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Les types d’esclaves & leurs rangs

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Cet article fait suite à : les esclaves de Gor, principes et guides de jeu. Ici, on va surtout parler des fonctions et des usages des esclaves pour les goréens.

1- Les types d’esclaves selon leurs usages

* Esclave domestique : esclave qui fait le ménage et s’occupe de la maison, en général sous la coupe de la Femme Libre maîtresse de maison. Parfois plutôt maltraitée.

* Esclave publique (ou encore fille de cité) : esclave appartenant à la cité, loué aux familles de haute-caste n’ayant pas les moyens d’en posséder. Elle porte en général les cheveux coupés court au carré.

* Esclave de taverne (ou fille à paga) : esclave qui sert dans une taverne, son usage sexuel est compris dans le prix du bol de paga. C’est un sort qui peut devenir très misérable pour une esclave.

* Esclave de bains : pareil qu’esclave de taverne, service sexuel compris, le Libre peut en user dans le prix du bain, jusqu’à sa fermeture. Elle aussi a les cheveux coupé mi-long, pour leur permettre de sécher plus vite.

* Esclave de compagnie (ou fille de cœur) : une esclave dédiée exclusivement au service de son maître. Elle le suit partout, et le sert avec un dévouement qui touche à l’abnégation. En général, c’est une esclave amoureuse. Ce qui ne veut en aucun cas dire qu’elle sera par cela épargné ou mieux traité. Elle peut être restreinte ou pas, mais peut parfois garder les cuisses fermées avec d’autres maitres que le sien.

* Esclave de passion : le nom est trompeur, il s’agit d’une esclave gardée enfermée dans un élevage de Maison des Esclaves, pour la reproduction, sélectionnée en vertu de pédigrées et pour ses qualités recherchées.

* Esclave de Jardin des Plaisirs : esclaves de plaisirs enchainées aux chambres, ou enfermées dans le Harem d’un domaine privé, servant entièrement tout invité de leur maître, ou toute personne pénétrant dans la pièce où elles sont cloitrées ; elles sont en général les plus belles et éduquées et coûtent fort cher.

* Esclave d’exposition : un peu comme les esclaves des Jardins, elles sont enchainées à un meuble, ou un anneau de la pièce où leur maître reçoit, et sont là pour leur beauté et leur éducation, comme preuve vivante de la richesse du propriétaire des lieux.

* Fille à pièce : Esclave privée, un des pires statuts pour les esclaves, envoyée par ses maîtres avec une boite à monnaie autour du cou ou attaché aux hanches, avec une fente pour les pièces, des clochettes pour attirer l’attention, et un minimum de vêtements, de préférence de peu de valeur, pour ne pas les abimer. Elle parcourt les rues à la recherche du client pour ses faveurs sexuels (à même la rue ou dans un coin), contre, en général un tarsk de cuivre.

« Les filles étaient une forme d’esclaves de la rue, généralement envoyées dans les rues au crépuscule par leurs maîtres, qui en possèdent généralement plusieurs, avec une chaîne à le cou, à laquelle on attachait, normalement, une clochette, pour attirer l’attention sur leurs allées et venues, et une petite boîte à monnaie verrouillée. Et malheur à la fille qui ne revient pas avec des pièces de monnaie sonnantes dans la boîte ! Certes, à certains endroits, on peut même avoir une esclave de paga, ou une esclave de bordel, pour aussi peu qu’une poignée de tarsk »

Renegades of Gor

Cas particuliers :

L’Esclave exotique :

Cas rare, ces esclaves sont recherchés par les “collectionneurs de marques” (ce qui est une erreur de traduction : on parle de traits, de signes, pas de marques, mais bref). Ce sont des gens qui collectionnent des kajirae pour leurs traits particuliers comme on collectionnerait des de timbre-poste.

Les esclaves exotiques ont des spécificités physiques rares (comme Ho-Hak et ses oreilles pointues dans les pirates de Gor ou Fina, originaire de la terre et dont l’odeur naturelle est un parfun qui change selon ses humeurs, dans Witness of Gor) ou psychologique (comme les vierges élevées depuis leur naissance dans un jardin fermé de Cernus dans l’ignorance des hommes, dans les assassins de Gor). Une esclave exotique peut aussi avoir été dressée à des usages vraiment étranges, comme par exemple le plaisir sexuel dans la douleur (on le retrouve cité dans Prize of Gor).

Cela peut aussi être une esclave albinos, ou encore une lignée d’élevage d’esclaves animalisées au point d’être vraiment incapables de parler, ou de marcher debout, ou encore des femmes dont la salive et les sécrétions sont un poison ! Dans ce domaine, les cas assez fantastiques sont notoires, sans que Norman n’ait cherché à détailler comment des éleveurs sont parvenus à cela, mais les étrangetés sont assez vastes.

La Soie Noire :

Attention, c’est un ONLINISME, c’est à dire que ça n’existe pas dans les bouquins de Norman, comme les autres couleurs de soie (rappel: soie blanche et soie rouge, ce sont des expressions sans rapport avec la couleur des tenues des esclaves, qui veut dire: vierge/pas vierge). Les Soies Noires peuvent être vues comme un surnom donné aux esclaves ayant été les plus éduqués, et instruites possibles, capables de seconder et rivaliser, avec les plus grands scribes, tout en étant de parfaites danseuses, musiciennes, amantes et chanteuses. En gros: les plus chers et rares des kajirae. Mais ne pas oublier que ce n’est qu’un mot. Et que ce n’est qu’une esclave, dont la parole a peu de valeur devant les souhaits et caprices des hommes.

