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Les rôles & archéytpes

Quel archétype de personnage jouer sur Gor ?

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Quel archétype de personnage jouer sur Gor ?

Je suis loin d’avoir encore abordé sur le blog tous les peuples, et je n’ai fais que commencer à soulever un peu le voile des castes, et du rôle d’esclave, ce qui ne suffirait pas pour répondre à THE question: “Que peut-on jouer sur Gor?”

Car une fois qu’on a pu lire quelques documents sur l’univers de Gor en lui-même (si ce n’est déjà fait, je vous invite à aller lire “le monde de Gor, et “l’univers, les hommes, les peuples et le décor de Gor” dans ces pages), on est tenté de se demander quel personnage, et quel archétype de personnage, peut-on incarner dans le contexte de jeu de rôle de Gor, sans qu’il soit évident d’en avoir des informations générales, ou d’en dresser une liste à peu près complète.

Voici donc un florilège des archétypes de personnages et rôles dans Gor séléctionnés pour leur intérêt à les incarner, et leur capacité à pouvoir fournir interaction, intrigues, et vie à une communauté de joueurs dans un contexte goréen. Je ne pourrais prétendre avoir tout décrit, et faire la liste de tous les rôles, mais en dresser assez pour vous offrir des idées pour créer votre personnage. Je n’aborde pas certains archétypes tribaux, car je ne m’y connais pas assez. Si ce n’est pas mentionné spécifiquement, un archétype est acceptable pour hommes, comme pour femmes.

1- Archétypes de guerriers :

  • Le rarius : Un rarius est un guerrier de la Caste Rouge des goréens, dont l’apparence, les armes, et l’organisation ressemble de très près aux phalanges grecques et à la mentalité des guerriers spartiates. Eduqué et entrainé depuis l’enfance, au sein de sa famille, puis dans des académies militaires des Cités-états, le rarius est le bras armé des villes. Discipliné, soldat loyal et fier, fidèle à sa légion, sa famille, et ses frères d’armes, il suit un Code d’Honneur spécifique dont il ne déroge que peu. Il a deux rôles : il protège les murs de sa cité, et fait la guerre aux cités ennemies. C’est un militaire dans le sens le plus strict du terme, qui consacre sa vie à sa mission et son entrainement, et ne connait que le champ de bataille et la préparation à la guerre. Il n’y a bien sûr aucune femme rarius.
  • Le guerrier du Torvaldsland : Les “torvis” sont un peuple nordique très semblable aux vikings, et chez ce peuple, pratiquement tous les hommes sont peu ou prou des combattants. Il n’y a pas de castes chez eux, et donc pas vraiment d’élite guerrière. Ainsi donc, le fermier, le pécheur, le chasseur, l’artisan, le marin, est aussi guerrier. Mais le guerrier en tant que profession y existe aussi. Ce sont les hommes de mains, gardes-du-corps et force de sécurité des chefs de clans et de villages, ayant souvent en charge de préparer les raids de l’été, et les navires adaptés à ces raids : les “serpents“. Ces guerriers ont eux aussi souvent un lopin de terre, que leur famille cultive, et quand ils ne servent pas leur chef, le Haut-Jarl, ou ne préparent pas les raids, ils travaillent la terre comme la plupart des nordiques. Le guerrier du Torvaldsland est un homme fier, belliqueux, ombrageux, faisant grand cas de l’honneur, mais ne suivant pas un code rigide et une discipline militaire. Il est donc plus retors, et plus barbare dans ses manières que le rarius. Il privilégie aussi la guérilla, à l’affrontement de masse. Dans le monde de Gor, il n’y a techniquement pas de femme-guerrière nordique.
