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Dix conseils indispensables pour tous les joueurs dans le monde de Gor

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Voici quelques conseils pour aborder les rôles de personnages et éviter d’y mêler vos sentiments et relations personnelles dans le cadre du jeu de rôle dans le monde de Gor. En gros, la plupart de ces points couvrent des problèmes génériques, des évidences qu’il est bon de rappeler, dans le but d’éviter ce qui est le plus efficace pour gâcher le plaisir de jeu de tout le monde : les disputes et les incompréhensions.

Donc, voici mes dix conseils pour tous les joueurs dans le monde de Gor. Lisez et faites lire et partager, sans hésiter si vous les trouvez utiles et pertinents ; et n’oubliez pas de venir vous abonner au groupe Second life des Archives Goréennes : https://world.secondlife.com/group/d406ff87-1da2-1894-2f50-32391e052963?lang=fr

1- Votre couple, en jeu, est un jeu

Ça n’a l’air de rien, mais un couple RL (vie réelle) qui se met à jouer à Gor SL (Le jeu de rôle dans le monde de Gor sur Second Life) va se heurter à un gros souci : y’a plein de sexe et d’érotisme là-dedans ! C’est même une constante qu’on ne peut éviter ; si vous jouez dans le monde de Gor, la nudité, l’érotisme, le sexe, tôt ou tard, vous serez dedans ou tout au bord. Vouloir faire sans, c’est vouloir ne jouer qu’à une partie de l’univers en rejetant toute l’autre, qui est imbriquée dans cet univers.

Si vous jouez un couple RL de personnages liés ensembles, tôt ou tard, vous aurez à devoir assumer ce point ; impossible de faire l’autruche, il vous faut l’accepter et l’anticiper.  Alors faites dans le simple : établissez entre vous des garde-fous à pas dépasser, des limites de ce que vous pouvez tolérer dans votre relation de couple en jeu. Quand une scène arrive et menace ces ce garde-fous, arrangez-vous via le roleplay, ou un message en IM aux gens avec qui vous jouez, pour prévenir que là, vous êtes aux limites de ce que vous pouvez accepter.

C’est encore plus important, pour un couple RL qui joue un couple ou duo SL, de veiller à la sécurité émotionnelle et aux limites de chacun des deux partenaires ! Je ne sais combien de fois j’ai vu des couples RL se faire du mal pour avoir mal estimé l’impact sur leur relation de ce qui peut arriver en jeu de rôle sur SL. Oui, c’est un jeu, mais un jeu qui touche à des choses intimes ; alors autant y penser avant.

2- Votre personnage n’est jamais vous

Dans un univers fictif, il va arriver des crasses à votre personnage, tôt ou tard. Il sera piégé, mis en danger, blessé, commettra un crime ou sera mis au pied du mur d’une manière ou d’une autre. Il se peut même que cela conduise à sa fin. Mais c’est un personnage, une création fictive qui, même si vous y êtes attaché n’est pas vous, le joueur. Bref, votre personnage peut souffrir, son histoire peut mal tourner, ou mal finir mais il n’est pas vous. Conserver une distance émotionnelle claire entre vous et votre personnage est une nécessité, car, quand vous renoncez à cette distance, vous concluez faussement que c’est vous qui souffrez ou êtes atteint, et vous réagissez alors en tant que joueur à cette atteinte, parce que vous vous sentez agressé personnellement. Et ces réactions créent toujours des drames, parfois irréparables.

Acceptez que votre personnage puisse mal finir, qu’il puisse mourir, qu’il puisse tout perdre, qu’il puisse avoir une fin. Acceptez, dès le départ, l’idée que votre personnage est une création, temporaire, qui peut ainsi disparaitre et arriver au bout de son histoire. Acceptez, si cela doit survenir, d’aller au bout de cette histoire : elle est celle d’un personnage de fiction, elle n’est pas la vôtre. Conservez toujours cette idée en tête et, quand vous sentez que vous ne le pouvez pas, faites une pause de jeu et soufflez.

3- Le BtB, c’est juste un label, pas un dogme

Le BtB, c’est l’acronyme pour « By the book” qu’on voit souvent apparaitre quand on cherche une sim de jeu de rôle dans le monde de Gor. Ça veut dire quoi ? Que sur ces sims, on tente de respecter au mieux le contenu des romans en termes de codes, de principes, de coutumes, de décor, de contexte, de lois, de philosophie, voire même de vocabulaire !

