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Comment un gorréen dresse-t-il une esclave ?

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Norman a décrit beaucoup de choses par le menu mais jamais le détail de la procédure qui mène à obtenir une kajira. Et pour cause, c’est difficile à appréhender et il faut bien comprendre que cela reste du domaine des éléments fictionnels et fantastiques des romans de Gor. Dans la vraie vie, ça ne marche pas du tout aussi bien que Norman aime à le décrire, tout simplement parce que l’espèce humaine est bien plus fortement résiliente qu’il a su l’imaginer.

1- La nature de l’esclave

Mais, d’une part, on va se rappeler que Gor est un monde de fiction et que, d’autre part, c’est un aspect important et souvent mal compris du monde de Gor : les femmes les plus désirées sont asservies et les goréens les désirent asservies avant tout. Une véritable femme, dans le sens goréen du terme n’est pas une femme libre, cette dernière devant refouler sa féminité jusqu’à complètement l’inhiber, et devant afficher avant tout fierté, honneur, droiture, rigueur, etc… Bref, un miroir féminin du mâle gorréen en quelque sorte. Or, la définition goréenne de véritable femme, qui ne peut être qu’animalisée comme femelle asservie, est celle-ci :

“Tu es esclave. Dans la pratique, bien sûr, les maîtres ont tendance à accorder beaucoup d’attention aux pensées et aux sentiments de leurs adorables esclaves. C’est gratifiant et délicieux de le faire. C’est merveilleux de connaître un autre être humain aussi intimement, surtout celui qui lui appartient. Il n’y a pas de secrets entre le maître et son esclave. Ses pensées et ses désirs les plus profonds, ainsi que ses fantaisies et ses observations les plus triviales, lui sont ouvertes librement et, parce qu’elle lui appartient, d’un grand intérêt pour lui. Un homme est beaucoup plus susceptible d’aimer intensément une fille qu’il possède qu’une femme libre avec qui il a une simple relation contractuelle. Cette dernière ne lui appartiendra jamais ; la première lui appartient. La fille possédée est un joyau ; elle est précieuse, ce qui la rend très différente d’une compagne de contrat. Pour ce que ça vaut, les amours les plus intimes et les plus profonds que j’ai connus ont été entre les maîtres et leurs esclaves, celui entre le maître amoureux et leur esclave de l’amour”.

“Mais la femme est toujours esclave,” dit-elle.

“Oui,” dis-je, “totalement et catégoriquement. Elle peut même être vendue, s’il le veut.”

“L’attention et l’amour qu’une telle fille obtient”, dit-elle, “elle ne doit pas attendre qu’on le lui accorde ?”

“Non”, dis-je. “C’est un cadeau du maître.”

~Explorers of Gor, page 354~

« La vie d’une esclave, dit-il, est une vie entièrement consacrée à l’amour. Ce n’est pas une vie de compromis. Ce n’est pas une de ces vies avec des bouts de ceci et de cela. C’est un mode de vie total, une existence absolue. La fille-esclave cherche à tout donner, avec désintéressement, sachant qu’elle n’est qu’une simple esclave, un animal sans droit appartenant à son maître, qu’on peut acheter et vendre à son gré, qu’elle ne peut faire aucune revendication, qu’elle ne mérite rien et qu’elle n’a droit à aucune attention ou considération. Il n’y a pas de marché avec elle, pas d’arrangement.”

Captive of Gor

Socialement, la définition est elle aussi tout aussi simple, et on peut la résumer ainsi, sans revenir sur ce qu’on a expliqué auparavant aux articles Les esclaves de Gor, principes & guide de jeu et Les Esclavagistes et l’esclavagisme :

“L’expression ” fille ” dans de tels contextes est riche et délicieuse. Il a un beau sens, cependant réducteur ou dégradant, qui insiste sur la différence entre l’esclave et la femme libre, et attire l’attention sur la petitesse, l’insignifiance et la fragilité de l’esclave. En effet, les maîtresses libres se référeront invariablement à, et s’adresseront à leurs esclaves de service, même celles de leur âge, comme ” filles “.

