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Définition & conseilsLe jeu de rôleSecond Life

Les conseils essentiels du jeu de rôle

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Je ne suis pas peu fière de cet article, car il m’a pris beaucoup de temps de rédaction et de documentation. Et je pense qu’il aidera tous les joueurs adeptes de jeu de rôle dans les univers virtuels, qu’ils soient MMORPG ou sims sur second life. Voici donc !

En attendant le prochain article de fond sur les Archives Goréennes, dédié à la manière dont les goréens s’amusent et font la fête (et ce sont de sacrés fêtards… flippants, parfois, mais en général de sacrés fêtards), nous allons aborder ici un sujet un peu plus généraliste :

Comment gérer les principes du jeu de rôle

Pour ce qui est du jeu de rôle, communément aussi nommé RP par les joueurs, je vous invite à aller en découvrir les principes et les conseils fondamentaux ici : https://www.psychee.org/gorpedia/le-jeu-de-role-quoi-tes-ce-que-cest/

Ici, nous allons revenir à tous les écueils liés au fait d’une part d’être un être humain avec les aléas sa vie privée et qui incarne un rôle qui n’est pas lui, d’autre part d’incarner un rôle qui interagit avec d’autres rôles, mais qui sont aussi, derrière l’écran, des êtres humains avec les aléas de leur vie privée. Tout ceci va vous êtes proposé sous forme de conseils, principalement orientés pour le cadre du jeu de rôle dans le monde de Gor.

1- Votre rôle, c’est un personnage

Commençons par défricher le sujet du personnage que vous incarnez sur Gor SL, et ce qu’il peut ou ne peut pas faire, si on se place dans l’idée d’un simple individu dans un monde de fiction :

– Votre personnage se réfère aux romans du monde de Gor

Ou à toute autre référence de l’univers dans lequel vous jouez. Une succube ou un cyborg dans l’univers d’Harry Potter, ça ne le fait pas. Pour le monde de Gor, c’est pareil : une révolutionnaire féministe militante en armes ou un homme pleutre, lâche et vil à la manière d’Alfrid dans le Hobbit, ce n’est pas adapté. Découvrez l’univers où vous allez jouer, choisissez un rôle parmi ceux qui sont proposés ou adaptés. N’inventez pas sans vous baser sur de solides références de cet univers. L’originalité des personnages est dans leurs détails, non dans une idée farfelue.

– Votre personnage n’a pas le pouvoir de lire les profils SL

C’est une évidence, qui peut être cependant, modérée. Certaines informations sur le personnage, dans le profil du joueur que vous consultez, sont faites pour en tenir compte, par exemple dans des détails visuels, comme des traits, l’origine ethnique, etc., qui ne se voient pas forcément sur l’avatar du personnage, pour cause des différentes limites de SL. Mais sinon, un profil contient des informations qui s’adressent à la personne, au joueur, non au personnage. Faites invariablement la part des choses, et n’exploitez pas ce que votre personnage ne pourrait savoir, même si, vous, donc, vous venez de le lire.

– Votre personnage ne peut pas se servir du radar et autres outils de localisation

Ok, tout le monde le fait ; moi compris. Ça aide à aller à la rencontre des gens, à repérer ses amis, etc. Mais c’est un outil pour le joueur, pas pour le personnage. Exemple, lors d’une attaque, quelqu’un se cache au fond d’une maison, votre personnage ne peut le trouver qu’avec ses yeux, c’est-à-dire l’écran de jeu et ce que vous voyez directement ainsi. Le radar peut bien vous dire à vous, joueur, où il se trouve, votre personnage n’a pas de raison de le savoir, jamais. En fait, se servir du radar dans ses conditions, c’est un peu une bonne grosse forme de tricherie. Et cet exemple fonctionne pour tous les cas de figure similaires !