  • Le mercenaire :Qu’il soit nordique, tribal, ou rarius goréen, qu’il soit un simple basse-caste qui a montré du talent aux armes, ou né sur un champ de bataille, le mercenaire est un guerrier qui loue son bras à celui qui peut le payer. Dans un monde violent, en perpétuel conflit, où la guerre est une raison d’être et un art de vivre, nombre d’hommes perdent tout dans des sièges, et des raids, et pour survivre, tentent de rejoindre un groupe de mercenaire et se mettre au service des uns ou des autres contre monnaie sonnante et trébuchante. Même si ces hommes ont perdus beaucoup, il leur reste leur honneur, et leur Pierre de Foyer, même si leur cité a été éradiquée, et ainsi donc, le mercenaire reste un homme respecté, même si on s’en méfie, car sa loyauté peut s’acheter. Il n’y a pas de mercenaires femmes dans le monde de Gor, une des romans en présente brièvement une exception à un moment, mais l’immense majorité des hommes ne l’admettra jamais, et asservira même une femme qui oserait le faire.
  • Le garde-du-corps : Comme le mercenaire, le garde-du-corps loue son bras et ses talents martiaux, mais souvent pour une riche personnalité, à qui il jure protection, fidélité et service. Les marchands demandent beaucoup leurs services, comme les hautes-castes aisés, par exemple pour voyager, ou comme protecteur des femmes de leur famille, ou encore champion pour régler par le fer un différent grave. Le garde-du-corps change peu d’allégeance et de patron, contrairement au mercenaire. Il n’est pas là pour la guerre, mais pour protéger des personnes. Vivant au plus proche de ses patrons, souvent, le garde-du-corps finit par faire partie de la famille, comme les employés et serviteurs intimes. Le garde-du-corps est souvent autant considéré et respecté que le rarius, et souvent, est issu de cette caste. Il n’y a pas de femmes garde-du-corps
  • Le tarnier : Le tarnier est une sous-caste de la Caste des Guerriers, il s’agit d’un combattant sachant monter et diriger les tarns, ces immenses oiseaux de proie capables de porter plusieurs personnes. Assujetti à une discipline moins exigeante que celle du rarius classique, le tarnier est par contre entrainé à contrôler sa monture et se battre dans les airs, y compris en solitaire. Les tarniers sont très fiers de leurs exploits, et plus indépendants et individualistes dans leurs techniques guerrières que les rarii. Les jeunes tarniers possèdent tous en théorie une esclave ex-femme libre capturée en raid dans une cité ennemie. C’est une tradition, et les plus téméraires se lancent seuls dans un raid pour fondre sur une cité, y dérober une femme, et repartir tout aussi vite, afin de revenir avec la gloire d’avoir capturée une femme ennemie qui sera asservie et leur appartiendra. Aucune femme ne peut devenir tarnier, d’autant plus que les tarns ne veulent obéir et se laisser dresser que par des hommes.

