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GéographieLe monde de Gor

Gor, géographie générale

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Bon, et si on dressait un rapide portrait géographique du monde de Gor ? Celui-ci est vaste, véritablement et, par conséquent, rien qu’aborder les villes, les grands fleuves, les montagnes etc, on en finirait pas. Cet article va donc essayer de vous brosser la géographie et la géopolitique de Gor dans un ensemble synthétique et à peu près abordable, un peu comme pour vous y offrir une porte d’entrée.

Gor, l’antiterre :

Commençons par une description physique de la planète :

Gor est plus petite que la Terre et se trouve un peu plus près du Soleil, ce qui fait qu’elle possède une gravité moindre. Cela a quelques effets.

En premier lieu, et c’est très important de le souligner, les terriens qui sont arrachés à la Terre pendant les Voyages d’Acquisition (les enlèvements par les agents des Prêtres-rois sur Terre, et les transports en vaisseaux spatiaux, on y reviendra) arrivent sur Gor avec une force relative supérieure à celle des Goréens. Ce point est aussi peu pris en compte dans les romans que sur le jeu de rôle goréen sur SL, exception faite pour Tarl Cabot, qui va profiter de cette force pour devenir le héros des romans. Mais en fait, une frêle terrienne urbaine jetée sur Gor s’avère finalement être d’une force qui peut surprendre, parfois. C’est un point à toujours noter : non, ce n’est pas de la super-force, mais ça peut être amusant à interpréter, surtout que c’est aussi bien un atout qu’un handicap (on saute plus loin, on doit réapprendre à marcher… si vous voulez une idée, regardez le film John Carter of Mars et les ennuis de John Carter en arrivant sur Mars).

En second lieu, le soleil brille plus fort, il est un peu plus gros dans le ciel et il fait plus chaud sur Gor. Mais comme la planète est plus désaxée que la Terre et a trois petites lunes au lieu d’une seule grosse, son axe tend à basculer au long des temps, ce qui explique pourquoi les deux pôles sur assez étendus et gelés.

Gor se trouve dans le système solaire, dans le même plan orbital que la Terre, mais maintient une orbite exactement opposée à la Terre dans son mouvement, telle que le Soleil est toujours entre les deux planètes, bloquant ainsi la détection visuelle par la Terre. Non, ce n’est pas scientifique ! Un tel corps serait, depuis le début du 20ème siècle, repéré sans aucun mal par détection des interactions gravitationnelles avec les autres corps célestes, mais il faut donc le prendre pour ce que c’est et il y a une explication plus bas !

Enfin, en plus de sa gravité et de sa température différente, l’atmosphère de Gor, en plus d’être nettement plus propre que celle de la Terre, est aussi plus riche en oxygène, ce qui explique certaines caractéristiques de la faune en générale, mais aussi des Gorréens, concernant leur carrure relative à celle des humains : plus d’oxygène, quand on y est adapté, égal plus de facilité à alimenter des corps vastes et puissants.

Comme mentionné plus haut, La planète de Gor possède trois petites lunes, à peu près rondes, mais qui restent de gros cailloux célestes.  Elles ne sont pas nommées dans les romans sauf une, à un moment, qui est appelée la Lune-Prison, sans aucune explication sur l’origine de son nom. Autre point, qui ne change rien pour ses habitants, mais à connaitre : Gor ne s’est jamais formée dans le système solaire. Elle y a été amenée, il y a deux millions d’années ! Oui, cela donne une idée de ce que les Prêtres-rois peuvent faire en matière de technologie. Son emplacement a été bel et bien choisi pour la cacher de la Terre. C’est là qu’on peut alors imaginer que la technologie très avancée des Prêtres-Rois cache aussi l’existence de Gor aux puissantes et avancées capacités de détection de la Terre. Après tout, et sans aucun étonnement, les Prêtres-Roi-Prêtres sont réputés capables de contrôler la gravité.

La géographie de Gor

On le constate en consultant les meilleures cartes de Gor établies par des cartographes de la caste des Erudits, la majeure partie de la planète apparait clairement vierge et inexplorée.

Gor est franchement peu peuplé par les humains (mais elle l’est quand même surtout dans les centres urbains, on y reviendra). Par contre, la vie animale y foisonne, avec une richesse et une diversité à donner le vertige.

Peu de gens connaissent les régions situées à l’est des chaînes des montagnes du Voltai et de Thentis. Il y a aussi de vastes portions la jungle équatoriale, au nord de Schendi, qui sont largement inexplorées. Personne ne sait non plus ce qui se trouve à l’ouest sur Thassa après les îles de Cos et Tyros, et si même il y quelque chose à y trouver ! Les navires ne voyagent généralement pas plus d’une centaine de pasangs à l’ouest de Cos et Tyros. On surnomme d’ailleurs la pleine mer de Thassa : le bout du monde. Tous ceux qui y ont osé s’y aventurer par la mer ne sont jamais revenus et aucun tarn ne peut tenter une telle distance maritime.