– Votre personnage ne peut jamais agir à la place des autres

Employons un exemple très concret. Votre personnage a une apparence de gars très fort, genre le guerrier grosse brute qui ne s’en laisse pas conter. Il met une baffe à un autre personnage, pour quelque raison (on espère que c’est une bonne raison, ceci dit). Vous pouvez décrire la puissance de la gifle, l’élan pris, vos muscles saillants et les veines de vos biceps gonflés, la vitesse terrible du coup… Mais vous ne pouvez pas décider de ce qui va se passer pour la personne ciblée par la gifle. Le simple fait que vous touchiez ou non ne dépend pas de votre volonté. Dans ce cas-là, la meilleure solution, car la plus neutre, est d’employer un système aléatoire, comme un hud pour lancer des dés : le gifleur ne réussit à toucher que s’il fait le plus haut score au dé. Dans tous les cas, c’est à la personne ciblée de décider comment réagir à ce que décrit notre baffeur. Le joueur qui incarne ce dernier n’a aucun droit de décider pour son vis-à-vis. Bien sûr, le fair-play (voir le lien plus haut sur les principes du jeu de rôle) recommande de tenir compte de ce que chacun fait, avec cohérence et bon esprit. Mais chaque joueur est maitre de son personnage ; donc, aucun personnage ne peut décider de comment réagit l’autre. Même si la réaction ne lui plait pas. Ceci dit, encore une fois, cohérence, et esprit de fair-play évitent alors toute mésentente.

– Votre personnage a les valeurs morales du monde de Gor, pas de la Terre du 21e siècle

Les principes moraux d’un univers dépendent de ses valeurs sociales, éthiques et religieuses. Ce qui fonctionne dans notre civilisation judéo-chrétienne marquée d’humanisme et d’athéisme ne fonctionnerait pas plus dans l’empire de Rome que dans celui de Charlemagne ou de la Chine des Royaumes combattants. Et donc, encore moins sur Gor, au sujet duquel Norman s’est longuement étalé pour en parler. Gor est un monde patriarcal, machiste à l’excès, qui prône la loi du plus fort et le respect de l’honneur individuel. Paradoxe parmi tous, le plus fort n’est pas le plus costaud, mais le plus compétent, le plus apte à un rang ou une fonction, indépendamment du genre, souvent. C’est un monde civilisé, mais aux coutumes cruelles et barbares à nos yeux. Un monde où nos notions du bien et du mal n’ont aucun sens. Enfin un monde qui considère parmi les biens et les marchandises de valeur, les femmes, enlevées et asservies, où l’esclavage est une institution telle qu’il entretient des codes, concepts et pratiques qui nous effraieraient aisément. Bref, pour jouer dans cet univers, commencez avant tout par vous familiariser avec ces codes. Nous en parlons ici : https://www.psychee.org/gorpedia/gor-resume/

– Votre personnage est seulement un personnage

Dans un univers fictif, il va arriver des crasses à votre personnage, tôt ou tard. Il sera piégé, mis en danger, blessé, commettra un crime ou sera mis au pied du mur d’une manière ou d’une autre. Il se peut même que cela conduise à sa fin. Mais c’est un personnage, une création fictive qui, même si vous y êtes attaché n’est pas vous, le joueur et dont l’histoire peut mal tourner, ou mal finir. Bref, votre personnage peut souffrir, mais il n’est pas vous. Conserver une distance émotionnelle claire entre vous et votre personnage est une nécessité, car, quand vous renoncez à cette distance, vous concluez faussement que c’est vous qui souffrez ou êtes atteint, et vous réagissez alors en tant que joueur à cette atteinte, parce que vous vous sentez agressé personnellement. Et ces réactions créent toujours des drames, parfois irréparables. Acceptez que votre personnage puisse mal finir, qu’il puisse mourir, qu’il puisse tout perdre, qu’il puisse avoir une fin. Acceptez dès le départ l’idée que votre personnage est une création, temporaire, qui peut ainsi disparaitre et arriver au bout de son histoire. Acceptez, si cela doit survenir, d’aller au bout de cette histoire : elle est celle d’un personnage de fiction, elle n’est pas la vôtre. Conservez toujours cette idée en tête et, quand vous sentez que vous ne le pouvez pas, faites une pause de jeu et soufflez.