Pour les hommes, l’expression ” fille n’a pas seulement la connotation susmentionnée, mais, de façon encore bien plus puissante et indépendamment de l’âge de la femme, la suggestion insistante d’une extrême désirabilité sexuelle. Il fonctionne comme un terme d’intérêt et de louange. Cela n’a rien à voir avec l’âge ; c’est un signal qu’il la considère comme une proie idéale à ses dispositions agressives et dominatrices. De deux femmes du même âge, un homme considérera l’une comme une fille, l’esclave et l’autre comme une femme, la femme libre. Mais celle qu’il désire avant tout sera celle qu’il considère comme fille, car il la voit jeune et désirable, encore assez jeune pour être avide de sa force et de sa virilité, prête à cela. L’autre, la femme libre, pour laquelle il n’a aucun intérêt sexuel, il se contente l’appeler une femme, ou ce qu’elle veut.

Il est intéressant de noter, en passant, que les femmes libres qui s’intéressent aux hommes et qui sont encore sur le marché du sexe, pour ainsi dire, pensent souvent à elles-mêmes et à leurs amies en tant que “filles”. À un moment donné, Ellen, en vertu de son éthique, a été forcée de dénoncer cela, mais elle le comprend maintenant. Quoi qu’il en soit, l’esclave est considérée comme une femelle, une fille esclave.”

Prize of Gor, Chapitre 16, Pages 427-428

Pour résumer, un goréen ne transige en rien avec la nature d’animalité, de féminité, de sensualité et de docilité d’une esclave. Elle doit être tout cela ou n’est rien. Pour un goréen, la véritable femme est cela : fragile, amoureuse, émotive, sensuelle, passionnée, expressive, délicate, soumise totalement et docile même face à ses plus brutaux caprices. Et elle doit avoir intégré sans le remettre en question qu’elle est un animal possédé, qui peut être battu, même pour rien, blessé ou même tué sur simple désir, prêtée, donnée et vendue sans qu’elle puisse rien y faire sauf l’accepter.

Et on réalise aisément que non, ça ne coule pas de source, hein !

2- Pourquoi brise-t-on une esclave pour la dresser ?

Pour aller vers l’aspect général et technique du dressage et de l’éducation, je vous invite à aller lire Les Esclavagistes et l’esclavagisme . Ici, on va surtout expliquer certaines techniques et les choix qui vont avec. Et j’ai un bel exemple que j’aime à citer à ce sujet, qui vient simplement d’une réflexion en jeu avec les copines :

Prends cinq minutes pour te mettre solidement dans tes chaussures de terrienne occidentale du 21ème siècle et réfléchit à ceci : comment pourrait-tu accepter volontairement, en toute conscience et possédant tous tes moyens et ta lucidité, qu’on te retire tous tes droits, ton identité même, puisque tu n’as plus de nom, donc plus de famille, plus de racines, plus de passé ? On te retire le droit de décider ce que tu fais de ton corps, de ton temps, de tes jours et de tes nuits. On te retire la liberté de choisir qui tu peux aimer, qui tu peux détester. Mais on t’interdit même de décider ce que tu veux dire ou penser. Et surtout, on te fait bien comprendre que tu es un objet, dont la valeur ne dépend que de celui à qui tu appartiens. Tu peux être violée, humiliée, battue, torturée, mutilée et c’est normal car tu es là pour cela. Tu peux même être tuée sur un caprice et on peut faire ce que l’on veut de toi, mais toi, tu as comme devoir d’être la perfection dans tous tes actes et ta manière d’être esclave, au risque d’être battue ou pire. Quoi qu’il arrive, tu n’es finalement rien, rien d’autre que ce que ton propriétaire décide, et il peut te prêter, te donner, te vendre et même t’abandonner sans que tu y puisses rien. On te demande toute ta passion, ton amour, ta patience, ton attention, ta dévotion absolue, mais on n’a rien à te devoir en échange. Tu accepterais cela volontairement ? Ou tu te battrais pour y échapper, à tout prix ?

Bon, ça marche aussi bien pour les mecs que les nanas, cette question. Je ne sais pas votre réponse, mais jusqu’ici à chaque fois que je l’ai posé ainsi à des gens jouant sur Gor SL, la réponse est : ha ouais mais non, pas question, quoi ? Et la seule nuance, logique, évidente est : oui, mais si c’est cela ou mourir, peut-être que y’a pas le choix ?

