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Le monde de GorLes esclaves

Postures & ordres des Kajirae

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(Nouvelle version, Février 2021)

Cet article constitue la troisième partie du guide de la kajira que nous vous proposons aussi en format PDF. Voici les différentes parties ci-dessous :

1- Les esclaves de Gor, principes & guide de jeu.

2- Les règles des esclaves

3- Postures & ordres des kajirae

4- L’éducation des kajirae

5- Le cœur d’esclave et la litanie des kajirae

6- Jouer une terrienne enlevée sur Gor

7- Conseils pour une belle expérience de kajira

Commençons par annoncer que nombre de postures et d’ordres auxquels doivent obéir les kajirae du jeu de rôle goréen sur Second Life n’existent pas, ou n’ont jamais été décrites, dans les romans. Oui, c’est comme le service du thé de bazi, si compliqué, qui en fait n’existe NULLE PART dans les romans. Ce sont des onlinismes.  Je préciserais lesquels au fur à mesure de l’article mais, si vous ne voyez pas votre posture préférée non-citée dans cet article, c’est que cela n’existe pas dans le monde de Gor et dans le dressage des kajirae !

Les esclaves apprennent les ordres et postures les plus simples pendant leur dressage, sous la coupe impitoyable de l’esclavagiste. Le reste s’apprend plutôt pendant l’éducation, avec une éducatrice et l’esclavagiste qui surveille de loin.

(photo : Amazone patientant en nadu)

Se mettre à genoux

La posture d’attente et de service par défaut d’une esclave, quand elle ne travaille pas, c’est à genoux, les fesses posées sur ses talons, le dos droit, cambrée, le menton haut.

Toutes les femmes goréennes s’assoient de cette manière, Femmes Libres comme esclaves. Les coussins sont plus courants que les sièges dans le monde de Gor, et les femmes s’assoient de cette manière depuis leur petite enfance ; aussi la posture est on ne peut plus naturelle pour elles. Une Femme Libre ne s’assiéra jamais jambes croisées sur un coussin, comme un homme : c’est une posture considérée comme insolente.

Les esclaves, elles, ne s’assoient jamais sur un coussin, encore moins un siège, sauf si on leur en donne spécifiquement l’ordre. Le faire sans ordre leur vaudrait une punition immédiate et violente, pour le moins le fouet, et parfois bien pire, jusqu’à la mort. Une esclave est un animal, sa place est au sol.

Une esclave s’agenouille quand elle salue un libre, quand elle patiente près de son propriétaire, ou du maitre qu’elle vient de servir, quand elle patiente en attente de maitres à servir dans une taverne ou auberge, ou dans la salle d’un banquet ou d’un salon. Une esclave à genoux doit le rester, tant que nul ne lui permet de se lever ; oui, cela veut dire que ça peut durer longtemps. Mais, encore une fois, les femmes de Gor ont appris à tenir assise à genoux depuis la petite enfance et la position leur est naturelle. Pour les kajirae, elles ont passées des jours et des nuits ainsi durant leur dressage, jusqu’à épuisement ; aussi, elles peuvent patienter des heures durant.

Nadu ou Tower

Il existe deux manières de se tenir à genoux pour les esclaves : cuisses ouvertes, ou cuisses fermées. Les Femmes Libres gardent toujours leurs cuisses fermées sous leur robe. On surnomme nadu à genoux cuisses ouvertes, tower à genoux cuisses fermées. Mais dans les romans, il n’y a qu’un mot employé : nadu, qui veut simplement dire : à genoux.

Pour les esclaves, la règle est simple : garder les cuisses fermées, avoir les mains posées à plat sur les cuisses, ou croisées, c’est se fermer, et donc s’annoncer non disponible sexuellement. Ouvrir les cuisses, tourner ses paumes vers le haut, voir passer ses mains dans son dos, ce qui est courant pour une kajira de plaisir, c’est s’exposer, s’annoncer disponible aux plaisirs des hommes.