2- Votre vie n’est pas un rôle

Oui, pour résumer : ce que vous êtes, qui vous êtes, n’est et ne sera jamais votre personnage. Et vous êtes humain, un joueur ou une joueuse, comme tout le monde, ce qui implique de respecter des conventions sociales, même sur SL !

– Les règles de politesse dans la vie ne changent pas sur SL

Si les relations entre personnages peuvent inclure d’être malpoli, rustre ou carrément odieux, les règles de bienséance, de fair-play et de politesse entre les joueurs, elles, n’ont jamais disparu parce que vous êtes sur un média sur internet. Saluer les autres joueurs, se présenter à vos camarades de jeu, dire bonjour, être respectueux des personnes, derrière leurs personnages, qui vous entourent, ne pas user d’injures ou de menaces en vous croyant légitime à le faire, agir de manière fair-play avec les autres joueurs, c’est-à-dire être juste, cordial, équitable, bon joueur, bon gagnant, bon perdant si besoin, admettre vos erreurs quand les faits confirment que vous en avez fait une , présenter vos excuses afin de pouvoir discuter sereinement, discuter et écouter avant de juger, sont les normes les plus essentielles de nos rapports humains dans la vie de tous les jours. Sur SL, rien ne change. Vous devez respecter ces normes vis-à-vis des autres, si vous souhaitez qu’on les respecte avec vous. Cela ne veut pas dire devoir tolérer une personne qui vous déplait, un type de jeu qui vous déplait. Il y a une différence entre ne pas être d’accord et l’exprimer, et ne pas être d’accord et se sentir obligé de le dire avec irrespect, agression et injure. La solution pour ne pas faire d’impairs ? Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fasse. Ne jugez pas, sans connaitre les faits et avoir entendu chaque partie. Et ne croyez pas que l’injure ou la grossièreté règle tout et qu’elle est sans conséquence.

– C’est mieux de lire les règles des sims et des groupes, et les profils avant de jouer

Pour jouer, il faut connaitre les règles. Dans le jeu de rôle sur Second Life, il y en a 4 genres : Le ToS de Second Life, que vous vous devez de respecter en tous lieux au risque de vous faire virer du jeu. Les règles du fair-play, que je définis ici : Le fair-play, c’est d’être honnête avec quelque participant que ce soit, où que ce soit et dans quelque circonstance que ce soit. C’est de respecter chaque participant sans aucune autre considération qu’il participe, hors de son genre, de sa sexualité et de ses origines. Le fair-play c’est d’être maitre de soi, digne, amical et respectueux en toute circonstance. Dans le jeu de rôle, nous admirons les codes légendaires de la chevalerie courtoise, les règles de l’honneur du guerrier. Le fair-play, c’est son incarnation moderne. Ensuite, ce sont les règles de la sim où vous allez jouer, que vous devez lire avant de participer. Celles-ci indiquent quel genre de jeu se pratique, ce qui est permis ou pas, dans quelles limites, etc. Ne pas les lire, c’est prendre le risque d’être totalement hors-jeu et donc, de vous voir refuser l’accès au jeu de la sim. Enfin, il y a le profil de chaque joueur avec qui vous allez jouer en incarnant votre personnage : celui-ci contient parfois des indications sur les limites que le joueur ne souhaite pas franchir dans une interaction de jeu de rôle. Il peut aussi contenir des informations de jeu destinées à être lues.

– Vous pouvez avoir plusieurs personnages (y compris les jouer en même temps)