2- Archétypes d’artisans et marchands :

  • L’esclavagiste : L’esclavagiste est marchand d’esclave, pourvoyeur de femmes asservies, et dresseur. C’est un métier difficile, complexe et rude, où la pitié n’a pas vraiment sa place. S’il exerce un métier qui le rend craint des Femmes Libres, il est très respecté ; non seulement l’esclavagiste dresse, mais il est aussi celui qui gère les enclos et cages publiques où sont stockés les kajirae de cité, qui tient un élevage ou une Maison des Esclaves qui forme les esclaves de plaisir, et qui s’assure que les esclaves locales font leur travail, et sont en bonne condition. C’est un rôle complexe et difficile, dont je détaille tous les aspects dans cet article. Si on ne trouve fréquemment pas d’esclavagiste dans un village, toute cité-état en a plusieurs représentants assurant l’approvisionnement d’esclaves dressées et éduqués. Pour ce métier, le dressage est tout un art. Un esclavagiste ne se mêle en général jamais du sort d’une esclave, s’il n’est pas engagé et payé pour cela ; il ne s’occupe pas des filles des autres hommes libres, cela ne le regarde pas, sauf si on vient expressément l’embaucher pour ça. Seuls les hommes sont autorisés à dresser des esclaves, une femme esclavagiste pourrait cependant faire commerce d’esclaves, mais il lui est interdit de s’occuper des esclaves, un privilège masculin.
  • Le marchand itinérant :Qu’il soit pauvre ou riche, dispose de ses caravanes, et navires, ou se déplace quasi seul avec sa chariote, le marchand itinérant va de ville en ville et propose ses produits, achetant d’un coté ce qu’il transporte et vendra de l’autre. Les marchands étant une caste puissante et indispensable, il existe un code d’honneur, nommé le Droit des Marchands, qui interdit de lever la moindre arme quand on négocie. Aussi, les marchands se font assez aisément ouvrir les portes des villes, pour pratiquer leur commerce, et leur activité itinérante assure une circulation permanente des produits sur tout Gor, et permets au plus isolé des villages, d’accéder à des produits exotiques, et aussi d’avoir des nouvelles du monde.
  • Le forgeron : Le forgeron est une caste et un métier indispensable à toute communauté partout sur Gor. Il est le travailleur du métal, le forgeur d’épées, le seul homme qui peut fournir des outils solides, des clous, réparer des instruments cassés, ou les refondre. De plus le forgeron a un autre rôle très important pour les goréens. Dans les cités-états, c’est lui qui sait marquer les captives au fer rouge, afin de les distinguer comme esclaves de manière visible et permanente. Le travail du métal étant un art et une science complexe, les goréens regardent les forgerons avec un certain respect superstitieux. C’est là encore un métier d’hommes, mais de manière moins exclusive, et les forgerons-femmes ne sont pas impossibles.
  • Le contrebandier :Le contrebandier est un spécialiste du recel et du trafic de produits illicites, volés, rares, ou interdits. Il vend des drogues, des poisons, des épices rares, des livres interdits, des informations, des esclaves volées, voir des femmes asservies illégalement bref, tout ce qui est interdit, et rapporte gros. Il n’hésite pas d’ailleurs si besoin à mettre la main à la patte pour dérober lui-même certaines choses, et souvent, faire donc de la piraterie et du pillage. Le contrebandier sait où trouver ce qui est rare, et interdit, comment le fournir, et fait payer d’autant plus cher ses services en général illégaux. Les contrebandiers n’ont en général que peu de scrupules, un honneur très élastique, et ceux qui survivent sont des plus retors, et savent que la lâcheté est souvent ce qui permets de rester en vie.
  • L’artisan local : L’artisan local travaille pour sa communauté, membre de sa caste, dont il est fier, et de son métier, qu’il pratique souvent avec un soin jaloux pour les secrets de son art. Boulanger, travailleur du cuir, tonnelier, tisserand, tailleurs, l’artisan est rarement un homme pauvre, car tout le monde a besoin de ses produits manufacturés. Certains artisans riches dirigent des ateliers où travaillent des dizaines d’employés de sa caste, et des dizaines d’esclaves enchainées à leur poste. Mais la plupart du temps, l’artisan dirige modestement son affaire, avec sa famille, des apprentis, et parfois quelques esclaves pour l’aider.
  • Le négociant local : Chargé de ravitailler et vendre les produits des artisans, des fermes et des élevages locaux, le négociant local est un rôle-clef. C’est un marchand établi localement, et en contact avec toutes les basses-castes. Bon gestionnaire, il est souvent aussi responsable ou coresponsable de stocks de la ville, et a la charge de s’assurer que personne ne manque de rien en vendant tout ce qui peut manquer à la cité comme denrées et ressources de première nécessité. Les négociants locaux peuvent ou non se spécialiser, selon la taille de la cité-état. Dans un village ou un bourg, c’est l’épicier et le bazar du coin, il vend de tout. Plus la ville est grande, plus le négociant se spécialise et gère des stocks spécifiques: vins, épices, grains, boucherie, charcuteries et viandes, légumes et produits frais, étoffes, vêtements etc etc etc…

Archétypes d’érudits :