Et c’est bien cela, la raison de briser une femme pour en faire une esclave. Il faut lui mettre l’évidence en face, en s’adressant non pas à sa logique, sa raison, mais à son corps, son instinct : accepte ton sort ou tu mourras. Mais, là, je vais assumer mon propos : Norman est bien gentil, mais c’est un con… parce que personne ne va pas accepter facilement en y voyant l’aspect teeeelllement romantique, « ho le bel homme viril aux pieds de qui je me sens si bieeeen ! »  Tu voudras d’autant moins si ces concepts ne sont pas dans ta culture de terrienne occidentale ! Il est sans doutes plus aisé et on l’admet clairement d’asservir et mater une goréenne, qui vit dans un monde avec plein d’esclaves et a intégré littéralement au plus profond de sa psyché que c’est dans l’ordre des choses et la nature de son monde. Elle peut même y voir les avantages ! (oui, pour elle, de manière très concrète, il y en a vraiment).

Et pour que cette évidence : accepte ton sort ou tu mourras, parvienne à entrer, il n’y a pas trente-six solutions ; il faut la faire accepter totalement, de force, de manière radicale et définitive. Pour être sûr que la fille ne se rebellera pas, ne se mettra pas en danger, ne mettra pas les autres en danger et qu’elle soit, en résumé, prête à accepter docilement son dressage et l’état dans lequel on veut la placer afin d’en faire une véritable esclave goréenne.

3- Comment les gorréens procèdent-ils ?

Le sujet est un peu complexe, et comme je l’ai dit, on parle des différentes techniques en résumé à l’article : Les Esclavagistes et l’esclavagisme . Je vais ici surtout détailler le principe de fond, alors âmes sensibles, accrochez-vous.

Si vous connaissez le principe du Syndrome de Stockholm, vous commencez à voir où je veux en venir, du moins partiellement. Mais le concept va être un peu galvaudé, ici. Pour faire simple, un lien empathique, une sympathie profonde se crée entre le ravisseur et l’otage, quand les deux sont confrontés à la tension de leur situation commune : l’otage stresse, le ravisseur aussi, et les deux pour supporter ce stress créent un lien affectif qui peut être profond. Pour que cela fonctionne, il faut que l’otage comprenne la motivation du ravisseur et que le ravisseur n’ait pas de sentiment de haine ou de rejet profond et affiché pour son otage. Ainsi, l’otage finit par accepter, parfois même intégrer totalement la cause de son ravisseur. Les mauvais traitements sont alors justifiés (que ce soit en effet logique ou aberrants) par l’otage, tandis que le ravisseur développe une considération particulière et personnelle envers son otage qui l’amène à le préserver au-delà de la simple idée d’intérêt pratique.

C’est ce qui se passe dans la relation qui se noue quand un gorréen travaille à mater et dresser une future esclave. D’ailleurs les esclavagistes, qui ont besoin de garder la tête froide vu leur métier, se méfient de ce lien, ils en connaissent l’existence, bien entendu, à force d’expérience et veillent à ne pas ressentir cette empathie, même s’ils ne peuvent sans doutes jamais totalement s’en protéger. Ce phénomène a un intérêt et une grande utilité cependant : il facilite la création du lien de l’esclave à son maitre et sa coopération, ce qui permets de rendre plus aisée et rapide l’atteinte du but recherché : la docilité. C’est pour cela qu’on garde encage, entravée, dans une situation de grande vulnérabilité et dépendance une captive qu’on est en train de mater : elle n’a qu’une personne, son ravisseur, à qui demander les soins les plus élémentaires pour assurer sa survie, et si son ravisseur les lui prodigue avec une certaine attention, tout en créant une relation d’échange, elle s’y attache tout simplement pour survivre !

Cette opération, c’est la première phase des techniques pour briser une esclave. Il faut peu de temps, une poignée de jours au maximum, pour assurer que le lien se noue. Pour l’accélérer, ce sont les sévices les plus simples qui vont être employés : la privation de mouvement (les entraves, la cage), la nudité totale, la restriction drastique de nourriture et d’eau, la privation de l’hygiène la plus élémentaire (forcer de faire ses besoins sous soi ou dans sa cage est une épreuve assez dévastatrice).