Les esclaves domestiques, qui font le ménage, comme celles de compagnie pour les femmes ou encore les esclaves louées par les cités, gardent les cuisses fermées. Les esclaves vierges gardent elles aussi toujours les cuisses fermées. Les esclaves des auberges et tavernes, dont les hommes peuvent profiter, aussi bien que les esclaves de plaisir, d’exposition ou les filles à paga ou de bain, gardent leurs cuisses ouvertes.

Techniquement, ce n’est pas l’esclave qui choisit comment tenir ses cuisses, mais sa fonction et qui elle sert. Seules les esclaves vierges ou restreintes gardent toujours leurs cuisses fermées, les autres les ouvrent ou les ferment selon qu’elles servent un homme ou une femme, ou selon l’ordre qu’elles reçoivent. Elles peuvent aussi le faire de leur propre chef, mais le plus souvent, elles ne peuvent qu’obéir.

A noter, et c’est un point très important, que la loi et les désirs des hommes passent avant ceux des femmes sur Gor. Aussi, une esclave qui est aux pieds d’un maitre qu’elle sert ne refermera pas ses cuisses devant une femme. Elle doit plaire au maitre si tel est son bon plaisir ; seul ce dernier décidera de lui dire de fermer ses cuisses ou non. Il est dans son droit. Une esclave qui en général s’agenouille cuisses ouvertes ne les fermera que si elle est en train de saluer ou servir une femme et seulement dans ces cas.

Les cinq ordres de base

Les quatre termes qui suivent sont, avec nadu ! y compris, les cinq ordres que toutes les kajirae connaissent. Leur traduction du goréen reste floue et la manière de répondre à l’ordre n’est parfois pas très claire et pas forcément très bien décrite, aussi, dans le jeu de rôle goréen, les joueurs ont-ils imaginés à quoi correspondent ces ordres.

Les kajirae n’ont pas simplement appris ces mots. On les a dressés à y obéir de suite, sans réfléchir, la moindre hésitation ou le plus petit retard étant sanctionné de coups de badine ou de fouet plat ; elles ont passé des jours à recevoir ces ordres et devoir y obéir immédiatement. Autant dire que je vous recommande d’apprendre ces ordres et les postures qui vont avec, quand, en jeu, on vous aboie cet ordre : vous êtes sensée y répondre sans hésiter où que vous vous trouviez !

EXTRAIT DES ROMANS

“Debout !” dit le marchand. “Recule ! Les mains derrière la tête ! Penche-toi en arrière ! Plus loin ! Plus loin !” Il s’est tourné vers nous. “Acceptable”, dit-il. Puis il a donné des ordres à la fille, rapidement et sévèrement. J’ai regardé avec intérêt la jeune fille, les larmes aux yeux, répondre à ses ordres rapides et brusques. Pendant plus de quatre Ehn, il lui a fait subir un régime de mouvement rapide et staccato, une série de pas d’esclave, de pas d’évaluation, conçus pour montrer, de manière vulnérable, décisive et publique, sa beauté, dans toutes ses attitudes et positions majeures. “Les mains sur les hanches ! Soit insolente ! Mains derrière le dos ! Mains croisées devant toi, comme si elles étaient liées ! Mains à la gorge, comme enchaînées au collier, doigts devant la bouche ! Tombe par terre ! A genoux ! Tête en bas ! Tête en haut ! Penche-toi en arrière ! Plus loin ! Roule au sol ; sur le côté, sur le dos, jambe droite, haute, maintenant fléchie, jambe gauche haute, maintenant fléchie ; sur le côté, jambe droite étendue, paumes au sol, jambe gauche étendue, paumes au sol ! Apparait en colère ! Semble effrayée ! Semble excitée ! Souris !” Il le fit avec la même rapidité, la même objectivité d’expert et le même détachement clinique que le médecin pourrait apporter à un examen médical de routine ; cet examen, bien sûr, était un examen de beauté, évaluant la désirabilité d’une femme esclave. Le fouet craqua à nouveau. Elle supplia sa pitié, en frissonnant.

Tribesmen of Gor Pages 155 – 156

Sula !

