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Le monde de GorLes esclaves

L’équipement et les atours d’esclavage

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Pour cet avant-dernier article sur les esclaves de Gor, nous allons aborder le sujet du matériel et de l’équipement de l’esclavage.

Qu’est-ce qui a été créé et conçu par les goréens pour contrôler leurs esclaves, jouer avec, les embellir, les discipliner, les contraindre ou encore les entretenir ? Et là, vous allez rire, mais si Norman s’est toujours défendu d’être inspiré par le BDSM, on va vite réaliser que du côté matériel et techniques, par contre, il a allègrement non seulement pioché, mais inventé sur ce thème avec enthousiasme.

Rappel, le fait est que l’esclavage n’a strictement rien à voir avec le BDSM : une kajira n’a pas demandé à le devenir, elle n’a pas le choix de dire « non » ou de revenir en arrière, elle n’a pas non plus le devoir de prouver constamment sa nature et sa dévotion, de réaffirmer par des épreuves son engagement total à son maitre et sa totale abnégation à ce dernier. D’ailleurs, la kajira est possédée comme une propriété par un maitre, pour des raisons légales (et de prestige) mais il est le plus souvent fréquent que ce soit uniquement dans un but utilitaire : la kajira est un outil, un objet, une force de travail exploitable à l’envie. Et elle est forcée à la même obéissance et dévotion envers tout individu libre, sans aucun choix restrictif. Le propriétaire décidera simplement de préciser à ses interlocuteurs quelques limites concernant sa propriété, comme ne pas l’abimer. Une soumise dans le monde du BDSM est une personne protégée par des droits et la loi. Une esclave goréenne est une marchandise, sous la forme d’un animal dénué de tous droits et égards. Nous y reviendrons en détail pour le dernier article qui sera consacré aux esclaves de Gor.

Ceci dit, avant d’entrer dans le vif du sujet, il y a une chose claire : autant les goréens sont des brutes cruelles avec l’esclavage et ses concepts en général, la vie d’une esclave ne valant finalement pas grand-chose (un peu d’argent, plus rarement un peu d’or et rien de plus), autant ils font aussi montre d’une grande finesse et imagination créative concernant leurs inventions et techniques pour profiter de leurs esclaves, jouer avec, les entretenir et les contrôler. Et, par exemple, il y a clairement des pratiques techniques, comme la flagellation ou le bondage, pratiqués totalement par jeu par les goréens avec leurs esclaves, et qui sont tout à fait similaires aux techniques et pratiques du BDSM, n’en déplaise à Norman ! Fallait pas l’écrire si tu ne voulais pas que cela existe !

1- Les moyens de contrôle et d’entretien

Poudre de Tassa : Sous forme de poudre rougeâtre, c’est un somnifère puissant, rapide et qui n’a aucun antidote. Il peut être mélangé avec n’importe quel type de liquide mais, le plus souvent, il est utilisé avec du vin rouge, pour dissimuler sa couleur. La poudre n’a aucun goût et son effet est assez puissant pour qu’une pincée puisse assommer le plus fort gaillard. La poudre de Tassa est employée par les esclavagistes pour sécuriser une captive efficacement, mais elle est aussi employée pour endormir et capturer une cible. La durée de l’effet ou son danger en cas de surdose ne sont pas abordés dans les romans, mais on peut supposer qu’il vaut mieux ne pas trop surdoser et que, vu son but, l’effet est prévu pour durer quelques heures pour une dose normale.

Anesthésiants pour fléchettes : chasseurs d’esclaves et esclavagistes emploient des fléchettes recouvertes d’une substance anesthésiante que Norman ne décrit pas, cependant. La drogue anesthésiante a cependant un effet anesthésiant puissant et mets la victime KO en une minute. La drogue peut aussi être employée sur un stylet ou un poignard, injectant ainsi la substance dans la circulation sanguine. Si on voit bien l’intérêt de cette drogue, le parfum de capture (une sorte de chloroforme) est cependant plus efficace, bien que ne durant que quelques minutes, alors que cet anesthésiant semble durer une bonne heure.

