d’y renoncer, sauf un fou.

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