  • L’apothicaire :Pharmacien ou alchimiste, l’apothicaire peut être souvent un membre de la Caste des Médecins dont la profession se rapproche de la chimie et de l’art des remèdes, mais aussi un rebouteux savant des plantes, ou une sorcière aux élixirs étranges. Les apothicaires de la Caste Verte savent fournir le Sérum de Longévité, et tous savent faire le Vin d’Esclave, et tous les médicaments de la vaste et efficace pharmacopée goréenne. Certains se contentent d’acheter, préparer, et fournir les remèdes, d’autres sont des savants et voyageurs cherchant dans leur laboratoire ou à travers leurs voyages de nouvelles plantes et composés pour enrichir la panoplie médicale des goréens. Comme la plupart des Castes Vertes, ils sont proches du peuple, et aimés et respectés. Les plus dénués de scrupules savent bien sûr faire des poisons, et les vendent…. ce qui est très mal vu partout.
  • Le magistrat : Juge, procureur, enquêteur, détenteur des lois, et gardien de la justice, le magistrat est pour les goréens toujours de la Caste Bleue, et pour les nordiques, c’est un ancien, un scalde, ou un homme reconnu sage et versé dans les traditions. Le magistrat a pour tâche d’appliquer la loi, et de s’assurer que justice soit rendue selon les règles, les codes, et les textes de lois, dans les procès. C’est aussi souvent à lui de devoir mener l’enquête et les interrogatoires pour pouvoir réunir témoignages et preuves. Il n’y a pas de notion d’avocat sur Gor. Un magistrat goréen de la Caste Bleu est appelé un Préteur, reconnaissable à un grand bâton de fonction, et il est en droit de pouvoir instruire et juger toute affaire qu’on lui présente, que le coupable soit un mendiant, ou son propre Ubar. Dans le peuple du Torvaldsland, cette fonction est détenue avant tout par les scaldes, qui sont les gardiens des traditions nordiques, et ont donc rôle de procureur dans les jugements du Thing. Hommes comme femmes, peuvent être magistrats. C’est un rôle difficile, qui demande une grande connaissance du monde de Gor, des peuples, des lois, et des traditions.
  • Le scribe local : Copiste, archiviste, bibliothécaire, ou secrétaire particulier, le scribe local a dans un village ou une petite ville divers fonctions indispensables. Les scribes de la Caste Bleue, pour les goréens, ont charge de s’occuper des documents légaux et administratifs, comme les contrats commerciaux, de compagnonnage, les certificats de propriété (y compris des esclaves), les documents d’héritage etc… Ils sont souvent embauchés par des hommes riches ayant des affaires importantes, pour tenir leurs comptes à jour et s’occuper de l’administration. Ils sont aussi les chroniqueurs des affaires privées et d’état. Le peuple du Torvaldsland n’emploie que très peu de scribes, car l’écrit n’y est que peu employé, et les torvis ne voient pas vraiment de vertu à l’écriture.
  • Le conteur : Les troubadours, les ménestrels, les raconteurs d’histoire, les poètes itinérants, les scaldes nordiques, sont tous des conteurs. Dans les tavernes et les auberges, sur les places de village, voire dans les amphithéâtres, le conteur est recherché pour les goréens qui aiment à s’amuser, sortir de chez eux, et se distraire. De la grande caste des Artistes ou pas, le conteur est donc attendu, et apprécié. Non content de distraire, il a aussi deux rôles sociaux reconnus : en premier lieu, itinérant, il donne des nouvelles des communautés proches et lointaines, et raconte le monde que la plupart des gens ne pourront jamais aller visiter. Ensuite, à travers ses contes, il met en avant ce que les goréens pensent tout bas, sur la cruauté, l’injustice, les travers des puissants, l’amour, la mort. Bref, à travers ses contes, il donne des leçons sur la vie et se permets de la questionner et la critiquer.