Parfum de capture : C’est une sorte de chloroforme puissant, là aussi employé par les esclavagistes. Imbibé sur un linge et plaqué sur le nez et la bouche, le respirer mets la victime dans l’inconscience en moins de dix secondes. A priori, Norman suggère qu’un homme solide résiste plus qu’une femme à cet effet et pourrait s’y soustraire avant d’être trop faible, ce qui ne serait pas le cas d’une femme. Le gros avantage du parfum de capture est de pouvoir maitriser rapidement une captive en train de se débattre sans avoir de risques de la blesser. L’effet ne dure cependant que quelques minutes, une quinzaine environ.

Lien d’esclave : fait d’un mélange tressé de cuirs et de fibres solides (comme de la soie), parfois avec du fil d’acier mêlé, c’est le lien le plus typique employé par les goréens pour capturer et attacher.  Il est impossible de le couper sans outils et sans y passer du temps. En général un lien d’esclave mesure environ deux mètres de long.

Laisse mécanique enroulable : si l’apparence de cet appareillage est plus grossière que la laisse enroulable pour les chiens de la Terre, c’est à peu près la même chose, et emploie les mêmes principes mécaniques à la portée des goréens. Une gâchette, derrière l’enrouleur de la laisse, le plus souvent une fine chaine, permets d’enrouler une portion ou la totalité de la laisse. Le mécanisme est solide et puissant, aussi, si le maitre tient bien l’enrouleur, l’esclave est forcée de suivre le mouvement sans pouvoir résister.

Garrot de capture : Il s’agit rien moins qu’un collier de garrotage. Il se compose d’une chaîne étroite qui se termine par deux poignées en bois à chaque extrémité. Cette chaîne étouffera la victime sans coup férir, mais à la différence d’un vrai garrot, ne pourra lui trancher la gorge. L’instrument est employé pour étouffer une captive afin de la soumettre. Et il peut être employé et retenu d’une seule main.

Ceinture de chasteté : je pense que pas besoin de décrire plus en détail l’objet. Il n’est employé que pour s’assurer de garder une esclave soie blanche, si jamais quelque quidam s’avisait de vouloir en profiter dans la rue, sans demander au propriétaire (et c’est très fréquent, en fait).

Enclos de fer : c’est le nom générique donné aux caves des maisons des esclavagistes. « Cela fait référence à toutes les installations souterraines de rétention dans la maison d’un esclavagiste ; pas simplement des cages, mais des fosses, des fûts en acier, des chaînes murales et autres ; c’est le nom d’une zone, dans son ensemble, plutôt qu’une description littérale de la nature du seul type de dispositifs de confinement qu’on y trouve”. (Assassin de Gor, p.122) »

Laisses : les goréens apprécient beaucoup cet accessoire et promènent très souvent leur esclave en laisse quand ils circulent avec elle. La laisse typique est un lien de cuir tressé de fil de fer pour s’assurer qu’il ne puisse être aisé à couper ou user. L’attache se fait avec un mousqueton à ressort, et la laisse elle-même se termine par une boucle solide pour la prise en main. Elle fait aussi office de fouet improvisé efficace. Une laisse fait en général deux mètres de long, rarement plus. Il existe aussi des laisses de chaines, et des laisses étrangleuses, ainsi que des laisses plus longues, souvent destinées à permettre à l’esclave en laisse de jouer sensuellement avec la longueur de la laisse pour attirer le regard. Certains colliers de maintiens sont d’ailleurs faits exprès pour s’adapter au port constant d’une laisse.

Bain désinfectant : Ce produit, versé dans de grands baquets d’eaux est un puissant désinfectant, relativement toxique s’il est ingéré, d’ailleurs, utilisé pour nettoyer les esclaves des parasites. Le plus souvent, il est utilisé sur les esclaves qui doivent être transportés par bateau. Elles seront immergées dans ce liquide pour éviter d’infester les autres cargaisons du navire. Les lois de nombreux ports exigent que tous les navires transportant des esclaves prennent cette précaution.

