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Le debunker des onlinismes Goréens, partie 2

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La première partie du debunker de Gor est ici !

Il y a beaucoup, vraiment beaucoup de choses qu’on croit une réalité dans Gor sur Second Life, simplement parce que c’est écrit sur une notecard ou encore parce qu’on a débuté en se faisant enseigner par une personne de bonne foi des choses qui étaient totalement fausses, mais tellement prises comme argent comptant qu’elles sont devenues une réalité, à laquelle s’accroche les gens avec autant d’opiniâtreté que d’erreur.

Voici donc la deuxième partie du debunker des onlinismes goréens. J’ai cette fois pu prendre le temps de quelques citations quand c’était nécessaire. Mais comme je l’ai déjà dit : à vous de décider de faire confiance en mes propos ou pas, ça vous regarde !

Et c’est parti !

1- Le sucre rouge est le plus réputé

Pour qu’il soit réputé, il faudrait qu’il existe ! C’est comme d’autres produits et aliments (le sel et ses couleurs, on y reviendra un jour, ou encore le chocolat… qui existe mais ne s’appelle pas « cho » mais… cacao, dans les romans… si si. Bref, le sucre rouge n’est jamais mentionné nulle part dans les romans, on parle de sucre blanc, le plus pur, et de sucre jaune, qui du sucre moins raffiné tirant sur la couleur caramel, et donc, moins cher. Voici une des rares fois où on parle du sucre dans les romans :

“Elle portait un plateau sur lequel se trouvaient des cuillères et du sucre …/… elle mettait dans la tasse quatre mesures de sucre blanc et six de jaune ; avec deux cuillères à mélanger, une pour le sucre blanc et une pour le jaune, elle remuait la boisson après chaque mesure.”

Tribes of Gor, p 89

2- Les couleurs des soies des esclaves indiquent leur grade

Non, faux, nada, jamais. On ne parle que de deux couleurs et ce sont des expressions pour désigner les vierges et les dépucelées. Ces couleurs ne sont jamais employées pour montrer des grades, ou des rangs ! Et là, pour le coup, voici une autre citation pour boucler le dossier. Oubliez les couleurs de soie !! (en plus, les kajirae portent très rarement des soies) :

“L’expression “soie rouge”, en goréen, tend à être utilisée comme une catégorie dans l’esclavage, et aussi, en dehors du contexte de l’esclavage, comme une expression dans un discours vulgaire, indiquant que la femme n’est plus vierge, ou, comme disent les goréens, que son corps a été ouvert par des hommes. Son terme opposé est “soie blanche”, généralement utilisé pour désigner les esclaves qui sont encore vierges ou, de de manière plus générale, les esclaves dont le corps n’a pas encore été ouvert par les hommes.

Bloodbrothers of Gor, page 472

3- Le thé de Bazi se sert cérémonieusement

Faux. Pire que tout, vous allez devoir inventer la cérémonie, car elle n’existe tout bonnement pas et n’est décrite ni même mentionnée nulle part dans les 34 romans ! Si un jour vous me demandez d’en décrire une pour votre roleplay, je vous dirais de vous démerder tout seul, donc. Dans les romans, ça ressemble à ça, et c’est tout :

“‘Fais-moi du thé,’ dis-je. “C’est prêt ? Demandais-je.

Je regardé la petite bouilloire en cuivre sur le petit stand. Un petit feu de kaiila-dung brûlait en dessous. Un petit pot de verre, lourd et bombé, se trouvait à proximité, sur une boîte plate, qui contenait environ deux onces de thé. Le thé de Bazi se boit dans de minuscules tasses de verre, généralement trois à la fois, soigneusement mesurés. Elle souleva la bouilloire du feu et, avec précaution, me versa un petit verre de thé. Je le saisis.”