Mais, ça n’est pas plus un gage de qualité que c’est un dogme strict ! Je tiens à rappeler, et j’insiste, que ce qui importe, c’est de respecter le fond des contenus des romans du monde de Gor, pas leur forme ! D’ailleurs, respecter le fond, c’est-à-dire les concepts des manières de penser et d’agir des goréens, quand on joue ce genre de rôle, est plus difficile que de suivre à la lettre la forme, c’est-à-dire imiter bêtement les coutumes, les langues, les codes des personnages des romans. Et franchement, respecter le fond, c’est plus amusant et plus passionnant que de respecter la forme.

Bref, BtB, c’est juste un label, qui dit : ici on essaye de rester cohérent à l’univers de Gor. Ça ne veut rien dire d’autre. Ce n’est pas un gage de qualité, juste une information sur le contenu du jeu sur la sim qui s’affiche BtB. Et ce n’est qu’un label, qui ne présage pas que ça va être très strict ou plutôt souple par rapport aux contenus des romans. Pour en savoir plus, pensez à lire les règles de la sim, là, vous saurez vraiment !

4- On ne punit pas une kajira d’être une kajira

Sur les sims de jeu de rôle dans le monde de Gor, sur SL, la jalousie et la possessivité des uns et des autres, concernant les joueurs, donc, et pas les personnages, tuent bien plus d’esclave que leur désobéissance. C’est juste un fait : la jalousie et la possessivité, quand on joue un personnage goréen, c’est acceptable de manière uniquement modérée et raisonnée. Et c’est totalement inacceptable quand il s’agit des sentiments et émotions des joueurs. Si vous ne savez pas gérer ces émotions correctement, ne prenez pas de partenaire qui joue une esclave (ni une Compagne femme Libre, c’est pareil !)

Si la kajira, c’est votre copain/copine/partenaire/conjoint, voir le point numéro 1 de cette liste. Dans le monde de Gor, un homme qui veut garder son esclave pour lui, il l’enchaine, ou l’enferme, ou il lui met une ceinture de chasteté. Si elle vadrouille, et trouve à se faire utiliser, ou qu’un homme vient la prendre sexuellement parce qu’il le veut, elle a fait ce qu’elle est sensée faire : ne pas refuser et obéir. La punir d’avoir alors été obéissante et se comporter comme une kajira doit le faire, c’est comme punir un chien d’avoir été sage et sociable. Et c’est particulièrement désagréable quand on joue une kajira, de se retrouver dans ce genre de situation qui est un non-sens par rapport à ce que sont et ce que doivent faire les kajirae !

Donc, merci d’y penser et d’en tenir compte. Bien des drames ont eu lieu par jalousie et possessivité des joueurs. Rappelez-vous : aucun joueur ne vous appartient, même si c’est votre moitié RL.

5- Un homme violent est une brute, un homme autoritaire est un maitre

Toute la nuance tient dans cette idée. Que ce soit avec ses enfants, sa compagne, ou ses esclaves, un goréen n’a pas de raisons particulières d’être violent. Le monde l’est bien assez. Ses ennemis méritent sa violence ; mais les siens méritent sa juste autorité.

En gros, punir en donnant des coups de poing ou de pied ou en s’acharnant au fouet à déchirer la peau, est violent, inutile et dangereux ! Un mâle goréen est une montagne ; il peut casser des os, exploser des entrailles, ainsi ; il peut tuer aisément. Frapper gratuitement est pire ! Quand un gorréen veut se défouler, il va faire de la lutte avec ses voisins et potes, ou boire de grandes choppes. Oui, les esclaves sont décrites comme servant elles aussi à se défouler, pour un goréen. Mais une esclave, c’est précieux, c’est cher et c’est utile : abimée ou blessée, elle ne sert à rien et elle peut garder des cicatrices. Seules les brutes font cela. Et rappelez-vous qu’une esclave est un joueur qui a envie de s’amuser. Se faire taper dessus pour rien et prendre des coups gratuitement, ce n’est PAS amusant.

Bien sûr, il y a des brutes, et la baffe qui part sans réfléchir, avec œil au beurre noir à la clé, cela arrive. Et bien pire encore. Les goréens peuvent être carrément cruels voire sadiques ; il y en a. Peu, mais ça existe, entres autres parce que les goréens ne voient rien de sadique à jouer de la manière la plus cruelle avec une esclave qui leur appartient, puisque celle-ci est leur propriété et un objet.