4- Les étapes

Mais c’est là que commence aussi le travail de contrôle du maitre sur sa captive, et la seconde phase : Une fois mise en totale vulnérabilité, sans espoir de pouvoir ni négocier, ni refuser, ni s’enfuir, la captive peut très bien essayer en cas extrême de se blesser ou se tuer. Dans tous les cas, elle va se mettre à résister de toute ses forces et avec les moyens dont elle dispose à l’emprise et les exigences du maitre. C’est sa volonté qui s’exprime et un instinct plus ou moins farouchement rivé à l’âme, de sauver sa liberté, y compris éventuellement au prix de sa vie. Là ce n’est pas dur, pour savoir si la captive est docile ou pas, il suffit de la forcer à faire quelques trucs humiliants, y compris très simple : marcher à quatre pattes, faire ses besoins devant le maitre, manger dans sa main, se laisser examiner et tripoter nue et exposée etc… Même pas besoin de faire plus : selon la réaction de la captive, on sait de suite si elle est devenue totalement docile ou se rebelle. Et si elle se révolte, c’est là que commencent les vrais sévices : A chaque rébellion, il faut une punition dure et cruelle, qui doit aller crescendo.

L’escalade dans la cruauté, les punitions ne sont pas le but, pas plus que la souffrance et les sévices. Le but, c’est en premier lieu que chaque sévices pour chaque rébellion accroisse l’épuisement physique et moral. Le but est de détruire systématiquement la volonté de révolte, pour créer un état de peur intense et de stress permanent, jusqu’à la rupture. Et le tout, bien sûr, en abimant le moins possible l’esclave physiquement et mentalement, ce qui interdit tout amateurisme, sadisme irréfléchi ou décision mal pesée.

Le principe de cette escalade est très simple : la première rébellion conduit à une punition générant beaucoup de souffrance physique et moral. Dès lors, toute tentative de refus d’obéir, même insignifiante, sera châtiée toujours plus cruellement et longuement. Dans la mesure où les coups ne sont pas forcément ce qui brise le mieux le moral, l’enfermement, les humiliations, les privations, seront largement employés. A ce stade, un bon dresseur retire simplement à sa captive tout ce qui fait d’elle une personne : son identité, sa capacité à marcher, courir, se tenir debout, sa liberté de mouvement, sa propreté, son hygiène, son intimité personnelle, son droit à manger et boire, même une simple place pour dormir… et la captive doit supplier pour tout, le but est qu’elle doive le faire en larme, qu’elle doive le faire avec la plus totale sincérité. Et qu’elle n’obtienne cela que sous forme de cadeau, de privilège, accordé au fur à mesure en montant toujours plus la difficulté des preuves de docilité qu’elle doit démontrer.

Dans les faits, quand on prive ainsi une esclave de tout, elle ne peut que se tenir à genoux, en exigeant d’elle, au mépris de son épuisement, qu’elle se tienne en nadu, parfaitement, qu’elle vienne supplier à quatre pattes en embrassant le pied de son dresseur, pour avoir à boire ou à manger, qu’elle finisse par se laisser toucher, examiner et caresser à quatre pattes sans broncher une seule fois, ou pas plus que par des larmes ou des grimaces, qu’elle apprenne la peur de parler sans qu’on l’y ai autorisé, et le devoir de dire maitre à la fin de chaque phrase, et de saluer comme il se doit, et se tenir toujours à genoux devant les personnes libres, quelles qu’elles soient.

Il peut y avoir nombre de nuances à cette étape. Un esclavagiste privilégiera les raclées magistrales, un autre aura la patience d’user de la cage et de toutes les privations, un autre se servira de la boite pour y enfermer une esclave dans le noir et le silence pendant des heures et des jours pour accélérer l’état d’épuisement, de terreur et de désorientations. Certains se serviront même de tortures comme l’étouffement ou la noyade comme punitions pour toute rébellion, tandis que certains useront des humiliations et du sexe contraint comme moyen de pression… Les techniques peuvent être employés avec patience et une douceur relative, parce que le maitre est pas du tout pressé ou même qu’il s’amuse de la rébellion de sa future esclave et joue avec sa résistance, ou de manière brutale et radicale, parce que le maitre est pressé et n’a pas le temps de s’attarder pour obtenir un résultat efficace.