Je contreviens à une idée courante, qui impose souvent qu’on ne puisse jouer plusieurs personnages dans un cadre de jeu de rôle et sur une sim. Rien ne l’interdit et ne devrait l’interdire. Ce qui est déconseillé, c’est d’user d’un personnage que vous jouez pour altérer avec les connaissances de ce personnage, une péripétie en cours en usant d’un autre personnage. Par exemple, vous servir d’un personnage pour en sauver un autre que vous incarnez, alors que la logique indique qu’il n’y a aucune raison valable ou cohérente à cet agissement. Ce dernier point est souvent surnommé métagaming : “métagaming” est le terme en jeu de rôle, issu de la dialectique anglaise, qui désigne l’action d’agir en fonction d’une information ou d’un contexte connu hors de son personnage (OOC) en exploitant cette donnée dans son interprétation et ses actions de jeu de rôle. C’est-à-dire quand votre personnage utilise une information ou un objet qu’il ne pourrait connaitre ou dont il ne pourrait disposer. Si vous évitez cet écueil, qui est une tricherie, un manque total de fair-play, et qui vous attirera des ennuis dont vous ne pourrez venir vous plaindre, rien ne peut s’opposer à jouer plusieurs personnages dans un même lieu de jeu, y compris en même temps ! Pour ce dernier point, ceci dit, la limite est surtout qu’il est compliqué d’incarner plusieurs rôles à la fois. Croyez-moi, cela m’est arrivé. C’est très amusant, mais pas sur la durée !

– Vous avez toute liberté pour ne pas aimer d’autres joueurs et de refuser d’interagir avec eux

C’est une évidence de l’affirmer, mais nul n’a autorité pour vous forcer à jouer avec qui vous ne voulez pas. J’ai vu des sims imposer des règles comme l’interdiction d’ignorer des joueurs et l’obligation de devoir interagir en jeu avec leurs personnages. Ces règles n’ont aucun sens et contreviennent aux règles du ToS  de SL qui permet, en quelque circonstance que ce soit, de bloquer/ignorer un joueur afin de cesser toute forme d’interaction. Ces règles du Tos ont été établies afin de permettre à tout un chacun d’éviter les interactions houleuses, les harcèlements et toute autre raison qui pousserait un joueur à souhaiter ne pas interagir avec un autre. Ainsi donc, et quel que soit le rôle que vous incarnez et en toute circonstance, il ne peut jamais vous être imposé de devoir jouer avec qui vous ne voulez pas. Il est possible de discuter afin de trouver un compromis ou un terrain d’entente. Mais aucunement vous forcer à jouer avec qui vous ne voulez pas jouer.

– Vous pouvez aller où bon vous semble sur SL

Autre droit qui ne peut souffrir aucune restriction ou aucun reproche, vous pouvez aller et venir à travers SL, y compris sur d’autres sims de jeu, à votre libre convenance et de la manière qui vous plait. C’est un point qui est souvent dénoncé, car chaque sim de jeu de rôle tient à conserver ses joueurs ; cette préoccupation est légitime, mais alors, il est de la responsabilité des animateurs et propriétaires de la sim de donner envie à leurs joueurs de rester, non de leur reprocher d’aller et venir ou encore décider d’aller voir ailleurs. Aucun joueur ne peut avoir le pouvoir d’imposer cette restriction à un joueur. À ce sujet, je conseille d’ailleurs la plus grande prudence aux joueurs utilisant le RLV, un outil censé simuler le pouvoir des doms sur leurs soumis dans une relation BDSM. Dans une relation BDSM, le pouvoir du dom existe, car le soumis décide de lui accorder ce pouvoir. Ce dernier peut le lui retirer à tout moment. Confier l’usage du RLV à autrui, sans en garder le contrôle soi-même, en premier lieu, c’est abandonner tous ses droits de joueur, droits qui sont inaliénables selon les principes du ToS de Second Life.

– Ce qui arrive hors de votre rôle de personnage reste hors de votre rôle de personnage

Votre vie privée, non seulement vous appartient, mais ne regarde personne d’autre que vous. Vos ennuis personnels, vos doutes, vos angoisses et vos stress, vous ne pouvez pas vous en défaire quand vous venez jouer. Mais ils ne doivent pas s’incarner dans votre rôle et votre personnage. Justement, le but de ce loisir est de pouvoir vous évader de votre vie privée ! Essayez de laisser vos soucis et votre stress de côté, et vous concentrer uniquement sur le plaisir de vous amuser avec vos camarades de jeu. Et si vous anticipez que vos soucis rejailliront sur votre manière de jouer et sur votre personnage, prévenez simplement vos camarades de jeu, afin de demander leur sollicitude, histoire de ne pas ajouter à vos tensions personnelles d’autres tensions nées de l’interprétation de chacun. Et si vraiment la tension est trop forte pour vous permettre de jouer sereinement : ne jouez pas. Détendez-vous autrement, pour retrouver un peu de calme, plutôt que d’insister et finalement, n’engranger qu’encore plus de tension, au risque de créer une dispute, une mésentente ou un drame.