Baume dépilatoire : Il n’est que cité dans un ou deux romans tardifs, bien qu’on apprenne assez vite l’importance de l’épilation dès Assassins de Gor. Donc, les goréens emploient pour leurs filles-esclaves un baume dépilatoire particulièrement puissant, décrit comme capable de faire tomber tous les poils en quelques minutes, ceux-ci ne repoussant que sous forme d’un duvet fin et translucide. L’effet est donc pratiquement définitif et permanent. S’il est utilisé sur les filles, les femmes libres s’en servent aussi par coquetterie. J’imagine, qu’à l’exemple de certains baumes historiques (romains et chinois avaient des recettes similaires), l’application du baume, bien que d’effet rapide, ne doit pas être sans douleur…

Cagoules d’esclaves : pour le transport le plus commun des esclaves, on les enferme dans des cages par petit groupe ou on les lie entre eux par des chaines, en colonne. Et le plus souvent on leur enfile un capuchon sur la tête pour les aveugler. Simple sac de jute ou de cuir en général, fermé par un lacet dans le dos, c’est le modèle le plus commun. Mais c’est aussi parfois une cagoule solide et élaborée, qui peut être munie d’un bâillon et de renforts de cuir matelassés pour aveugler totalement l’esclave et couvrir ses oreilles pour l’assourdir complètement, percée de fin trous pour la respiration et munie d’une fermeture à cadenas ! Certaines capuches, surtout pour la vente et l’exposition, laissent aussi le bas du visage révélé pour pouvoir admirer la bouche et la mâchoire.

Sifflet d’esclave : les goréens aiment bien crier, mais un sifflet porte bien plus loin. Et, qui plus est, il peut aussi servir à envoyer à distance des codes précis auquel obéiront les kajirae entrainées. C’est un outil souvent utilisé par les esclavagistes.

Tube d’esclave (tube de gavage) : oui, les physiciens goréens l’ont inventé, pour les esclavagistes, pour nourrir de force une captive trop maigre ou voulant se laisser mourir de faim. Et l’appareillage est courant. Il s’agit d’un dispositif constitué de trois parties : une sorte de large bâillon troué en son centre, pour forcer la bouche de l’esclave et bloquer langue et mâchoire, un long tube souple et semi-rigide, d’une matière que Norman ne précise pas, et qui descend le long de l’œsophage jusqu’à l’estomac et, enfin, un piston pour injecter dans le tube de la nourriture semi-solide. Autant dire que la captive nourrie ainsi se débat forcément, aussi, elle est toujours attachée et maintenue à genoux. Le bâillon n’est retiré qu’une heure après, afin de s’assurer qu’elle ne pourra pas régurgiter et elle sera maintenue mains attachées dans le dos pour l’empêcher par la suite de se faire vomir.

Jougs de captivité : les jougs pour les esclaves sont assez proche des jougs pour les animaux, et constituent en une barre métal ou de bois, pourvue de trois anneaux. Le central s’accroche au collier de l’esclave ou à des liens à son cou, les deux autres servant à attacher les poignets. Les jougs sont employés aussi bien pour le transport, la punition, le contrôle des esclaves, que pour profiter sexuellement d’une esclave ainsi réduite à l’impuissance. La posture et l’objet sont si humiliants que la plupart des captifs mâles, surtout les guerriers, préfèrent trouver comment mourir plutôt que de se laisser attacher ainsi. Certains jougs sont en deux parties, des pièces de bois qui se referment autour du cou et des poignets par des boucles et des cadenas ; ceux pour les esclaves-femmes sont souvent munis de clochettes.

Parfums d’esclaves : noté ici, car les parfums d’esclaves, et il y en a des centaines, c’est un métier recherché et prisé, ont aussi une fonction, en plus d’attirer sensuellement les hommes et agrémenter les kajirae : nombre d’entre eux sont plus ou moins aphrodisiaques. Certains sont même conçus spécialement pour faciliter l’entrainement des esclaves au plaisir en les mettant en éveil constant et sont assez puissants pour qu’une femme libre ne puisse se contenir à les humer.