Une chose cependant évidente : plus on veut aller vite, plus c’est risqué. C’est ce qui différencie l’art d’un esclavagiste et la technique d’un gorréen qui ne s’y connait pas. Si on ne sait pas briser une esclave efficacement, il vaut mieux employer la patience. D’autant que durant tout ce travail, le maitre va devoir assurer que le lien entre son esclave et lui ne soit pas rompu ; au contraire, cette torture doit aussi, paradoxalement, approfondir sa dépendance affective en même temps que sa totale vulnérabilité physique et mentale. Ce qui reste un souci secondaire pour un esclavagiste qui mate une marchandise avant de la dresser devient vital pour un maitre qui veut briser sa future esclave pour en faire sa chose docile et aimante.

5- le dressage

– Tu es esclave, lui expliquai-je. Tu es possédée. Tu es une femelle. On te contraindra à être femme. Si tu étais libre et goréenne, les hommes te permettraient de rester telle que tu es, mais tu n’es ni goréenne ni libre. Les goréens n’accepteront aucun compromis sur le plan de ta féminité, pas de la part d’une esclave. Tu seras ce qu’ils souhaitent, c’est-à-dire une femme, entièrement, et leur propriété. Si nécessaire, on te fouettera ou on te laissera mourir de faim. Tu peux lutter contre ton maître. Il te laisse faire, s’il en a envie, pour prolonge le plaisir de ta conquête mais, au bout du compte, tu resteras l’esclave ; et tu perdras. Sur Terre, tu avais une société derrière toi, résultat de nombreux siècles de féminisation ; lorsqu’un homme osait simplement te parler durement, tu pouvais fuir ou faire appel aux magistrats ; ici, cependant, ce n’est pas toi que la société soutient, mais lui ; elle tiendra compte de sa volonté, car tu n’es qu’une esclave ; tu ne pourras ni fuir ni appeler quelqu’un à ton secours ; tu seras seule avec lui, et à sa merci. En outre, ils ne sont pas conditionnés à lutter contre leurs instincts, à se sentir coupables, à se haïr ; ils ont appris l’orgueil et, dans l’air même qu’ils respirent, la domination des femmes. Ces hommes sont différents. Ce ne sont pas des Terriens. Ce sont des Goréens. Ils sont forts, ils sont durs et ils feront ta conquête. Avec les hommes de la Terre, tu ne serais peut-être jamais une femme. Avec les hommes de Gor, je t’assure que, tôt ou tard, tu en seras une.

(Les Tribus de Gor)

Vala… cette citation a le mérite d’être très claire sur ce qui est attendue quand on dresse une esclave. En fait, la première chose à faire, une fois que l’esclave a été brisée est de s’assurer que même devant les pires manipulations et humiliations, elle restera totalement docile : elle peut râler, être en colère, protester, mais le but est qu’elle se laisse faire totalement et sans broncher, exactement comme on l’attend d’une poupée docile et soumise. Il suffit pour cela de l’emmener en laisse, entravée, dans un lieu public et de l’exposer devant d’autres hommes, de la faire servir, de l’offrir à tous les regards et contacts bref, de la tester dans les conditions de sa future vie. Et la suite du dressage est très simple, pour le coup, celui-ci ne demandant pas d’explications détaillées dans l’ensemble, je cite ci-dessous deux citations très parlantes. Quand on dresse une esclave, on va surtout lui inculquer de force et jusqu’à ce qu’elle soit totalement conditionnée à l’accepter et le connaitre par cœur des règles, des codes, des contraintes et des interdits, dont vous pouvez retrouver le détail à cet article : http://www.psychee.org/gorpedia/les-esclaves-de-gor-principes-guide-de-jeu/