  • Le prêtre de village : Que ce soit un Initié goréen serviteur des Prêtres-rois ou un prêtre des runes du Torvaldsland, le prêtre de village a pour fonction de s’occuper de ses ouailles et d’intercéder entre la spiritualité et les hommes. Les Initiés sont craint autant que respectés, non seulement par superstition, mais également car leur Caste, la plus haute de Gor, se mêle de toutes les affaires matérielles pour s’assurer que chacun respecte bien les tabous, les croyances, les rites, et les sacrements des prêtres-rois. Personne ne peut s’en passer, même s’il le voulait, car l’Initié peut se mêler aisément de tout. Le prêtre des runes du Torvaldsland est lui aussi craint, mais parce qu’il représente des dieux compliqués, batailleurs et cruels, et que les torvis croient bien plus en la magie que les goréens. Il est en charge entre autres de la divination, des présages, des bénédictions, des bons et des mauvais signes, et aucun torvi ne se lance dans un projet important sans aller prendre son conseil.
  • Le médecin généraliste : La Caste des Médecins est répandue chez les goréens, et prends son métier très à cœur. Ainsi donc, on trouve des médecins dans les bourgs et gros village dont le travail est de s’assurer de la bonne santé générale des habitants, et lutter contre les épidémies, mais aussi contrôler la bonne santé et l’hygiène des esclaves afin de ne pas risquer l’introduction ou la dissémination de maladies. Le médecin généraliste connait les bases de la chirurgie, il sait soigner les maladies courant, administrer le Sérum de Longévité, prescrire le Vin d’Esclave, etc… Il est proche du peuple, et en général considéré, puisqu’il sauve des vies. Dans le Torvaldsland, il n’y a pas ce genre de médecins, remplacés par des guérisseurs formés par tradition orale, et souvent moins efficaces et compétents que la Caste Verte goréenne. A noter que dans les cités-états goréennes, pratiquer la médecine sans être de Caste Verte est un délit durement puni par la loi.
  • L’intendant : L’intendant est celui qui dans un clan, une guilde, communauté ou une cité s’occupe de la gestion des stocks, des affaires courantes, gère l’administration générale du personnel et des esclaves, chapeaute les scribes, assure la comptabilité, et vérifie en résumer que le travail de tous est bien fait, et assure que l’organisme dont il est en charge tourne bien. Les intendants peuvent être privés, pour une maison des marchands, par exemple, ou publiques, et sont les Administrateurs de cité, souvent membre du Conseil. Ce sont aussi souvent des conseillers éclairés et influents des personnalités puissantes. Ils sont souvent de Caste Bleue, mais ce n’est de loin pas une généralité. Et on y trouve sans doute plus souvent des femmes que des hommes.
  • L’artiste : L’artiste est le plus souvent membre de la respectée Caste des Artistes chez les goréens, qui regroupe en fait tout un tas d’arts différents: musique, peinture, chant, théatre, etc. Les artistes sont respectés, et reconnus. Il est interdit de les asservir, sous quelques conditions que ce soit, mais il leur est aussi interdit d’être armés. Les artistes sont souvent itinérants et se déplacent en troupes qui organisent festivités et spectacles. Ils sont en lien avec les autorités des Cités-Etats et avec les Initiés, pour les organiser. Certains artistes sont salariés par des hommes riches pour servir de leur art une maisonnée, ou rétribués pour créer une œuvre en leur honneur. Il est aussi fréquent que certains sont protégés par des mécènes, bien que dans le cadre de la Caste, elle sache veiller efficacement sur les siens.