2- Les équipements de châtiment

Fers de marquage : il ne s’agit pas exactement d’un châtiment, puisque la plupart des filles-esclaves (beaucoup moins souvent les hommes esclaves) sont marquées, pour les identifier comme esclaves et pour des raisons légales : dans certaines cités, il est interdit de vendre une esclave qui n’est pas marquée. Le marquage au fer est un art pour les goréens, confié à des spécialistes (et non, pas les forgerons !) qu’on appelle maitres du fer, et qui sont de la caste des esclavagistes. Un propriétaire, sauf s’il insiste et est très sûr de lui, ne marquera pas sa propre esclave : d’une part, il peut saloper le boulot, d’autre part le marquage au fer est impersonnel et doit le rester dans l’esprit des goréens. La hauteur d’une marque au fer est de 2,5 à 5 cm, jamais plus. Il faut environ 4 secondes pour marquer une peau au fer rouge de manière définitive, et le fer est nettoyé entre chaque marquage, puis remis à chauffé ; c’est un procédé qui prends donc du temps. On montre toujours à l’esclave le fer chauffé au rouge avant de l’appliquer sur sa peau, pour lui donner une idée de ce qui va se passer.

Fers d’infamie : ceci concerne aussi bien libres qu’esclaves, bien que les exemples dans les romans concernent surtout une esclave fautive d’une grande désobéissance ou d’avoir tenté de fuir. Le marquage au fer pour infamie laisse une trace permanente (la lettre I en goréen, de petite taille, en général un centimètre) et ne n’est appliquée que pour trois crimes : le mensonge, le vol ou la trahison (une esclave qui fuit son maitre le trahit). Pour une personne libre, elle est souvent appliquée sur le visage, le torse ou l’épaule. Pour une esclave, souvent à côté de sa marque d’esclave, sur la cuisse. Aussi cruelle que soit cette punition, elle est employée pour laisser une chance à la personne punie : elle sera châtiée du fouet ou d’autres châtiments corporels, mais ne sera pas tuée ou mutilée, mais avertie qu’elle ne peut recommencer ce crime sans en payer le prix fort. Une esclave ne peut sans doutes pas espérer survivre après deux marques d’infamies, par exemple.

Aiguillon électrique : Il en existe de plusieurs sortes, Norman cite avant tout celui pour les tarn, et celui pour les esclaves, Invention de la Caste des Bâtisseurs, celui pour les esclaves a été conçu avec eux par la Caste des Physiciens. L’instrument, assez courant bien qu’onéreux, est une tige électrifiée, permettant de discipliner les tarn et les esclaves, fait pour, en théorie, ne pas causer de dommages mortels, ce que contredit clairement l’usage qui peut en être fait dans les romans ; la pointe peut devenir assez chaude et brillante pour brûler la peau. Une molette permet de régler l’intensité et d’envoyer des décharges à peine désagréables, jusqu’à des décharges mortelles en quelques instants.

Kurt ou (fouet d’esclave) : le fouet typique pour discipliner les esclaves sur Gor est en fait une sorte de martinet, pourvu de cinq lanières plates et larges de cuir souple, longues d’environ 90 cm. Le manche du fouet fait lui-même environ 30 cm. Le kurt flagelle douloureusement et efficacement, mais la forme des lanières assure qu’il ne laisse aucune marque permanente, contrairement à un véritable fouet. Ainsi, il ne peut blesser ou abimer l’esclave, sauf à être d’une brutalité inouïe.

Fouet-serpent : le plus cruel et dangereux des fouets, le snake-whip, ou fouet-serpent, est un fouet entièrement constitué d’un laçage de lanières de cuir fin tressé et de fibres très serré. Le manier requière de l’entrainement. Quand un serpent claque, la mèche de fibres qui le termine se déplace à la vitesse du son. Il peut aisément taillader la peau et la chair et ne sert que pour les châtiments les plus cruels (y compris sur des hommes et femmes libres) ou, dans les danses, pour jouer avec la danseuse, en veillant à ne pas la frapper directement ou la blesser. Pour info, un tel fouet peut tuer quelqu’un en une vingtaine ou trentaine de coups et peu de victimes resteront conscientes après cinq coup.