Mais un homme goréen a beau être sanguin, viril, et un peu colérique, il n’est jamais une brute : il évite de blesser, d’abimer, de mutiler, inutilement. Et surtout, toute punition ou sanction doit être à la hauteur de la faute et doit être comprise, donc soit expliqué, soit montré.

6- La virilité consiste à montrer qu’on est le protecteur

Dans la plupart des sims de jeu de rôle Goréen que j’ai fréquenté, il y a toujours un ou deux hommes qui attirent les femmes autour d’eux. Ils ont toujours le même profil, quel que soit le caractère du personnage : ils sont sûrs d’eux, patients, démontrent une certaine tendresse (visible plus ou moins facilement) et restent toujours intransigeants et autoritaires. Ils ont des profils de protecteurs et, quels que soit leur rôle, ne dénigrent pas les femmes, même pas vraiment les esclaves. Ils se considèrent juste comme supérieurs à elles, comme le pense tout mâle goréen moyen. Ils se voient aussi de manière évidente et naturelle responsables de les protéger, exigeant d’elles qu’elles soient dociles pour cela.

Donc messieurs, inutile de croire que votre personnage macho, brutal et méprisant des femmes, odieux et violent, va attirer les foules. Il va surtout risquer de s’attirer des inimités, et n’être aimé ni des mecs, ni des nanas, ni des joueurs en général. Il sera en général vu comme une source de problèmes, de tensions et de dramas. Ne venez pas vous plaindre si les joueurs vous fuient, vous avez créé un personnage qui donne plutôt envie de le fuir.  Rappel : les goréens sont bien plus virils que brutaux. La brutalité, c’est une nécessité quand il faut en passer par là. La virilité, c’est l’art de se montrer fort, assuré et protecteur. Pas besoin d’être violent ou méprisant pour cela.

7- Les femmes Libres ont des droits

Une femme Libre peut travailler – et travaille souvent – peut posséder, peut mener ses affaires personnelles et financières et peut décider pour elle-même. Selon les milieux, elle sera plus ou moins fortement chapeautée par sa famille ou son entourage, car une femme est considérée un peu comme une mineure de nos jours : le plus souvent, c’est sa famille ou son Compagnon qui prennent les grandes décisions pour elle.

Mais une femme Libre est considérée, écoutée, et respectée. Elle a le droit de lever la voix, d’engueuler un mec – même si c’est un peu risqué, ça a le sang chaud ces bêtes là – et de porter plainte s’il s’est mal conduit avec elle. Et on ne peut pas la forcer à obéir, ni l’asservir, ou la punir, comme ça, parce qu’on a envie : seul son chef de famille ou son Compagnon ont ce pouvoir. En général, toute femme d’une pierre de foyer (d’une cité) n’a strictement rien à craindre des hommes de sa pierre de foyer, tant qu’elle tient sa place et, si ce n’est pas le cas, elle sera jugée par un conseil de ses pairs ! C’est d’ailleurs la même chose pour les hommes.

La loi tend à être du côté des hommes dans le monde de Gor, mais non, ils n’ont pas du tout tous les pouvoirs. Et un homme préfèrera ne pas se mettre à dos les femmes, rien que parce que cela rendra compliqué sa vie, ses relations, son honneur et ses chances d’avoir, ou fonder, une famille.

8- Ne jamais transiger, ne jamais renégocier

Quand un goréen, qu’il soit homme ou femme, a dit « non », il n’a pas dit peut-être, ou plus tard. On ne revient pas sur ses décisions quand on est un goréen, ni sur sa parole. Ce qui veut dire qu’un goréen ne prends jamais de décisions à la légère et, quand il fait la bêtise quand même, il doit en assumer toutes les conséquences. Hésiter, renégocier ou transiger, c’est être faible… et c’est un mauvais plan, une bonne manière d’entacher son honneur, et l’honneur est vital pour un goréen.

Sur ce point, les femmes et hommes sont pareils : il y va de leur parole, de leur honneur et de leur fierté. Ça ne va pas empêcher les discussions et les négociations en catimini dans les couples, ou les arrangements discrets après une décision un peu trop abrupte. Mais les goréens évitent au maximum d’avoir à revenir ou transiger sur leurs décisions.

Cela veut dire aussi qu’un goréen, face à un risque, va l’affronter, plutôt que fuir ou tergiverser. Et plus encore si le risque en face est dû à une femme. Il est inconcevable pour un goréen de montrer qu’il craint véritablement une femme… et ce même s’il a toutes les raisons de se dire que ce serait plus prudent !