Tribes of Gor, page 139

4- Une Kajira doit toujours mendier une permission, en supplique pour entrer dans une taverne

Oui, vous savez, en posture de Karta, aplatie au sol, fesses en l’air, tout ça ? Alors, on commence par : cette posture n’existe nulle part dans les romans sous le nom de Karta ! C’est une posture de supplique, adressée pour demander pitié à un libre en général, suite à une grosse faute qui peut coûter cher à l’esclave.  Et on continue par : vous croyez vraiment que goréens et esclaves n’ont pas autre chose à foutre que se taper les suppliques consécutives de toutes les esclaves de taverne qui vont et viennent et à chaque fois dire : « oui, entre. »

Résumé : les esclaves vont et viennent partout, pour leur travail, ou quand elles suivent le maitre qu’elles sont en train de servir et, le plus souvent, on exige d’elles seulement de rester humbles et de saluer poliment les libres présents… et même pas à genoux. Se mettre à genoux, c’est pour attendre aux pieds des libres, le plus souvent, et pour les servir.

4- Nadu, c’est toujours paumes vers le haut

Heu… non. Jamais.  Dans les romans, les filles sont dressées à tenir la posture nadu avec les paumes vers le haut et vers le bas. La position “paumes levées” est en fait une manière silencieuse, pour une esclave de dire : « je suis disponible et j’ai envie d’être utilisée sexuellement. » Deux exemples :

“Je m’étais arrêté près d’elle et elle s’était immédiatement agenouillée, car elle était en présence d’un homme libre…. elle avait soudain baissé les yeux. J’ai vu un petit mouvement dans ses mains, sur ses cuisses, comme si elle allait les tourner, m’exposant leurs paumes, mais ensuite elle les a appuyées sur ses cuisses, fort.”

Explorators of Gor, page 81

“Puis, délicatement, dans un geste gracieux, elle tourna les mains, mettant leurs dos à ses cuisses, lui exposant ses paumes et la chair tendre de ses paumes, indiquant son abandon, sa soumission, sa vulnérabilité et sa disponibilité. « 

Rogue of Gor, page 196

5- Les esclaves ne parlent jamais à la 3ème personne

Alors contrairement à ce qui se dit souvent sur SL, si, les esclaves peuvent parler à la troisième personne. Et cela a même un nom : parler comme une esclave. C’est exigé pour humilier une esclave ou lui faire sentir toute la contrition du crime qu’elle a commis. C’est aussi usé de leur part pour tenter de supplier ou se faire pardonner suite à une erreur commise. Par contre, ce n’est pas commun qu’une esclave ne parle qu’à la troisième personne. Si cela arrive, c’est qu’elle a dû être punie.

6- Toucher une arme, c’est la mort pour un esclave

Une loi qu’on voit répétée partout est qu’un esclave, s’il touche à une arme, sera mis à mort. Alors, non. C’est toucher intentionnellement une arme, sans ordre direct d’un maitre, qui est un crime ! Et un couteau de cuisine n’est pas une arme, une pioche non plus, au passage. Ainsi donc, un esclave peut toucher à une arme, par exemple parce qu’on la lui lance, et ne commet ici aucune faute. Il peut aussi y toucher sans aucune conséquence s’il en a reçu l’ordre de la part d’un libre. Vous croyez donc vraiment que ce sont ces feignasses de rarii qui entretiennent leur matériel et le range ?

7- Les esclaves ne demandent jamais pardon mais doivent supplier

Une kajira ne pourrait demander pardon pour une bourde, mais devrait supplier aux pieds des libres, en avouant sa faute et en implorant la pitié du libre ? FAUX ! Elle n’y est en rien forcée. Elle peut éventuellement le faire, d’autant plus si le crime est grave ou que le libre veut la châtier cruellement. On ne sait jamais, ça peut marcher. Mais si elle comment une erreur, elle peut simplement demander pardon, même pour des choses graves. Si le libre veut la voir se prosterner à ses pieds, il saura bien lui exiger.

8- On dit Ko-lar et on dit Urth

Alors on va vous arréter de suite, les deux mots sont faux, et quasi de purs Onlinismes, des vrais, des beaux et tout. Une seule fois, apparait le mot ko-lar : c’est pour prononcer les syllabes lors de la scène ci-dessous :

“Ko-lar,” dit-elle, indiquant son collier. “C’est le même mot en anglais”, criais-je. Elle ne comprit pas mon accès de colère. Le goréen, comme je l’apprendrai plus tard, est riche en mots empruntés aux langues terrestres ; je ne suis pas assez philologue pour faire des conjectures. Il se peut bien que presque toutes les expressions goréennes puissent être tracées à l’une ou l’autre langue de la Terre. Pourtant, le langage est fluide, riche et expressif.