Autres instruments de flagellation : la badine est le plus courant des instruments employés par les esclaves qui éduquent ou disciplinent d’autres esclaves : il s’agit d’une fine baguette de bois dur et flexible. Un coup de badine est terriblement douloureux et laisse de fins bleus profonds, plus cruels, durables et risqués que les coups du kurt. Le « quirt », est une large lanière de cuir plate, longue d’environ 60 cm. C’est l’instrument préféré des femmes libres, qui produit des morsures cruelles et laisse de larges bleus mais sans blessures. Dernier instrument employé pour dresser et discipliner les esclaves, surtout pendant les cours de maintien et de danse, la bastinade est une corde assez fine, nouée à son bout, servant à fouetter cruellement les jambes, les pieds et les chevilles.

Boîte d’esclave : La boite d’esclave est une solide boite de bois ou de fer, carrée et si étroite que l’esclave à l’intérieur ne peut y tenir que tassée ou à quatre pattes, sans pratiquement pouvoir bouger.  La boite, qui peut s’ouvrir sur le devant n’a qu’une autre ouverture : un trou en haut, un autre sur le côté, pour laisser circuler l’air, et une petite trappe pour fournir nourriture et eau. C’est une forme de supplique efficace pour briser une esclave ou la discipliner efficacement sur une longue durée et sans efforts. Dans Slave-Girl of Gor, Elinor Brinton y passe dix-huit jours juste après avoir été marquée au fer, à finir par manger des insectes vivants, seule nourriture offerte pour rester en vie. Mais bon, Norman ne doit sans doute pas avoir idée de l’effet sur le corps et l’esprit d’un si long enfermement sans hygiène.

3- Les colliers

Collier d’esclave type : les colliers les plus courants sont faites de fer ou d’acier, mais le cuir, le tissu et la corde sont aussi employés. Le collier le plus courant pour les femmes est une bande d’acier lisse, d’un centimètre et demi de haut, assez fine et légère qui s’adapte bien autour du cou et qui se verrouille à la nuque par une serrure à six pênes, chaque pêne gravé d’une des lettres du mot Kajira. Certains colliers peuvent être assez chers et ornés, plaqué d’argent ou d’or, voir fait uniquement de métaux précieux et décorés de pierres précieuses. Plus le collier d’une esclave est décoratif et cher, plus son maitre est riche et assuré que son esclave n’a aucun désir de s’enfuir. Les colliers pour les esclaves mâles et les forçats sont plus large, plus épais et beaucoup plus sommaires. Ils sont souvent rivetés. Tous les colliers sont munis d’au moins un anneau, parfois de plusieurs, et tous les colliers sont gravés du nom et de la ville du propriétaire de l’esclave (et parfois d’informations supplémentaires) ou munis d’une plaque métallique accrochée à l’anneau, qui mentionne nom et ville et infos du propriétaire. Si la marque d’esclave est impersonnelle, le collier est très personnel, et aucun goréen n’en néglige ni le sens, ni la sécurité, ni l’apparence.

Collier de maintien : brièvement décrit dans Magician of Gor et Prize of Gor, c’est un type de haut collier, principalement de cuir, prenant tout le cou de la kajira, et considéré comme un accessoire de luxe et de discipline. La kajira qui le porte ne peut baisser la tête et les mouvements de son cou sont restreints.

Collier de transport : épais et assez sommaire, il porte une large boucle devant et derrière, et se ferme par un loquet de côté, avec une articulation sur le côté opposé. Il est conçu pour enchainer les esclaves l’une à l’autre en file indienne pour le transport.

Collier de danse : c’est un collier de section ronde, fin, articulé sur le devant et fermé à la nuque, pourvu de plusieurs anneaux et d’un mousqueton devant. Il est prévu pour y fixer en général six chaines, qui seront tenus par les spectateurs assistant à la danse ou encore reliés à des entraves aux poignets ou aux chevilles, dans un but d’apparat de la danse.

Collier turien : il s’agit ni plus ni moins que d’un fin anneau d’acier articulé par le devant, fermé à la nuque par une fine serrure complexe, avec un anneau devant. Le collier turien étant plutôt fin, il n’est pas aisé de le graver.