Archétypes de marginaux :

  • Le roublard : Voleur, pirate, cambrioleur, ou arnaqueur, le roublard -qui peut être un membre de la redoutée Caste des Voleurs de Port-Kar- est un homme qui détrousse les autres de ses biens par la ruse, et la malice, plus que par la force, bien que dans le cas des pirates, ce soit plutôt violent. Le vol est rudement châtié partout sur Gor, aussi les voleurs qui s’en sortent sont malins, et rusés. Ils sont aussi des espions efficaces, et sont capables de trouver le meilleur moyen de s’introduire partout. Malgré leur activité douteuse, les voleurs ne sont pas aussi mal vus que les hors-la-loi, et on aime bien les récits mettant en scène les plus téméraires et audacieux d’entre eux.
  • Le hors-la -loi : Le hors-la-loi est un homme qui vit une des pires déchéances qui soit, car pour les goréens et les torvis, un hors-la-loi n’a plus d’honneur, ni de foyer. Les hors-la-loi vivent en bande, pillent et tuent, pour survivre, le plus souvent en se moquant des codes et des traditions. Ils ne respectent pas grand chose, et on a de la chance si on tombe sur un hors-la-loi qui ait encore de l’honneur, et de la fierté. Les hors-la-loi sont toujours pourchassés sans pitié dès qu’on entend parler d’eux.
  • La she-urt : Parmi les femmes libres de Gor, il y a celles qui par le coup du sort perdent tout, et se retrouvent mendiantes, sans toit, et sans le sou, Malgré une certaine solidarité des castes, on ne peut éviter parfois qu’une famille ruinée ou exterminée ne laisse des femmes, sans plus rien. Les she-urt n’en restent pas moins des femmes libres, et on les traite comme telles. Plus basse couche-social des hommes libres de Gor, elles survivent en rendant les plus sales et vils services nécessaire aux villages et cités, s’occupant des tout à l’égout, des latrines, de surveiller les porcheries et les étables, etc… en échange d’un repas et d’un peu de paille. Cependant, les goréens les tiennent en respect, et les esclaves les traitent comme des maitresses, aussi sales et souillées soient-elles.
  • La Panthère : Toujours parmi les femmes libres de Gor, une petite minorité ne peut supporter le poids et la dure vie sous le joug des hommes. Esclaves en fuite, femmes menacées, en danger, ou simplement à bout, elles quittent la protection des villes et de leur famille, pour décider de tenter de fuir et survivre dans la nature sauvage. Elles deviennent les Panthères, qui vivent comme des tribus sauvages au jour le jour, se protégeant des hommes qui adorent les chasser du mieux qu’elles peuvent. Il y a des tribus entières de Panthères, où naissent parfois des enfants dont les filles sont élevées comme Panthères. Mais cruellement, pour survivre, les Panthères reproduisent le même schéma que les hommes, elles font des esclaves, hommes et femmes, les revendent même, et les traite cruellement. Les panthères mènent une vie courte, rude, et très cruelle. Les goréens adorent asservir les Panthères.
  • L’assassin : Même s’il est d’une basse-caste reconnue, bien que s’apparentant vraiment à une secte fermée, l’assassin est en marge des hommes de Gor. Si dans les cités-états, il est craint et toléré, et qu’un assassin portant la dague noire le désignant en mission lui permets de se faire ouvrir les portes, personne n’aborde un assassin. Lui non plus. Les assassins n’ont ni famille, ni Pierre de foyer. Ils tuent leur cible contre de l’or, et ne se demandent pas pourquoi ils doivent la tuer. Ils n’ont en général aucuns liens, pas d’amis, sont paranoïaques, et solitaires ; et il est courant qu’on ne veuille pas les servir en auberge, ou alors de manière minimale. Aucun homme du Torvaldsland ne laissera un assassin approcher de chez lui. Et on ne peut pas dire non plus que les goréens les aiment ; ils sont dédaignés partout où ils vont.
  • Le tortionnaire : une basse-caste spécifique au peuple tribal du Peuple des Chariots, qui est en charge de la torture, cruauté considéré souvent par les goréens comme méthode nécessaire et efficace dans les enquêtes de justice, pour connaitre la vérité. Les tortionnaires dissimulent toujours leur visage dans leur fonction, et quand ils ne travaillent pas à leur terrible besogne, ne révèlent à priori pas de quelle caste ils sont : “Les Peuples des Chariots, entre tous ceux de Gor, sont les seuls à avoir une caste de tortionnaires, instruits avec autant de soin que des scribes ou des médecins dans l’art de faire durer la vie. Certains de ces spécialistes ont acquis fortune et renommée en diverses cités de Gor pour les services qu’ils rendent aux Initiés et aux Ubars, ainsi qu’à d’autres encore, dans l’art de l’interrogatoire et de la persuasion. Pour une raison ignorée, ils portent tous une cagoule et l’on dit qu’ils ne l’ôtent que si la sentence est la mort. Voilà pourquoi seuls les condamnés à la peine capitale n’ont jamais vu ce qu’il y a sous la cagoule.” (Les Nomades de Gor)

Archétypes d’esclaves :