Sula veut peut-être dire « sur le dos », ou encore « couché ». L’ordre correspond à s’allonger sur le dos, bras le long du corps, cuisses ouvertes, paumes vers le haut, Dans cette position, la kajira est alors disponible pour le plaisir sexuel du maitre.

Bara !

Bara pourrait vouloir dire « ventre » mais aussi « offerte », car le mot ventre en goréen se dit encore différemment. La kajira se couche sur le ventre, la tête à gauche, les poignets croisés derrière elle, les chevilles également croisées. Ainsi, la kajira est prête à être lié par son maître. Cette position est également connue sous le nom de “position standard de liage”. Oui, c’est clairement à cela que ça sert ! Bien sûr, la kajira doit alors se laisser faire sans broncher.

Lesha !

Ordre très simple, qui veut dire « laisse ». À cet ordre, la kajira lève haut le menton et tourne la tête sur la gauche pour dégager son collier et l’anneau de ce dernier, afin que le maitre puisse lui mettre la laisse plus aisément. La posture peut être faite debout, ou à genoux, les bras de la kajira peuvent être croisés dans le dos ou non.

Dans les animations d’esclave sur Second Life, « Lesha » est toujours à genoux, bras dans le dos.

Expose-toi !

Cette posture n’est jamais ordonnée avec des termes goréens : « expose-toi » est l’ordre que le maitre donne pour admirer ou examiner une esclave. La kajira se tient debout, jambes ouvertes, droite et cambrée, poignets croisées derrières la nuque, parfois même sur la pointe des pieds, menton haut, et doit garder les yeux ouverts.

Dans les animations d’esclave sur Second Life, cette posture est nommée : « display ».

Les autres ordres courants

Les ordres qui suivent apparaissent dans les romans, mais de manière épisodique et ne font pas forcément partie des ordres et postures que connaissent par cœur toutes les kajirae. On peut imaginer que c’est au caprice des maitres et esclavagistes ou selon leur degré d’éducation.

Ta tête !

Ordonné aussi : « pose ta tête ! », l’ordre ordonne à la kajira de venir appuyer sa tête à hauteur de la ceinture de son maitre, du côté gauche, bras croisé dans le dos. Le maitre attrape alors la tête de son esclave sous le coude, ou saisit encore ses cheveux, et peut tirer sa kajira derrière lui, y compris en pouvant dégainer son épée.

Dans les animations d’esclave sur Second Life, cette posture est nommée : « hair ».

Talon !

L’ordre est très simple, il appelle la kajira à venir se placer derrière son maitre, à sa gauche, au plus près et d’y rester… s’il marche, elle restera derrière lui, toujours à sa gauche.

Bracelets !

Autre ordre très simple, la kajira glisse à genoux, passe ses bras dans le dos et croise ses poignets, tournant la tête vers la gauche. Il est alors aisé au maitre de lui attacher les poignets… ou simplement de la garder ainsi pour profiter de sa beauté et de sa posture.

Dans les animations d’esclave sur Second Life, cette posture est nommée : « bracelets ».

A quatre pattes !

L’ordre veut tout dire, l’esclave doit se mettre à quatre pattes, cambrée, le menton très haut, la tête tournée sur la gauche. L’ordre est souvent donné pour que le maitre puisse attacher son esclave en laisse. Il peut très bien décider de la faire marcher quelques pas ainsi, mais comme la kajira n’ira pas vite, c’est avant tout par jeu pour le maitre.

Dans les animations d’esclave sur Second Life, la plus adapté se nomme : « crawl ».

Obéissance !

Alors, l’ordre existe bien et il est exigé des maitres pour rappeler à la kajira son statut. Mais la façon de le faire varie, il y a au moins trois façons de le faire, aussi, on va les décrire rapidement, choisissez ce qui vous plait… et on vous indiquera les noms sur SL de ces postures.

Quand le maitre ordonne « obéissance », la kajira vient baisser la tête et s’incliner à ses pieds. La posture décrite dans les romans consiste à se mettre à genoux cuisses ouvertes et s’incliner, en baissant la tête. Mais les joueurs de Gor sur SL ont créé une posture plus explicite : karta, ou Kar-Ta.