4- Les chaines

Chaîne corporelle : Cet article est souvent considéré comme un type de bijoux d’esclave, mais il est aussi très souvent employé comme outil de contrôle. La chaîne corporelle consiste en une longueur de fine chaîne d’environ 1 mètre 50 de long, qui peut être bouclée autour du cou ou du corps d’une fille. Cette chaîne, si elle est utilisée comme bijou, peut être ornée de perles de bois, de pierres semi-précieuses, de morceaux de cuir, etc. C’est en quelque sorte une sorte de laisse de luxe. Elle est pourvue de mousquetons détachables, pour y attacher anneaux et entraves.

Chaines de danse : partant d’un collier de danse (voir plus haut), ces fines chaines font en général 90 cm de long et sont pourvus de mousquetons pour y fixer des laisses, des anneaux ou les attacher à des entraves aux poignets et aux chevilles.

Boucle d’esclave : Cet équipement est une boucle ovale, faite d’acier, avec une charnière et qui se verrouille à la taille d’une fille. Deux entraves de poignet, sur des boucles coulissantes, sont montées sur la boucle. L’esclave une fois munie de ce dispositif ne peut plus user de ses bras. Celle-ci a un anneau soudé sur le dos pour y fixer une attache.

Anneau d’esclave : le bon vieil anneau de fer pour y attacher une esclave. Il y en a partout en ville, fixés au mur, ou à un poteau bas, souvent avec des longueurs de chaine en libre-service pour attacher les esclaves. Les cadenas sont non-fournis. On en trouve aussi dans les maisons et les appartements, y compris fixés aux meubles. Et parfois, ils servent même pour un goréen à attacher une femme libre histoire de lui rappeler péniblement sa place.

Sangle d’esclave : jouant le même rôle que la boucle d’esclave, c’est une large sangle de cuir attachée à l’anneau à l’arrière du collier pour retomber dans le dos. La sangle forme une boucle où est passée une chaine munie d’entrave pour les poignets.

Barre d’esclaves : une simple barre métallique, avec un collier d’esclave à chaque bout, et les contraindre ainsi, deux par deux. Chaque collier porte un anneau pour entraver les poignets des captifs.

Chaines de marche : originaire du Tahari, cet accessoire commun est très usité pour l’entrainement des kajirae, pour contraindre et discipliner leur foulée, si elle est jugée trop grande ou inélégante. Il s’agit simplement d’une fine chaine reliée à deux entraves pour les chevilles, qui peut être réglée en longueur d’environ 5 à 50 cm. Dans le Tahari, même certaines femmes libres utilisent une chaîne de marche pour apprendre à avoir une foulée délicate.

5- Les bijoux

Boucles d’oreilles : seules les esclaves ont les oreilles percés pour les orner de boucles et de pendants. Il faut savoir qu’une esclave aux oreilles percées sera même moquée par les autres esclaves, car elle est condamnée à rester esclave à jamais.

— Les boucles d’oreilles, lui dis-je, sont considérées par les Goréennes comme l’ultime dégradation d’une femme, qui ne convient qu’aux esclaves sensuelles, aux femmes effrontées et éhontées, heureuses que les hommes les aient contraintes à les porter et à être belles.

       — Les femmes libres de Gor ne portent-elles pas de boucles d’oreilles ? demanda Alyena.

       — Jamais, dis-je.

       — Que des esclaves ?

       — Seule les plus dégradées des esclaves, répondis-je.

Autres piercings : ils sont très rares, sauf l’anneau qui traverse le nez de certains tribus nomades et uniquement chez eux. Les hommes et les femmes libres goréens ne portent jamais de piercings. Il semble que quelques kajirae exotiques ou de plaisir portent des bijoux perçant le nombril ou les tétons mais c’est quelque chose qui n’est pas commun.

Chaine de nombril : une chaine décorative, souvent décorée, précieuse et ornée de clochettes, qui court à la taille de l’esclave, sous son nombril. Souvent cadenassée, il y a fréquemment une petite médaille avec le K de kajira sur le devant.

Clochettes : les esclaves de plaisir, les esclaves de taverne à paga et les danseuses portent toutes des clochettes, un atour que les goréens adorent. Elles produisent un son discret, mais toujours audible que les goréens associent à la sensualité. Elles ont aussi comme utilité de retirer à une esclave tout moyen d’être discrète. Elles peuvent orner les chevilles, les poignets, la taille et le collier.