  • La kajira de plaisir : L’archétype le plus souvent mis en avant dans les romans, l’esclave de plaisirs est une femme complètement conditionnée pour ne vivre que pour, et par, le plaisir des Hommes. Animal sensuel et érotique, en général belle, désirable, connaissant ses charmes et leur pouvoir sur les hommes, elle est là pour leurs plaisirs et leurs jeux érotiques, et ne saurait pouvoir s’en passer. Appréciant les bijoux, les parfums, souvent portant des clochettes que les goréens apprécient comme un bijou érotiquement sonore, éduqués aux arts de la séduction, de la danse, du massage et des plaisirs charnels, elle représente un idéal de la féminité asservie et possédée, animale et sans entraves. Mais elle est aussi une esclave, et ainsi, la kajira de plaisir, peut aussi bien être heureuse, que désespérément terrassée par son sort.
  • L’esclave domestique: Appelée aussi Fille de Tour, l’esclave domestique a une éducation en général moindre que l’esclave de plaisirs. Mais certains savent lire et écrire, et peuvent être assistantes de scribes et d’érudits. Mais en moyenne, leur travail consiste à s’occuper des tâches ménagères, de la cuisine aux corvées, en passant par le linge, ou l’aide dans les ateliers des artisans. On n’attend pas particulièrement d’une esclave de tour qu’elle sache plaire, danser, et exceller aux jeux sexuels, mais une esclave de tour qui plait sera utilisée avec plaisir par les hommes. Là encore, ce peut être une vie paisible, ou terriblement rude et cruelle, tout dépend, comme toujours de ses propriétaires.
  • La captive torvie : Appelée généralement la Bondmaid, la captive du Torvaldsland n’a rien à voir de prime abord avec l’esclave goréenne, des deux exemples ci-dessus ; elle est bien moins sophistiquée. Les torvis n’éduquent pas leurs esclaves, les matant et les dressant sommairement. Les bondmaids ne suivent que quelques rites simples, ne servent pas à genoux, et sont rarement en laisse. Leur fonction est double : elles ont charge des tâches ménagères, des corvées, de l’aide aux travaux de ferme et de village, et elles sont en permanence disponible sexuellement pour tout homme du village. Les bondmaids servent d’ailleurs nues dans les maisons et les halls du Torvaldsland. Leur vie est rude, et difficile, elles travaillent beaucoup, mais elles n’ont en général jamais connu les subtiles et terribles cruautés et exigences de l’éducation des kajirae, et ont plus de liberté quand à leur comportement, tant qu’elles obéissent et font ce qu’on attend d’elles.
  • L’esclave exotique : Cas rare, les esclaves exotiques sont des esclaves ayant des traits physiques ou psychologiques rares, dressés, et éduquées de manière poussée et précises, fruits d’élevages ayant sélectionnés et privilégiés certains traits. On peut citer les esclaves dont la salive est un poison, les esclaves totalement isolées du monde et des hommes pour les livrer à de riches maitres qui en profiteront dès la première fois où elles les découvrent, d’esclaves aux yeux de couleur étranges, aux oreilles pointues, ou encore d’autres dressées comme de véritables animaux se déplaçant à quatre pattes, etc. Les esclaves exotiques sont très rare dans le jeu de rôle de Gor, car elles valent très chers, et les esclaves d’un et prix, et si uniques, vivent le plus souvent enfermées sans jamais vraiment les laisser sortir.
  • L’Educatrice : L’éducatrice est une esclave de plaisirs, le plus souvent, qui a été formé à éduquer les autres esclaves. Car si un maitre dresse, ce sont les esclaves qui éduquent leurs consœurs novices. Assistantes des esclavagistes, le plus souvent, elles connaissent mieux que personne les codes, les rites, l’art de se mouvoir, les danses, les secrets des plaisirs, du massage, des baisers, des services, de la séduction, et transmettent ce savoir pour former de nouvelles esclaves de plaisirs. Elles ont pour cela tout moyen et tout pouvoir, y compris les coups, les punitions, la violence. Elles sont craintes et respectées des autres esclaves par conséquent, mais elles ne les aiment pas forcément beaucoup. La plupart des éducatrices se sentent à part parmi les esclaves, et supérieures à elles. C’est un rôle complexe qui demande à bien connaitre les principes de l’esclavagisme. La location d’une éducatrice à un esclavagiste coûte assez cher, ainsi donc, ce n’est pas si fréquent de faire appel à leurs services.
  • La terrienne : Une manière passionnante, et difficile, de commencer le jeu de rôle sur Gor consiste à créer une terrienne qui vient à peine d’être enlevée par un Voyage d’Acquisition des Prêtres-rois, et jeté, nue sur Gor. Ignorant en général ce qui lui est arrivé, ne sachant pas qu’elle a été transportée dans un vaisseau spatiale, sur une autre planète, ne sachant le plus souvent pas parler la langue des goréens, elle doit tout apprendre, et se retrouve seule et perdue dans un monde où elle ne peut connaitre qu’un sort, être asservie. Cela demande à avoir quelques complices ou un excellent cadre où pouvoir incarner ce type de personnage, mais permets d’apprendre le monde de Gor en même temps que son personnage le découvre.

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