Les grandes régions

Histoire de vous faciliter les choses, nous allons décrire les régions principales du nord au sud et de l’ouest à l’est de la carte de Gor, que vous pouvez retrouver à cette adresse : https://i1.wp.com/www.psychee.org/gorpedia/wp-content/uploads/2014/08/map_of_gor_by_gorean_art-d3obll6.jpg

1- Nord polaire

Le pôle nord de Gor abrite les Chasseurs Rouges, un peuple semblable aux Esquimaux de la Terre. Les Chasseurs Rouges vivent en nomades, suivant la migration des tabuks et des cétacés. On en sait peu de choses sur eux et pour cause ; ils sont très isolés dans une région hostile où les mers sont gelées la moitié de l’année.

Les Chasseurs Rouges sont généralement des individus accueillants et pacifiques. Ils se nomment eux-mêmes Innuit, ce qui signifie “le peuple”. Ils vivent dans des communautés dispersées et isolées et la guerre leur est en grande partie inconnue.

Hors des vastes glaciers et des mers gelées, la plus grande partie du terrain est constituée de toundra, une plaine en permanence gelée, couverte de mousses et de rares herbes.

Les Kurri à peau blanche, appelés bêtes de glace par les Chasseurs Rouges, vivent également dans la région polaire.

2- Torvaldsland

Cette région est généralement considérée comme la lisière nord de l’immense Forêt Septentrionale. Elle se trouve au nord-ouest de la côte, largement au-dessus et en amont du delta du Vosk.

Le Skerry d’Einar, près de la de la Pierre de Runes de Torvaldsmark, marque la frontière entre le Torvaldsland et le sud de Gor.

Le fleuve Torvald, c’est ainsi que les Torvies le nomment est un puissant courant marin, qui se déplace vers l’est jusqu’à la côte, puis vers le nord jusqu’aux premiers glaciers du pôle. C’est comme une large rivière dans la mer, très vaste dans sa largeur. Le courant est poissonneux et sa température est plus chaude que celle de l’eau environnante et agit comme un radiateur pour réchauffer toutes les côtes du Torvaldsland. Les Torvies ne pourraient pas survivre sans ce courant chaud.

Le Torvaldsland est une terre cruelle, rude et aride. Le sol cultivable y est rare, la terre arable ne le reste jamais bien longtemps et les champs sont des biens précieux, car très rares et prisés. C’est aussi un pays très gris, même en été, qui connait souvent la pluie, ou la neige et très rarement le ciel bleu.

Les torvies sont habitués au froid, mais aussi tout autant à la guerre qui fait partie de leur vie et au travail de la rame et de la navigation, qui est au cœur de leurs traditions et de leur commerce. L’immense majorité des torvies vit toujours non loin de la mer, dans des criques et rades protégées.

Enfin les torvies méprisent les Prêtres-rois et s’accrochent à de vieux dieux, comme Odin et Thor. Ils ressemblent beaucoup aux Vikings de la Terre.

3- Forêts Septentrionales (La Grande Forêt)

C’est la plus grande zone forestière de Gor et quand on dit grande, pensez à une forêt grande comme l’Europe ! C’est le domaine des hors-la-loi, des sauvages forestiers et des légendaires Panthères, ces femmes goréennes en rupture totale de la société, qui essayent de survivre hors du joug des hommes.

La forêt est littéralement une barrière entre les civilisations goréennes du sud et le peuple Torvie au nord. Elle commence sur les côtes, et se poursuit à l’est, jusqu’aux pieds du Mont Sardar.

Une des essences les plus courantes de cette forêt est le Tur, un arbre aux couleurs rouges, qui peut atteindre 60 mètre de haut et qui pousse sur tout l’ouest de la forêt, jusqu’au Torvaldsland Il est bien entendu inutile de préciser que 90% de cette immense forêt est totalement inconnue, et presque impossible à explorer.  Un homme seul n’y survit pas plus d’une poignée de jours.

4- Les Barrens

Les Barrens se situent tout à l’Est, par-delà les monts Thentis, après le Mont Sardar. Ce sont de vastes étendues de prairies vallonnées, sèches voire arides, recouvertes de grandes herbes (quand on dit grande, un enfant peut s’y perdre, voir un adulte de petite taille, par endroit).

Le climat des Barrens est un cauchemar : des blizzards en hiver, une chaleur torride l’été, des tempêtes de grêle au printemps, des tornades en automne et des orages tout le reste de l’année. Ces simples conditions climatiques réduisent à néant toute idée d’implantation agricole ou de villages permanents.

Les Barrens sont le foyer des Sauvages Rouges, semblables aux Amérindiens d’Amérique du Nord. Sauf exceptionnellement, et pour peu de temps, aucun homme venu de l’ouest – les Sauvages Rouges les appellent les « blancs » –  n’a jamais réussi à explorer les Barrens au-delà de leurs frontières. Et pour cause, quand un Sauvage Rouge voit un homme blanc, il le tue d’abord et ne discute de toute manière pas après.