Sirik : ce bijou décoratif est en fait un ensemble composé d’un collier, de bracelets de poignets et de cheville et de fines chaines allant du collier aux chevilles et du collier aux poignets. Oui, les goréens adorent les chaines et les entraves. La longueur est ajustée pour que l’esclave puisse se mouvoir et danser avec ses chaines, non sans quelques contraintes, mais pas assez longue pour qu’elle se prenne les pieds dedans.

Serre-taille : ils existent, principalement pour les esclaves, et sont des gaines et corsets courts, ajustés à la taille pour accentuer la silhouette d’une fille. Il y a plusieurs façons de les attacher, et on prétend que seuls les hommes savent comment les attacher correctement. Faits de cuir et de tissus, certains sont solides et pourvus d’anneaux et peuvent aussi être employer pour la discipline.

Harnais d’esclave : quand je dis que Norman a pioché dans le fétichisme et le BDSM joyeusement ! Il existe de nombreuses variétés différentes de ces harnais, en général fait de cuir fin, ajustable avec des boucles et des lanières de serrage, et elles peuvent souvent être différenciées par leur fonction : certains sont destiné à la discipline, d’autres à la sécurisation de l’esclave, mais certains n’ont qu’une pure fonction ornementale. Et, en effet, ils ressemblent bien à la version humaine dans le fétichisme des harnais pour chevaux.

Harnais de restriction : comme les harnais d’esclaves, ils permettent d’enfermer les bras et les jambes, voir tout le corps, dans un harnais de cuir solide et souple, pourvu dâttaches et d’anneaux pour la suspension. Idéal pour jouer avec son esclave, mais aussi pour la transporter en toute sécurité.

6- Les équipements de bondage

Bandeau pour les yeux : comme on le détaille plus haut pour la cagoule, les goréens ont perfectionnés ce simple accessoire. Si une simple pièce d’étoffe peut suffire, il existe des bandeaux renforcés de pièces rembourrés obstruant totalement la vue, et noués solidement à l’arrière de la tête, certains en cuir avec un cadenas.

Bâillon : pareillement, si un simple foulard et un bout de tissu en bouche bâillonnent efficacement, les goréens ont toutes sortes de baillons élaborés, dont le plus courant est une sphère métallique couverte de cuir ou de matière caoutchouteuse, traversé par une tige de métal reliée par un bandeau de cuir, voire un harnais complet, qui se fixe à l’arrière de la tête et peut se cadenasser. Il existe aussi des baillons écarteurs fait d’un anneau de métal qui bloque la mâchoire ouverte et des baillons étouffants qui limitent fortement la respiration et la déglutition de l’esclave pour la discipliner.

Bracelets d’esclaves : en gros toutes les formes d’entraves de poignets et de chevilles et autres menottes que les goréens emploient sur leurs esclaves. Il en existe de toutes sortes, y compris ornées et décorées comme des bijoux mais, sans surprise, les goréens les préfère solides, en métal, et qui peuvent se verrouiller. Si les bracelets d’esclaves pour les esclaves-filles sont travaillés et des produits en général de qualité pour ne pas les abimer, ce n’est pas une préoccupation pour les esclaves mâles et les forçats. À noter que des bracelets de cuir fermables par de simples boucles sont courants, on les trouve d’ailleurs fournis dans les alcôves des tavernes à paga pour jouer avec les filles.

Chevalet de plaisir : on s’en doute, l’instrument est prévu pour le plaisir des hommes, pas celui des esclaves. Il s’agit d’une sorte de chevalet d’exposition, qui permets de pouvoir user de la fille qui y est attaché selon son bon plaisir. Si les versions les plus simples ne permettent que quelques positions d’attaches, les plus complexes sont dotées de supports pour cordes et attaches et de mécaniques de crémaillères et d’articulations mécaniques à pignon et manivelles, pour faire prendre toute sorte de pose forcée à l’esclave dans le but de l’utiliser à son bon plaisir, seul ou entre amis. Il vaut mieux cependant savoir en user, une fille pourrait finir les membres ou les reins brisés par une telle machinerie, et quant au confort, il n’est en général que très sommairement pensé pour l’esclave.