« Le conditionnement était subtil autant que grossier car il ne se limitait pas à la combinaison d’un système de punitions et de récompenses ; on inculquait également aux jeunes femmes une image et une conception d’elles-mêmes. Cela commença, sous une forme rudimentaire, dans les deux premières semaines de leur éducation. Pendant la première semaine, curieusement, les élèves ne faisaient que rester à genoux, dans la position de l’Esclave de Plaisir, pendant plusieurs ahns par jour, devant un grand miroir. Pendant cette période, elles ne portaient que leur collier et, dans le cas de Phyllis et de Virginia, l’anneau qu’elles avaient à la cheville gauche. Le but de cet exercice, c’est du moins ce qu’Elisabeth et moi supposions, était d’accoutumer les jeunes femmes à se considérer comme des esclaves. Pendant la seconde semaine, agenouillées de la même manière, elles avaient dû répéter la phrase rituelle suivante :  » Je suis une esclave. Je suis une esclave. Je suis une esclave. » Virginia et Phyllis, par la force des choses, le faisaient en anglais et Elisabeth en goréen. Au cours de la troisième semaine, l’enseignement devint un peu plus subtil ; Flaminius rendit visite aux jeunes femmes pendant les cours et leur exposa, d’abord en anglais puis, par la suite, en goréen, certains points d’histoire, les droits naturels, les catégories d’êtres humains et les relations entre les sexes. L’objectif de ces discours était naturellement, de les convaincre que ce qui leur était arrivé était conforme à certaines lois de la compétition entre les espèces, des conflits et de la domination, de l’ordre justifié de la nature. Elles étaient les femmes d’hommes inférieurs qui s’étaient montrés incapables de les protéger; on pouvait vaincre de tels hommes lorsqu’on le souhaitait; leurs femmes appartenaient à ceux qui pouvaient s’en emparer, aux vainqueurs; en conséquence, elles étaient esclaves par nature ; ce type d’asservissement avait toujours existé et existerait toujours ; il était juste et bon en tant qu’esclaves par nature, elles devaient consacrer toute leur énergie et toute leur intelligence à procurer du plaisir à leurs maîtres ; il y apparaissait également une forte dose de supériorité masculine et une conception goréenne très répandue, justifiée par de nombreux arguments, selon laquelle les femmes sont, par nature, des esclaves, méritent leur sort et ne sont pleinement satisfaites, heureuses, que lorsqu’on les considère comme telles. »

(Les Assassins de Gor) .

« L’éducation des esclaves se poursuivit. Elle en arriva, après une période entièrement consacrée aux exercices, à des éléments tels que l’attitude, la démarche, la manière de s’agenouiller, de s’allonger, de manger, de boire. La grâce et la beauté, suivant Sura, et je ne mettrai pas en doute sa compétence sans ce domaine, sont avant tout une question d’expression du corps aussi bien que du visage. »

(Les Assassins de Gor)

Une esclave goréenne, en présence d’un homme ou d’une femme libre s’agenouille toujours, à moins d’en être excusée pour une bonne raison. J’avais même appris à m’agenouiller quand les gardes s’adressaient à moi et, bien sûr, toujours, quand Targo, mon maître, s’approchait. Un esclave goréenne, soit dit en passant, s’adresse toujours aux hommes libres comme “Maître” et à toutes les femmes libres comme “Maîtresse”.

(Captive of Gor Book 7 Page 73)

 “Quels sont les devoirs d’une esclave ?” Demandai-je.

“Ils sont complexes et multiples, Maître, » dit-elle.

“Décrit-les en général”, dis-je.

“Nous devons être absolument dociles”, dit-elle. “totalement obéissantes et pleinement plaisantes.”

(Savages of Gor, page 184)

 “Mais n’y a-t-il pas d’autres devoirs ?” Demandai-je.

“Le premier devoir d’une fille, bien sûr, Maître, dit-elle, c’est d’être plaisante à son Maître. »

“De quelle façon ?”

“De toutes les façons possibles, bien sûr, Maître”, dit-elle timidement.

(Vagabonds of Gor, Page 443) 

“C’est le devoir d’une esclave d’être pleinement et totalement plaisante à tous les hommes. Si elle ne l’était pas, elle serait soumise à de sévères punitions, y compris la torture et la mort, si le maître le souhaitait”.

(Slave-Girl of Gor, page 226)

“Quel est le devoir d’une esclave ?”

 “Obéissance absolue” dit-elle, effrayée.

“Qu’est-ce que tu es ?” lui demandais-je.

“Une esclave”, dit-elle.

“Quel est ton devoir, donc ?”

 Elle cria : “L’obéissance absolue ! ».

(Hunters of Gor, Page 258)

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