9- Vous jouez une esclave ; pas une princesse

Et il y a plein de joueurs qui font cette confusion ! Dans le monde de Gor, une femme n’est plus rien à la seconde où elle asservie, perd son nom, sa liberté et porte le collier. Elle ne possède plus rien, n’a plus aucuns liens familiaux car elle aura été reniée par sa famille ; même ses ex-amis lui tourneront le dos. Elle est une esclave, elle n’est plus que ce que son propriétaire décidera qu’elle soit ; elle lui appartient, comme un objet. Mais elle sera aussi seulement que ce que les autres goréens libres voudront considérer d’elle ! Ce n’est pas pour rien que l’on brise une esclave, qu’on l’affame qu’on l’épuise, pour lui montrer l’étendue de la désespérance de sa condition, et que la seule façon d’en sortir un peu, sera d’être totalement docile et obéir aux hommes. À tous les goréens, en fait et pas seulement à son maitre.

Donc, se comporter de manière totalement capricieuse, désobéissante, ou odieuse, exiger, refuser, sont quasiment impensables pour une esclave. Il y en a qui le font, et prennent le risque. Mais ce risque peut finir par les pires punitions, ou la mort. Une fois que l’on joue une esclave, le risque est aussi simple que cela : n’importe qui peut vous punir, et pas seulement votre propriétaire. On peut très bien vous blesser, ou vous tuer et, la seule chose qu’encourt le responsable, c’est de devoir dédommager votre propriétaire.

Je tiens donc à rappeler aux joueurs et joueuses incarnant une kajira, que se faire secouer, malmener, maltraiter, sera inévitable. Je n’aime pas ça non plus quand c’est gratuit. Mais si vous jouez une princesse, et pas une esclave, vous vous attirerez immanquablement des ennuis qui vont simplement vous gâcher le plaisir, et aux autres aussi, et créer des conflits et nombre de dramas ; alors autant éviter d’en arriver là.

10- Assumez les conséquences

Ce qui suit rejoints le point 2 décrit plus haut : au cours de vos aventures et de votre interprétation du jeu de rôle dans le monde de Gor, il va arriver des bricoles à votre personnage et il faudra alors accepter que cela arrive. Pourquoi ? Parce que pour que tout le monde s’amuse, tout le monde doit accepter d’endosser les conséquences des actes des uns et des autres, et ses propres responsabilités, même si, soudain, le sort de votre personnage prend alors une tournure dramatique.

Pour résumer, si j’approuve qu’on précise les limites de son personnage, il y a des choix et des arbitrages personnels qui vont à l’encontre d’assumer les conséquences communes de tout ce qui peut arriver en jeu de rôle sur une sim goréenne : pas de mort, pas de nudité, pas de collier, pas de mutilations, pas de cheveux coupés, sont sûrement les plus marquantes. Je comprends très bien qu’on n’ait pas envie que son personnage finisse si mal. Mais tout se discute quand il faut gérer et assumer des conséquences. Refuser de les endosser, avec ce genre de limites qui interdit toute conséquence, c’est dire : je ne veux pas assumer ce qui pourrait mal se passer pour mon personnage, même si j’en ai une responsabilité, consécutive à mes propres actions et décisions en jeu.

Et surtout, toutes ces limites, si elles s’appliquent à celui qui les a écrites, pourquoi ne s’appliqueraient-elles pas aux joueurs avec qui il joue ? C’est l’essence même du fair-play : ne me fait pas ce que tu n’as pas envie que je te fasse. Ce qui, dès lors, veut dire que quoi qu’il puisse se passer en jeu, il n’y aurait alors aucune conséquence à assumer, pour personne ! Quel amusement peut-on trouver dans des histoires qui ne peuvent jamais avoir de rebondissements et de conséquences importantes sur les personnages des joueurs, hm ?

Alors, même si cela peut en effet mettre votre personnage dans des situations périlleuses, voire risquer de signer sa fin, oubliez ces limites strictes ; acceptez d’assumer les conséquences des intrigues, des histoires, de vos décisions, de celles des autres. Jouez le jeu. Gardez les limites comme des choses qui doivent se négocier : personne ne peut décider à votre place du sort de votre personnage. Mais accepter que parfois, ce sort ne puisse pas être celui qui vous plait, c’est accepter que les autres devront aussi assumer la même chose, et enrichir le plaisir de s’amuser, d’être surpris, de voire de véritables histoires complexes et des enjeux réels naitre à jouer tous ensembles !

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