– Votre vie est plus importante que le jeu

C’est une dernière évidence, mais elle est ici un rappel : rien ni personne ne peut vous forcer à être présent et participer en jeu, quand vous avez quelque chose à faire dans votre vie. Que ce soit aussi bien aller regarder un film que de vous occuper de votre enfant malade, il n’y a aucun impératif à rester en jeu, pour quelque raison que ce soit. Vous pouvez avoir des responsabilités sur un jeu (vous êtes administrateur, modérateur) ou des responsabilités à travers votre personnage (vous êtes un chef, ou un haut dignitaire), ceci ne constitue en rien ni la moindre raison ni la moindre excuse pour que qui que ce soit insiste à vous demander d’être présent. Là encore, il s’agit avant tout de trouver un terrain d’entente au besoin (des remplaçants en cas de poste à responsabilité, par exemple) et des arrangements qui satisferont tout le monde. Mais jamais le jeu ne doit se faire au détriment de votre vie privée et personne n’a le moindre pouvoir ou la moindre légitimité pour l’exiger de vous.

3- Ce qui doit être interdit !

Ce qui suit, c’est ce qu’on ne devrait jamais ni faire, ni accepter de subir en jeu de rôle et ce qui devrait être clairement proscrit et indiqué clairement dans toutes les règles d’une sim de jeu de rôle, pour rappeler que tout ceci constitue de la triche, du harcèlement ou un manque flagrant de fair-play.

– le Godmodding

C’est assez simple : il s’agit, en gros, de décider d’ignorer, en jouant son personnage, les actions des autres personnages ou d’imposer ses actions aux autres sans leur laisser opportunité de décider pour leur personnage. Plus largement, il s’agit aussi de décider d’ignorer les simples lois de la cohérence à un univers ou les lois de la physique, dans le but de parvenir à ses fins, au détriment de toute vraisemblance. On peut citer quelques exemples :

  • Contrôler comment un autre personnage agit ou réagit, à la place du joueur.
  • Ignorer les actions d’un autre personnage et décider que celles-ci n’ont aucun effet.
  • Ignorer la description d’un personnage qui se défend, esquive ou fuit.
  • Inventer des connaissances, moyens et objets pour favoriser sa situation, par exemple, s’inventer le talent de crocheter n’importe quelle serrure avec une tige cachée dans ses cheveux (ou ailleurs)
  • Ignorer les conséquences physiques d’une action, par exemple, sauter du haut d’un rempart pour partir en courant, alors que la chute devrait au moins causer des dégâts.
  • Tuer un personnage sans jamais consulter l’avis du joueur concerné (cela peut arriver en circonstances exceptionnelles, suite à des situations et contextes qui ne peuvent que découler sur la mort du personnage. Mais le joueur doit alors en être clairement informé, et l’action doit se faire avec l’accord des deux parties, ou l’accord des administrateurs et modérateurs de la sim de jeu)

– Les attaques sans interprétation

C’est très simple : il s’agit de frapper un personnage en usant des outils de combat en jeu, sans préalablement décrire son action ou son attaque, bref, sans aucune interprétation. Si c’est toléré pendant un raid, puisqu’ici il s’agit d’une scène et animation de combat, et parfois admis dans des duels réglés avec ces outils, c’est totalement inapproprié en dehors de ces deux cas, sous quelque condition que ce soit. On peut aussi ajouter :

  • Décider de la mort d’un personnage d’un autre joueur, en le tuant sur place, sans tenir compte ni du contexte, ni de l’avis du joueur concerné et sans accord entre les deux parties ou accord des administrateurs de la sim.