Slave-girl of Gor, page 80

Quant au mot Urth, il n’existe tout bonnement pas ! Le roman mentionne toujours Terre et Terrien, même dans la bouche des goréens ! Les goréens disent Earth, la Terre en anglais dans la version originale des romans. Donc, le mot pour la Terre, c’est : terrien… et pour terrien, pareil. Merci ! Un exemple :

– “N’importe quoi”, dit-il : “Ce n’est qu’une esclave.”

– “Peut-être que Samos a trouvé un esclave d’amour”, dis-je.

– “Une Terrienne ?” s’exclama Samos en riant.

– “Peut-être,” dis-je.

– “C’est sans importance,” dit Samos. “Ce n’est qu’une esclave, une chose à servir, à battre et à maltraiter, si cela me plaît.”

Explorators of Gor

9- On peut utiliser une esclave comme on veut

Bon alors, au-delà de sujets plus importants, comme le respect des joueurs ou le fair-play, il s’avère que non. Donc, si vous pensez qu’il est évident que tous les esclaves peuvent être utilisés indépendamment des restrictions de leurs propriétaires, la réponse est : vous avez tort, par rapport aux romans eux-même !

Dans les romans, les consignes et restrictions existent, d’un propriétaire à l’autre, et les goréens les respectent dans la plupart des cas.  Bien sûr, ça ne veut pas dire que ça marche à tous les coups, les esclaves ne respectent pas toujours les ordres de leur propriétaire, et les libres peuvent décider que : rien à fiche du libre, je veux prendre ce qui me plait comme je veux. Mais… c’est comme d’entrer chez quelqu’un et venir lui emprunter le sucre, la machine à café ou la télévision sans lui avoir demandé, en croyant qu’il ne va rien dire. Ça ne se finit jamais bien. Quelques exemples :

« – Nous l’avons emmenée sans votre permission,’ dit Bran Loort.

– En cela, dit Thurnus, vous avez commis une infraction au code.

– Cela ne m’importe pas, dit Bran Loort.

– Ni une charrue, ni une bosse, ni une fille ne peuvent être enlevées d’un homme à un autre, en omettant d’en demander usage à son propriétaire”, a cité Thurnus. “Si tu m’avais demandé la permission, continua-t-il en me désignant par un geste de sa tête, c’est volontiers et sans hésiter que je t’aurais donné des droits temporaires de Maître sur elle. »

Slave-girl of Gor”

“Dans une grande maison, avec nombre d’esclaves, on pense que c’est un acte de courtoisie élémentaire, de la part d’un hôte, que de permettre à un invité d’utiliser une des filles pour la soirée. Chacune des filles jugées admissibles à ce service, à un moment ou à un autre de la soirée, s’approchera de l’invité et lui offrira du vin. Son choix sera indiqué par celle dont il acceptera le vin. Je regardais la fille. Ses yeux rencontrèrent les miens, doucement. Ses lèvres étaient légèrement rayées.

– “Du vin, Maître?” demanda-t-elle.

– “Oui,” dis-je, “Je prendrai du vin.”

Elle versa le vin dilué dans ma tasse, inclina la tête et avec un sourire timide, redescendit gracieusement les escaliers derrière moi, puis se retourna et se hâta de partir.

– “Bien sûr, dit Ho-Tu, tu ne l’auras pas ce soir, car elle est soie blanche.”

 – “Je comprends”, ai-je dit.

Assassin of Gor”

10- un esclave ne salue jamais avec « Tal »

Et pour finir en beauté, cette histoire de « Tal ». Bon, c’est un mythe, un autre Onlinisme. Les esclaves emploient « Tal » comme mot pour saluer, comme tout le monde, et c’est même le terme le plus employé dans tous les romans ! Vala…

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