Il y a encore bien d’autres types d’esclaves. En faire la liste serait difficile, mais je travaillerai plus tard à vérifier que je n’ai pas oublié de types importants.

7- La vie des esclaves dans Gor

La Première Fille:

Quand un Maître possède plusieurs esclaves, il désigne une Première Fille, qui est là pour assurer la discipline parmi le reste de sa “chaine”. Elle a en quelque sorte un rôle de contremaitre à ses sœurs de chaine, qui doivent l’appeler maitresse, et qui lui doivent obéissance et respect. Elle peut les punir, et a souvent une badine ou un fouet plat avec elle, voir un aiguillon éléctrique.

Une Première fille n’est pas la préférée du maître, mais en général une kajira d’ancienneté, et qui a montré stabilité et maturité. C’est le maitre qui la désigne, bien entendu.

Il peut y avoir plusieurs Premières Filles dans une grande maisonnée, comme une pour les Kajirae de Plaisir et une autre pour les esclaves domestiques.

Mais il n’y a JAMAIS de première fille de cité. Ça n’existe pas dans les romans, et c’est logique ; car une cité ne mets jamais en commun ses esclaves. Une esclave appartient à un maître (cas à part, les filles de cités appartiennent aux représentants de la ville, mais cela reste un « maitre »). La première fille de cité est un onlinisme vide de sens. Une esclave obéit à des maitres, ou à qui son maitre dit d’obéir. Une Première Fille de cité ne peut avoir autorité sur des esclaves qui n’appartiennent pas à son maitre, de toute évidence.

L’Educatrice:

Dans la vie d’une esclave éduquée, elle aura pris une grande place. Une esclave Éducatrice est forcément une Esclave de Plaisirs (jamais rien d’autre, donc pas esclave de tour) reconnue et remarquée pour son éducation et sa perfection, ainsi que sa stabilité.

Il y a peu d’Éducatrices, elles valent cher. Leur travail est d’éduquer au rôle d’esclaves de plaisir les esclaves de l’esclavagiste à qui elles appartiennent et qu’elles servent. Malgré la réputation de dureté qu’elles ont toutes, et une grande sévérité, les esclaves éduquées n’oublient jamais leur Éducatrice, qu’elles ont dû appeler maitresse longtemps, et dont elles ont dû subir leçons et punitions, et souvent, l’affectionnent.

Une Éducatrice est toujours appelée Maitresse par ses élèves. Elle a sur elles le même pouvoir qu’un maitre, à peu de choses près, et toute latitude pour éduquer, y compris par les coups et les punitions. Sauf exception, on ne va pas employer une Éducatrice pour éduquer une esclave destinée aux travaux domestiques. Ce serait une perte de temps, et d’argent, pour le talent que représente la capacité à former les autres esclaves.

Soie blanche/soie rouge:

Une soie blanche est une esclave vierge tandis qu’une soie rouge ne l’est plus. Le terme « ouverte » peut aussi être employé. Il ne faut voir dans ces expressions que des termes techniques, et en aucun cas des titres. Une esclave vierge peut porter du rouge, et une esclave ouverte du blanc…. en fait, elle porte que ce son maitre lui dit de porter, les couleurs n’ont aucun code pour les esclaves.

Lorsqu’Elinor est attrapée par Rask de Treve, elle ne crie pas “je suis vierge” mais “je suis soie blanche”.

« Je regardai la femme.

– Va près de mes affaires, dis-je. Etend les fourrures sur l’herbe.

– Je suis vierge, dit-elle.

– Tu es Soie Blanche, rectifiai-je.

– Je t’en prie, n’utilise pas cette expression vulgaire, supplia-t-elle.

– Ne crains rien, répondis-je, elle sera bientôt inadéquate. »

(Les monstres de Gor)

On peut distinguer une soie blanche d’une soie rouge en lui plaçant un ruban de soie blanche autour du collier. Les soies blanches peuvent aussi être emmenées à porter une ceinture de chasteté lorsqu’elles sortent en ville, vu que tout homme peut être tenté d’en user. Le fait d’être soie blanche apporte une “certaine” protection à l’esclave vis à vis des autres Maîtres contrairement à une soie rouge.

Un libre ne touche généralement pas à la soie blanche d’un maître, c’est le maître qui choisit quand et comment son esclave perdra sa virginité. Si un homme désire prendre l’esclave, il aura meilleur temps de demander la permission… et cette première fois se monnaye, parfois chèrement.

Qu’une esclave soit soie blanche ou soie rouge ne concerne en aucun cas sa formation ! Une fille soie blanche pourrait être totalement éduquée et conditionnée comme esclave de plaisir, tandis qu’une fille soie rouge pourrait être une esclave-née de la Terre ne parlant même pas goréen. C’est encore une fois un terme technique : vierge/pas vierge, et en aucun cas un titre !

Note de coutumes goréennes : Une soie blanche qui souhaiterait offrir sa virginité à son maître sans oser lui dire portera une fleur de talendar dans les cheveux. Le talendar, une délicate fleur jaune très commune, est associée dans l’esprit des goréens à l’amour et à la beauté. Une soie rouge qui souhaiterait qu’un maître profite de son corps sans lui dire de vive voix lui offrira un larma ou mimera ce fruit et son offrande, dans une danse suggestive.

 

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