Donc, je le rappelle : elle n’existe PAS dans les romans. Karta n’a jamais été nommé ainsi et n’est jamais décrit dans les romans. La posture de prosternation, où la kajira s’agenouille, puis se baisse, et pose front et paumes au sol en supplique, c’est, justement, pour supplier, pas pour montrer obéissance. Mais ceci dit, si on vous la réclame, vous saurez. Dans la version « obéissance », l’esclave pose son front sur le pied du maitre, le lèche et l’embrasse.

Dans les animations d’esclave sur Second Life, cette posture est nommée : « karta ».

La dernière est, elle, décrite dans les romans : la kajira s’allonge sur le ventre, puis rampe, et vient lécher et embrasser le pied de son maitre. Dans tous les cas, l’acte d’exiger d’une kajira de se prosterner avec plus ou moins de profondeur est courant, et n’est pas forcément une punition, mais simplement un rappel de sa condition dans le cas où elle pourrait l’oublier.

EXTRAIT DES ROMANS

“Il est agréable de voir une femme se prosterner devant un homme. C’est également approprié. De cette façon, dans de tels symbolismes, l’ordre de la nature et ses profondes vérités peuvent être exprimés et reconnus d’une manière conventionnelle et civilisée”. (Vagabonds de Gor, p.205)

Petite correction grâce à Dahlia (merci pour elle), il y a une posture d’obéissance, décrite dans les derniers romans (livres 27 à 35 en gros), et voici une citation pour la décrire. On notera cependant que c’est clairement pour supplier (voire plus bas) :

EXTRAIT DES ROMANS

“Première position d’obéissance”, s’écria Barzak. “Implore son pardon !”

Instantanément, Ellen s’est mise en position de première obéissance, la tête en bas, la paume des mains sur le ciment. “Pardonnez-moi, Maître”, supplia-t-elle, effrayée. »

Prize of Gor

Supplie !

En général, un maitre n’est pas censé avoir besoin de donner cet ordre. L’esclave qui a déplu à un maitre a meilleur temps de se mettre dans cette posture de suite et supplier le pardon du maitre. Mais l’ordre peut être donné pour forcer une kajira à supplier pour sa punition. La kajira se mets à genoux puis se baisse, et pose front et paumes au sol devant elle, en supplique, ses mains sur le pied du maitre, voir autour de son pied, son front sur son pied.

Dans les animations d’esclave sur Second Life, cette posture est nommée : « prostrate ».

Fouet !

Et enfin, le dernier des ordres courants est lui aboyé plusieurs fois dans les romans, mais il est aussi ordonné en disant « à terre ! » par le maitre, fouet à la main. La kajira s’agenouille alors, replie ses bras sur sa poitrine et se penche jusqu’à ce que son front touche le sol. Dès lors, son dos et ses fesses sont disponibles à la punition que le maitre veut infliger à l’esclave.

Dans les animations d’esclave sur Second Life, cette posture est nommée : « whip ».

Conclusion

Et voilà ! c’est fini pour les ordres et postures des esclaves. Il n’y en a pas tellement, en fin de compte et tant mieux, il y a bien assez de choses compliquées à apprendre. Ici, retenez surtout les quatre ordres de base, plus « nadu » et vous aurez fait le plus gros. Le reste viendra par la suite.

Et mettons les choses au point : tout le reste est invention ! Je ne vous dis pas de ne pas vous en servir, mais si on vient vous donner la leçon parce que vous ne comprenez pas un ordre bizarre, genre « bow » (totalement absurde) ou encore » Sula-ki » (qui n’existe PAS) ben envoyez-le sur mon site et sur cette page !

Voilà, c’en est fini pour les postures et ordre des esclaves. Pour continuer à vous renseigner, et que vous jouiez esclave ou libre, c’est tout aussi important à savoir, voici la quatrième partie à lire : 4- L’éducation des kajirae

 

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