Tapis d’esclave : Il s’agit d’un tapis de petite taille, tressé dans une matière rugueuse et irritante, sur lequel on peut ordonner à une esclave d’aller en guise de discipline ou de prélude à une relation sexuelle, qui se fera sur le tapis, laissant à l’esclave un souvenir cuisant et douloureux de ce moment. L’esclave ne peut pas sortir du tapis sans la permission de son propriétaire. C’est un accessoire commun dans une maison de maitre.

Écarteurs : employés pour l’entrainement ou la discipline, ils le sont aussi par jeu, et consistent en une barre de métal sur laquelle coulisse des entraves pour les chevilles et les poignets. L’écartement peut être réglé par des vis à main qui permettent de resserrer les entraves coulissantes, permettant ainsi de maintenir une fille jambes largement ouvertes, voire de la soumettre à une rude épreuve, ou simplement l’utiliser tout son loisir.

Anneaux de suspension : tout est dans le titre, ces anneaux qui pendent du plafond par une chaine reliée à une poulie permettant de hisser une fille en l’air sont très courants. On en retrouve partout, même dans les auberges. En général les goréens suspendent une esclave par les pieds ou les mains pour la fouetter. Mais ce peut être par jeu et pas forcément par punition, ou pour la laisser là, parfois attachée de manière complexe, dans l’expectative de son sort, y compris, bien sûr, en public !

7- Les moyens de transport & stockage

Boites de transport d’esclaves : oui, les goréens transportent bel et bien certains esclaves dans des boites. Ce qui me laisse perplexe quant aux chances de survie de la marchandise à moyen terme, mais bref. Les boites sont généralement en acier ou en bois solide cerclé d’acier, avec de petits trous pour assurer la circulation d’air. Les boites sont verrouillées par des barres de fer, et leur transport est facilité par des anneaux solides pour les tracter. Souvent, ces boites sont marquées à la peinture pour identifier leur contenu.

Sac d’esclave : oui, les sacs servent aussi à transporter des filles. D’un textile épais, ou en cuir, ils sont assez grand pour y tenir tassée. C’est aussi une forme de punition simple et efficace.

Chariot d’esclaves : pour éviter d’avoir à transporter une cage sur un chariot, les chariot d’esclaves comportent une solide barre de métal permettant de fixer des filles par des entraves aux chevilles. La barre peut être soulevée pour cela, puis fixée pour faire partie intégrante de la structure du chariot. Ce dernier est couvert et, le plus souvent, arbore les couleurs jaunes et or des esclavagistes qui assurent le transport. Souvent, le chariot a aussi une armature métallique de présentation, pour enchainer les filles debout afin de les exposer et les vendre aux enchères aux clients, devant le chariot.

Kennel d’esclave : le kennel n’est pas le nom commun du lieu où dorment les esclaves, mais de leurs cages, qu’on retrouve aussi bien dans les enclos d’esclaves, que dans les propriétés privées ou sur les navires. Ce sont des cellules de petite taille, pourvues (parfois) d’un pot de chambre et d’une litière, en général d’un mètre de haut sur un de large et 1m20 de longueur. La fille ne peut qu’y rentrer à quatre pattes, par une grille qui se soulève d’un côté. Ces cages sont en général conçues pour être empilées.

Casiers d’esclaves : si vous pensez aux casiers à consigne dans les lieux publics, c’est pareil. Présent dans les grandes villes, un propriétaire glisse une pièce dans la fente de la porte du casier, reçoit la clef du casier et y fait entrer son esclave, le temps de vaquer à ses occupations personnelles. Ces casiers sont petits, 90x90x90cm et on ne peut, sans risque, laisser longtemps une esclave dedans, car, en théorie, personne ne viendra s’en occuper.

Enclos d’esclaves : ce sont des enclos de gardiennages, soit publiques, dans les villes, soit privés. Ils diffèrent des jardins des plaisirs dans le sens où on loue juste un service d’entretien et de surveillance de l’esclave pendant qu’on part en voyage. Certains enclos privés, attenant à un domaine d’esclavagiste, proposent aussi des services d’éducation et d’entrainement. Cependant, avec la stricte discipline sans âme qui règne dans ces enclos, aucune esclave n’aime s’y retrouver.

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