La civilisation des Sauvage Rouge est nomade, technologiquement primitive, et repose entièrement sur le pseudo-cheval goréen, omnivore, dangereux et retors, qu’on nomme le kaiila. Les Sauvages Rouges sont pratiquement, si ce n’est plus, tous peu ou prou aussi guerriers que les torvies.

5- Plaines du Vosk, le cœur de Gor

Le Vosk, c’est LE fleuve de Gor, celui qui concentre toutes les plus puissantes et animées cités de Gor pour l’hémisphère nord, et une région très riche et fertile, très variées, s’étend autour de lui, sur une surface qui fait les deux tiers de l’Europe.

A l’est du fleuve, quand il se sépare en deux, se trouve le cœur de la civilisation goréenne :  Ar l’impériale, plus puissante ville de Gor, et ses dizaines de citées vassales et alliées, une région incroyablement civilisée et organisée, qui concentre toutes les sciences et tout le commerce de Gor.

Du delta du Vosk à Ar, le long du fleuve, se trouve la Confédération de la Ligue du Vosk, une alliance militaire et marchande de 19 villes qui protège la région contre les pirates, les hors-la-loi et les assauts de légions de cités-état indépendants.

6- Delta de Vosk

À l’embouchure du fleuve Vosk, où il se jette dans le golfe Tamber et la mer au-delà, se trouve un marais, vaste de milliers et de milliers de pasangs carrés, en immense partie sauvage et inhospitalier.

Les marais peuvent être traversés en petites embarcations rapides via des chenaux, toujours changeants. Il faut bien s’y connaitre et être natif du pays pour ne pas s’y perdre ou s’ensabler. Survivre dans le delta plus de quelques heures quand on ne le connait pas tient de la chance. Les prédateurs, comme les sleen et les tharlarion y pullulent… et ce ne sont pas les plus effrayants monstres qu’on peut y croiser.

Tout le delta est revendiqué par la puissante cité de Port-kar, la capitale des pirates et des voleurs. Mais en fait, la ville n’en contrôle réellement que très peu. Le delta est habité par quelques communautés de pécheurs-cueilleurs et de producteurs de rence.

7- Jungles de Schendi

Au niveau de l’équateur, se trouvent les vastes étendues des Jungles du fleuve Schendi (qui a tendance à changer de noms selon les régions qu’il traverse). La jungle et ses lisières est habitée par des hommes à la peau noire, qui ont leurs propres langues et ne parlent pas le goréen sauf dans les grandes villes.

Port-Schendi est la capitale de la région. Ville portuaire gigantesque, où règnent les maitres-marchands et la redoutée Ligue des Esclavagistes Noires, elle est aussi étendue qu’Ar, bien que moins peuplée et moins riche. La ville est dirigé par l‘Ubar Noir (son surnom) souvent décrié, Bila Huruma.

Le reste de la région est un pays de villages côtiers épars, et de cultures malaisées par le climat. On y parle quantité de dialectes.

La jungle, particulièrement dangereuse et hostile, est le refuge des Talunas (des sortes de panthères du sud), des pygmées et des tribus cannibales.

8- Plaines de Turia

Les vastes et sauvages plaines de Turia se trouvent sous l’équateur et les Jungles de Schendi, à l’ouest. On appelle aussi cette région la Terre des Peuples des Chariots.

Ces peuples revendiquent les prairies depuis la mer, et la frontière du Schendi oriental, qu’on appelle le fleuve Cartius, et à l’Extrême-Orient les contreforts sud de la chaîne des Voltai.

Les Peuples des Chariots se composent de quatre grandes tribus distinctes : les Paravaci, les Kataii, les Kassars et les Tuchuks. Tous sont avant tout des nomades éleveurs de bosks, et vivent de leur viande et de leur lait. Ils ne cultivent que très peu et on prétend qu’ils refusent tout aliment qui viendrait de la terre (racines, bulbes, etc.). Tous ces peuples sont très fiers et considèrent les citadins comme des rats vivants dans des trous sales.

9 Tahari

Loin au sud d’Ar, par-delà les plaines de Turia se trouve le vaste Tahari, au pied des monts du Voltai. C’est un désert, gigantesque, pratiquement aride, qui barre le continent sur une longueur de plus de 1000 pasangs.

Le désert est principalement rocheux et abrupte, excepté les sables sans fin du pays des dunes. Il est presque constamment balayé par un vent brûlant qui dessèche tout.

Il y a cependant des oasis, alimentées par des rivières souterraines prenant leur source dans le Voltai. Mais pour atteindre ces sources, les puits doivent souvent faire plus de 60 mètres de profondeur,

Le Tahari compte cependant plusieurs grandes cités, toutes verdoyantes et bâties autour des oasis, ou au nord, sur les berges du Cartius. Les plus connues sont Tor et Kasra. Toutes sont des villes marchandes très dépendantes du commerce par caravane.

A noter que c’est loin, à l’est du Tahari, de l’autre côté du Voltai, qu’on trouve le peuple d’inspiration japonaise des Pani.

 

 

 

 

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