– Le metagaming

Le “metagaming” est le terme en jeu de rôle, issu de la dialectique anglaise, qui désigne l’action d’agir en fonction d’une information ou d’un contexte connu hors de son personnage (OOC) en exploitant cette donnée dans son interprétation et ses actions de jeu de rôle. C’est-à-dire quand votre personnage utilise une information ou un objet qu’il ne pourrait connaitre ou dont il ne pourrait disposer. C’est, clairement, une tricherie, la plus flagrante avec celles du Godmodding. Voici quelques autres exemples :

  • Donner publiquement des informations privées sur un joueur, à travers son personnage.
  • Utiliser ou inventer des informations sur un joueur ou qui sont hors-jeu pour inciter autrui à prendre des décisions sur son personnage (par exemple, colporter des rumeurs, révéler ou inventer des informations privées, etc. pour que le joueur visé soit écarté en jeu).
  • Agresser ou dénoncer un personnage en se basant sur les relations entre joueurs.

– Le mixage : la confusion joueur/personnage

En gros, oublier que le joueur n’est pas le personnage, et inversement. C’est-à-dire ne pas tenir compte pour les autres que leur personnage ne sont pas eux : par exemple la petite kajira soumise et docile ne représente en rien la personne qui l’incarne. Et oublier pour vous-même que votre rôle n’est pas vous et que, par conséquent, ce qui arrive à votre personnage ne devrait pas vous affecter, et ne vous vise pas vous, joueur. Quelques autres exemples :

  • Mélanger votre vie réelle à celle de votre personnage de jeu
  • Considérer un autre joueur en vous basant uniquement sur le rôle ou l’interprétation de son personnage
  • Demander ou exiger des privilèges réels ou un accès hors du rôle du personnage (droit de localiser le joueur, éditer ses objets, demande d’accès exclusif ou privilégié à un RLV, demande de photo RL, d’informations privées, etc.) suite à une interaction ou un lien entre les personnages.

– Le Powerplay

Le Powerplay, c’est en gros le désir de dominer autrui à travers le jeu et ses outils pour quelque victoire illusoire ou le sentiment d’être le plus fort. Il s’agit ici d’un comportement qui tend à ne pas vouloir tenir compte des désirs et choix des autres joueurs, pour imposer son autorité ou sa vision des choses, de manière égoïste. Quelques exemples :

  • User de brutalité ou de violence gratuite/injustifiée à travers son personnage.
  • Invoquer sa supposée grande expérience de jeu ou ses prétendues compétences personnelles pour dominer, intimider ou brutaliser un autre joueur.
  • Imposer ses propres désirs et règles aux autres joueurs, sans consulter leur avis.
  • Ignorer les limites et souhaits des autres joueurs en ce qui concerne leur personnage.
  • Abuser de la citation des sources (comme les romans de Gor), ou mieux, en inventer, pour justifier de conduites et comportements destructeurs de jeu.

4- Conclusion

L’angle choisi pour rédiger tous ces conseils de jeu est celui du jeu de rôle dans les sims basés sur le monde de Gor. Mais il s’avère que dans tous les cas, ces conseils sont parfaitement transférables dans tous les contextes de jeu de rôle. Il est important de les comprendre et de tenter de les suivre, de les appliquer et de les transmettre. Nombre de groupes de jeu et de sim ont explosé dans des conflits humains dramatiques à cause de l’irrespect ou de l’absence de connaissance de ces principes. Le troisième point, surtout, rassemble l’ensemble des comportements néfastes à proscrire de sa propre manière de jouer et à ne jamais tolérer de la part de n’importe que joueur.

Souvent, les règles de jeu des sims sur second life font totalement l’impasse sur ces conseils et ces règles : soit parce que les créateurs de la sim les ignorent, soit parce que, bien plus souvent, ils pensent que cela n’est que du bon sens. L’expérience prouve que ce n’est pas du tout le cas. Les groupes de jeu ont tous eu affaire, et plus d’une fois, à des joueurs Powerplay, ou Mixeurs, et encore plus souvent à des Métagameurs. J’espère que cet article saura ainsi vous aider et vous conseiller. N’hésitez surtout pas à vous en servir, pour informer vos joueurs et les conseiller !

 

 

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